vendredi 20 juillet 2012

Accident mortel sur l'A 62 à Cadaujac (33)

Peu avant 5h45, ce matin, un camion appartenant à une société de déménagement installée dans les Pyrénées-Atlantiques, à Serres-Castet dans le Béarn plus précisément, est soudain sorti de l'autoroute, à hauteur de Cadaujac (33) en direction de Toulouse. Le 38 tonnes et sa remorque sont venus s'encastrer dans la pile d'un pont.

Le chauffeur est mort sur le coup, le secours n'ont rien pu pour lui. Les deux passagers à bord de l'habitacle sont choqués mais « miraculeusement indemnes », explique le commandant Jocelyn Jeanneau, commandant de la CRS autoroutière Aquitaine qui s'est rendu sur place ce vendredi matin.
Il est encore trop tôt pour connaître les causes de cette perte de contrôle. « Il n'y a pas de tiers en cause », relève le commandant Jocelyn Jeanneau. La fatigue et l'endormissement du conducteur sont donc avancés. Une thèse qui sera étudiée et vérifiées dans les heures à venir.
Pour l'heure, c'est un « appel à la prudence et à la patience » que lance le commandant. « Afin de permettre les opérations de secours, de dégagement et de nettoyage de la chaussée pour la rendre de nouveau propre à la circulation, nous avons été obligés de fermer cette portion d'autoroute ». L'accès à l'A62 est donc impossible, d'où une proposition de route de secours par la D10, qui a rarement vu autant de trafic un vendredi matin, et par Langon. Voire par l'A89. Résultat, des bouchons monstres qui se sont encore renforcés vers 9 heures.
« Nous donnons des indications de déviations ou d'itinéraires bis, après les gens les suivent ou non, on ne peut pas les forcer», soupire l'officier. Car de nombreux automobilistes se sont tout de même engagés sur la rocade. « Comme c'est à la fois un cercle et un entonnoir, on est vite saturés ».
L'objectif affiché est clair : « il nous faut tout dégager avant le rush des grands départs cet après-midi ». Le rétablissement de la circulation est prévu pour 13 heures. Le commandant Jeanneau en profite pour rappeler que les bandes d'arrêt d'urgence portent bien leur nom. « C'est pour l'urgence. Les secours, les véhicules de dépannage. Ce n'est pas un parking pour faire sa pause ou une troisième voie quand il y a des bouchons ». Il parle en connaissance de cause. Ce vendredi matin, sa progression et celle d'autres policiers a été ralentie par un nombre incroyable de véhicules garés sur la BAU.

http://www.sudouest.fr/2012/07/20/accident-sur-l-autoroute-a-62-bordeaux-toulouse-des-bouchons-monstres-775127-4749.php

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