Un jeune du CFA de Pavie est décédé sous le choc

Jean-François Marie se rendait à l'Ecole des métiers de Pavie quand il a été victime d'un choc frontal, hier à 7h40, à Panassac. Il avait 19 ans. Le jeune de 28 ans qu'il a percuté sur l'autre voie de circulation est sorti indemne de l'accident
Le sourire de Jean-François Marie n'illuminera plus jamais les salles de classe de l'Ecole des métiers, à Pavie. Hier matin, ce jeune de 19 ans était parti tôt de Saint-Girons (dans l'Ariège) pour rejoindre ses copains du CAP Conduite d'engin, quand il a perdu le contrôle de son véhicule à la sortie du village de Panassac, sur la RD 929.
Dans cette ligne droite, la Clio de Jean-François s'est subitement déportée sur l'autre voie de circulation qui était occupée par l'Audi A3 d'un jeune de Panassac âgé de 28 ans. Ce dernier a donné un coup de volant désespéré pour éviter la Clio. En vain. Les deux véhicules se sont heurtés sur le côté gauche.
Le jeune de Panassac est sorti miraculeusement indemne de la course folle qui a vu sa voiture déraper sur 50 mètres, enjamber la glissière de sécurité, et s'immobiliser dans le ruisseau qui se trouvait en contrebas. Il a malgré tout été transporté à l'hôpital, à Auch, pour des radios de contrôle... mais a pu ressortir très vite.
Jean-François, lui, a eu moins de chance. Les secours, dirigés par le chef des pompiers de Masseube, l'ont trouvé inanimé côté passager.
Ils ont tenté de le médicaliser avec l'aide du Samu. Mais le jeune apprenti n'a malheureusement pas survécu à ses blessures.
Le conducteur du camion espagnol qui le suivait juste avant la collision a indiqué que la vitesse n'était pas en cause.

Hypothèse privilégiée : l'endormissement au volant

Les enquêteurs privilégient l'hypothèse d'un endormissement au volant. Quoi qu'il en soit, la triste nouvelle a fortement ébranlé l'Ecole des métiers de Pavie, hier matin. «ça nous conforte dans l'idée de maintenir les actions de prévention que nous menons chaque année à la rentrée, à travers un cycle de conférences sur les risques au sens large: la vitesse, la fatigue, l'alcool, la drogue...», soupire Bernard Vilotte, le directeur de l'établissement.
Les élèves informés dans la journée devaient bénéficier d'un accompagnement psychologique. Il est question que certains se rendent aux obsèques avec une partie de l'équipe pédagogique. Obsèques qui pourraient être célébrées en Ariège ou dans les Landes, les deux départements où Jean-François avait de la famille.

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