L’homme qui aurait tué ses deux enfants, avant de se suicider, avait déposé un mot sur le pas de la porte de ses parents.
On en sait un peu plus sur le drame qui s’est déroulé dans la nuit de dimanche à lundi, dans le pavillon d’un quartier résidentiel de Beg Meil, à Fouesnant (Finistère). Les corps d’une fillette de 18 mois, de son frère de 4 ans, et de leur père ont été découverts. L’homme, âgé de 34 ans, travaillait pour une entreprise de travaux publics. Il serait l’auteur du double homicide.
Hier, Éric Tuffery, le procureur de la République de Quimper, a communiqué de nouveaux éléments sur l’enquête. « Ce sont les parents du père qui ont trouvé, vers 7 h, dimanche, un mot sur le pas de leur porte, écrit par leur fils, annonçant ses intentions suicidaires et homicidaires et les reliant à des problèmes conjugaux. » Le grand-père s’est rendu dans la maison, il a vu son fils pendu dans la cage d’escalier. « C’est un gendarme qui a découvert les corps des deux enfants, chacun dans leur lit. » Contrairement à ce que le parquet avait communiqué dimanche, « les corps des enfants n’ont pas été retrouvés pendus. Ils seraient morts par asphyxie ».
Datée du 10 juin à 1 h 30
À quand remonte l’heure du meurtre ? « Pour le moment, nous ne savons pas. » Les autopsies sont en cours. « La lettre que l’homme a laissée est datée du 10 juin à 1 h 30. L’a-t-il écrite avant ou après avoir donné la mort à ses enfants ? Difficile de répondre à cette question. »
La mère, une femme de 30 ans salariée dans le milieu paramédical, est sous le choc.
« Aucune information judiciaire ne sera ouverte, indique le procureur, car le responsable présumé du double infanticide s’est donné la mort. »
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