jeudi 19 janvier 2012

Elodie Kukik : Étranges coïncidences mais pourtant simple hasard

« Comment a-t-il croisé ma fille Élodie ? Comment l'a-t-il rencontré ? » Jacky Kulik ne peut s'empêcher de mener sa propre enquête. Il est aidé dans cela par des amis, de la famille qu'il a gardé à Monchy-Lagache. Dans cette petite commune de la Somme où Élodie Kulik a passé les quatorze premières années de sa vie. Une fois ses études secondaires terminées, la jeune femme est revenue dans la Somme où elle a décroché le poste de directrice d'agence de la Banque de Picardie à Péronne, à quelques kilomètres à peine donc d'où elle a passé son enfance. Un poste obtenu six mois avant d'être assassinée, le 10 janvier 2002. Son corps a été retrouvé à Tertry, dans les environs proches.
« Le juge a refusé de me donner le nom ni même la commune où habitait l'auteur décédé mais j'ai vite appris qu'il s'appelait Wiart et j'ai tout de suite fait le rapprochement. » Jacky Kulik, ancien postier, a toujours eu l'intime conviction que les assassins de sa fille étaient du coin et qu'Élodie Kulik les connaissait ou tout au moins les avaient déjà rencontrés.

« Je ne l'ai jamais vu »
Une famille Wiart est arrivée à Monchy-Lagache dans les années 80, trois enfants ont été scolarisés à l'école élémentaire du village. Les professeurs ont tout de suite fait le rapprochement également et ont cherché dans leurs souvenirs les plus anciens si parmi les petits il n'y avait pas un Grégory. Dans le village, d'ailleurs, la rumeur va bon train. Il se dit que « la pauvre Élodie a rencontré son assassin à l'école primaire ».
Nous avons retrouvé l'un des enfants de la famille Wiart qui a séjourné quelques années à Monchy-Lagache. Le fils aîné : Yannick Wiart. « Je me rappelle très bien d'Élodie. On était dans la même classe durant toute l'école primaire. Puis, une fois adulte, j'ai voulu un jour changer de banque. J'ai quitté La Poste et c'est comme ça que j'ai retrouvé Élodie. Elle est devenue ma banquière. Et pour tout vous dire, j'ai un demi-frère… Son prénom c'est Grégory ! Mais il ne porte pas le même nom de famille que moi. Lorsque j'ai entendu parler du rebondissement sur l'affaire Kulik, ça m'a vraiment fait une drôle d'impression. À ma connaissance, nous n'avons aucun lien avec les Wiart de ce Grégory dans l'Aisne. J'ai bien un autre frère, Guy, qui habite maintenant à côté de Saint-Quentin, mais c'est bien tout. »
Enfin Jacky Kulik a vu une photo du violeur de sa fille : « Je me suis dit que peut-être son visage allait me rappeler quelque chose mais j'en suis quasiment sûr: je ne l'ai jamais vu. »
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/etranges-coincidences-mais-pourtant-simple-hasard

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