L'émotion reste vive après le suicide de Pauline, 12 ans, survenu le lundi 2 janvier à Éleu-dit-Leauwette. Près d'un millier de personnes ont participé à la marche blanche, de l'église à son domicile, pour lui rendre hommage. Mais aussi et surtout pour interpeller et appeler à témoigner contre le collège Jaurès de Lens, que la famille tient pour responsable de ce drame.
« Il n'y a jamais eu autant de monde dans les rues d'Éleu ! », lance une habitante de la commune. Près d'un millier de personnes sont massées devant la mairie, rose blanche ou ballon à la main. Certains arborent le portrait de Pauline sur un T-shirt. Tous sont là pour soutenir la famille de l'Éleusienne de 12 ans qui s'est donné la mort avec le fusil de chasse de son père, le 2 janvier, chez elle, rue Camphin. Dès le lendemain de ce geste fatal, pour l'expliquer, sa famille et ses proches avançaient un « harcèlement » et des maltraitances de la part d'autres élèves au sein du collège Jean-Jaurès de Lens. Depuis, elle a porté plainte contre plusieurs personnes liées à l'établissement pour non-assistance à personne en danger et sera représentée par Me Frank Berton.
Avant le départ, Béatrice, la maman de Pauline, tient à lire un message devant les nombreux journalistes. « J'accepte toutes les démonstrations de sympathie et le soutien, mais surtout les témoignages qui peuvent être apportés à propos de ma petite crevette (...). Je ne reproche rien aux enfants qui ont vu les brimades et n'ont rien fait, mais maintenant il faut parler pour Pauline et pour nous, sa famille, pour qu'elle ne soit pas partie pour rien et qu'aucun autre enfant n'ait plus à subir cette souffrance. » Puis le cortège s'élance en silence pour parcourir plus d'un kilomètre, parfois interrompu par la famille qui souhaite à nouveau s'exprimer, par exemple pour un appel à témoignages. La mère d'une collégienne, qui s'était confiée dans nos colonnes il y a huit jours, racontait alors, publiquement cette fois, les problèmes que sa fille avait rencontrés au collège Jean-Jaurès, avant qu'elle la change d'établissement en septembre. En chemin, d'autres haltes sont initiées par la tête de cortège afin de poser devant les nombreux appareils photo et caméras.
Mais l'émotion laisse rapidement place à de nouvelles menaces de vengeance et accusations envers le collège, concernant une urne que le principal aurait refusé de rendre aux élèves responsables de la collecte au sein de l'établissement, d'après des proches. La grand-tante de Pauline a appelé les parents et élèves à un rassemblement devant l'établissement ce matin dès 8 heures.
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2012/01/12/article_un-millier-de-personnes-a-la-marche-pour.shtml
Avant le départ, Béatrice, la maman de Pauline, tient à lire un message devant les nombreux journalistes. « J'accepte toutes les démonstrations de sympathie et le soutien, mais surtout les témoignages qui peuvent être apportés à propos de ma petite crevette (...). Je ne reproche rien aux enfants qui ont vu les brimades et n'ont rien fait, mais maintenant il faut parler pour Pauline et pour nous, sa famille, pour qu'elle ne soit pas partie pour rien et qu'aucun autre enfant n'ait plus à subir cette souffrance. » Puis le cortège s'élance en silence pour parcourir plus d'un kilomètre, parfois interrompu par la famille qui souhaite à nouveau s'exprimer, par exemple pour un appel à témoignages. La mère d'une collégienne, qui s'était confiée dans nos colonnes il y a huit jours, racontait alors, publiquement cette fois, les problèmes que sa fille avait rencontrés au collège Jean-Jaurès, avant qu'elle la change d'établissement en septembre. En chemin, d'autres haltes sont initiées par la tête de cortège afin de poser devant les nombreux appareils photo et caméras.
« Au revoir Paupau ! »
Vers 15 heures, le cortège arrive devant le 30 de la rue Camphin, dans la paisible cité des Marronniers. Tous les volets sont fermés depuis le jour du drame. Un portrait géant de la petite Pauline trône sur le rebord de la fenêtre du salon. C'est là que le millier de personnes va défiler durant une demi-heure pour déposer les roses devant la banderole. Maxime, le cousin de Pauline, procède ensuite au compte à rebours : « On part de 9 car elle est née le 9, puis à zéro on lâche les ballons. » Des applaudissements, des « Au revoir Paupau ! » et de nombreuses larmes accompagnent les ballons de baudruche.Mais l'émotion laisse rapidement place à de nouvelles menaces de vengeance et accusations envers le collège, concernant une urne que le principal aurait refusé de rendre aux élèves responsables de la collecte au sein de l'établissement, d'après des proches. La grand-tante de Pauline a appelé les parents et élèves à un rassemblement devant l'établissement ce matin dès 8 heures.
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2012/01/12/article_un-millier-de-personnes-a-la-marche-pour.shtml
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