C'est le parquet de Dijon qui a annoncé le
triste dénouement de la prise d'otages dans la soirée :
"Le GIPN,
intervenu à l'intérieur de l'appartement vers 22h30, a découvert le corps de la
dame et de l'auteur de la séquestration, tandis que le conjoint a été retrouvé
prostré, en état de choc".
Le procureur de la République à Dijon, Eric Lallement, s'est
refusé à confirmer la piste selon laquelle le forcené aurait pu tuer son
ex-belle-mère avant de se donner la mort. Mais, de source proche de l'enquête,
les enquêteurs privilégient cette hypothèse. Selon une source judiciaire
interrogée par l'AFP, le preneur d'otages avait déjà été incarcéré pour des
faits de violence sur sa précédente compagne.
L'homme, armé, avait retenu le couple plusieurs heures, dans
son appartement d'un quartier central de Dijon, non loin de la gare. Ils étaient
arrivés peu avant 16h00 à son domicile pour récupérer des affaires appartenant à
leur fille, celle-ci n'ayant pas le courage de venir elle-même après une rupture
difficile. Appelés par la jeune femme, inquiète de ne pas voir revenir ses
parents, les policiers ont été accueillis dans l'après-midi par un coup de feu
tiré depuis l'intérieur de l'appartement.
Un périmètre de sécurité avait été établi de part et d'autre de la rue, située à proximité de la gare de Dijon, où le groupe d'intervention de la police nationale (GIPN) de Lyon avait pris position vers 19 heures.
La Côte-d'Or a connu récemment plusieurs affaires de forcenés,
au dénouement plus ou moins dramatique. Le 1er juillet, après plusieurs heures
de surveillance, les gendarmes du GIGN s'étaient introduits au domicile vide
d'un jeune homme, soupçonné par ses voisins de s'être retranché, armé, chez lui,
près de Dijon. Et le 27 juin, un forcené de 75 ans, qui s'était retranché avec
des armes dans une maison de Savigny-lès-Beaune, avait tiré en direction des
gendarmes. Au petit matin, il s'était donné la mort.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire