Parce qu'elle ne supportait plus les brimades de ses camarades,
une jeune fille de 14 ans s'est jetée lundi du septième étage de son immeuble à
Vénissieux, dans la banlieue lyonnaise. Sous les yeux de son père
impuissant. Evacuée dans un état grave à l'hôpital Lyon-Sud, les jours de
l'adolescente, qui souffre de polyfractures, n'étaient plus en danger ce
mardi. Elève de 3ème au collège Elsa Triolet
de Vénissieux, la jeune fille, selon ses proches, avait des relations très
difficiles avec ses camarades. "Je suis arrivé, j'ai vu ma fille sur la fenêtre,
je lui ai dit 'arrête qu'est-ce-que tu fais', mais elle m'a dit 'c'est trop
tard, elles m'embêtent trop. Je n'arrive pas à supporter", a déclaré ce père au
micro de RTL.
"Je suis descendu de chez moi et j'ai découvert ma nièce dans une voiture. Elle s'était jetée de la fenêtre, elle était à moitié inconsciente et on a essayé de l'aider jusqu'à l'arrivée des pompiers", a raconté pour sa part à la presse son oncle, Makhlouf Lahouri, encore sous le choc au pied de l'immeuble. "Heureusement, elle est tombée sur ses pieds et ses fesses", a-t-il précisé, soulignant que "pour l'instant elle va bien", le véhicule en stationnement ayant amorti sa chute.
"aidez-moi, aidez-moi"
"Je suis descendu de chez moi et j'ai découvert ma nièce dans une voiture. Elle s'était jetée de la fenêtre, elle était à moitié inconsciente et on a essayé de l'aider jusqu'à l'arrivée des pompiers", a raconté pour sa part à la presse son oncle, Makhlouf Lahouri, encore sous le choc au pied de l'immeuble. "Heureusement, elle est tombée sur ses pieds et ses fesses", a-t-il précisé, soulignant que "pour l'instant elle va bien", le véhicule en stationnement ayant amorti sa chute.
"aidez-moi, aidez-moi"
Selon son oncle, elle s'était confiée à ses proches "dès la
rentrée des classes" sur ses démêlées avec quatre filles du collège "qui
voulaient qu'elle rentre dans leur bande", car, lui avaient-elles dit, "celui
qui n'est pas dans la bande se fait lyncher".
"Ca fait à peu près un mois qu'elle a tiré le système d'alarme comme quoi ça va mal à l'école, surtout qu'elle a dû vraiment être mal pour en arriver là", a-t-il déploré. Il raconte aussi comment, il y a deux semaines, sa nièce était rentrée à la maison "complètement abattue". "Elle s'était déchiré le visage en criant +aidez-moi, aidez-moi+, et à l'école quand on est allé voir le directeur, il n'a pas vraiment pris ça au sérieux je pense", a-t-il dit.
Selon la principale du collège, Christine Gourjux, la collégienne avait "fin septembre confié son mal-être et sa souffrance aux différentes personnes de l'établissement". "Elle ne désirait plus aller en cours, mais continuer à venir au collège", a-t-elle dit. Mme Gourjux a précisé que lundi, l'adolescente avait demandé à son frère aîné de venir la chercher au collège, car "elle n'était pas bien au moment de sortir". Selon le rectorat de Lyon, la collégienne "avait fait part de son mal-être et avait été prise en charge, depuis le 25 septembre, par le conseiller principal d'éducation et une assistante sociale". "Mais il n'a jamais été fait état d'un quelconque harcèlement au niveau du collège", a déclaré à l'AFP une porte-parole. "La famille avait demandé qu'elle change d'établissement", ce qui avait été accepté, a-t-on ajouté. "Tant que nous n'aurons pas entendu tout le monde, il faut éviter de prendre position", a déclaré à l'AFP une source judiciaire, ajoutant: "C'est en entendant la jeune fille qu'on saura ce qu'il en est".
"Ca fait à peu près un mois qu'elle a tiré le système d'alarme comme quoi ça va mal à l'école, surtout qu'elle a dû vraiment être mal pour en arriver là", a-t-il déploré. Il raconte aussi comment, il y a deux semaines, sa nièce était rentrée à la maison "complètement abattue". "Elle s'était déchiré le visage en criant +aidez-moi, aidez-moi+, et à l'école quand on est allé voir le directeur, il n'a pas vraiment pris ça au sérieux je pense", a-t-il dit.
Selon la principale du collège, Christine Gourjux, la collégienne avait "fin septembre confié son mal-être et sa souffrance aux différentes personnes de l'établissement". "Elle ne désirait plus aller en cours, mais continuer à venir au collège", a-t-elle dit. Mme Gourjux a précisé que lundi, l'adolescente avait demandé à son frère aîné de venir la chercher au collège, car "elle n'était pas bien au moment de sortir". Selon le rectorat de Lyon, la collégienne "avait fait part de son mal-être et avait été prise en charge, depuis le 25 septembre, par le conseiller principal d'éducation et une assistante sociale". "Mais il n'a jamais été fait état d'un quelconque harcèlement au niveau du collège", a déclaré à l'AFP une porte-parole. "La famille avait demandé qu'elle change d'établissement", ce qui avait été accepté, a-t-on ajouté. "Tant que nous n'aurons pas entendu tout le monde, il faut éviter de prendre position", a déclaré à l'AFP une source judiciaire, ajoutant: "C'est en entendant la jeune fille qu'on saura ce qu'il en est".
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