jeudi 5 juillet 2012

Agressé pour un collier en or, un octogénaire entre la vie et la mort

L'attaque s'est produite mercredi à Montpellier, en début d'après-midi. Selon les informations dévoilées en soirée par le ministère de l'Intérieur, "deux individus ont agressé un couple d'octogénaires afin de dérober un bijou que la femme portait à son cou. Son mari, en tentant de s'interposer, a été violemment projeté au sol. Victime d'un arrêt cardiaque, il a pu être réanimé par les services de secours, mais son pronostic vital est ce soir toujours réservé". L'homme est âgé de 83 ans, a précisé une source policière.

Après cette agression survenue en pleine rue, le duo a fui les lieux à scooter, selon cette même source. Peu après, une femme se faisait elle aussi arracher son collier en or à proximité. Mais elle parvenait à donner un signalement de ses agresseurs. Repérés non loin de là, deux adolescents de 15 et 16 ans, qui tentaient de se débarrasser d'un collier, devait bientôt être interpellés. Un troisième adolescent de 15 ans était arrêté peu après au guidon du scooter utilisé lors de la première agression.

L'explosion des vols à l'arraché de colliers

Relevant "la recrudescence des vols avec violence de bijoux en or", le ministère annonce qu'il réunira "dans les prochains jours (...) les professionnels de ce secteur afin de mettre en oeuvre le plus rapidement possible des mesures indispensables pour lutter contre ce nouveau fléau".

Selon son communiqué, l'Intérieur "a engagé un travail de fond avec les organisations professionnelles du secteur de la bijouterie-joaillerie-orfèvrerie, ainsi qu'avec les acteurs du rachat d'or" pour "mieux encadrer et mieux sécuriser les opérations de rachat d'or aux particuliers".

Les vols à l'arraché de colliers explosent depuis plusieurs semaines, les cours élevés de l'or y étant pour beaucoup, à près de 1600 dollars l'once (31g). A Paris et dans sa proche banlieue par exemple, entre le mois d'avril et le mois de mai 2012, ces vols ont augmenté de près de 260%, passant de 154 à 400. Les victimes sont, la plupart du temps, des femmes ou des personnes âgées.

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