Annonçant la décision, le président du tribunal a «remercié les salariés» et leur a souhaité «bonne chance».
Plusieurs centaines de salariés s’étaient massés devant le palais de justice, distribuant de faux «Paru vendu» titrant «Paru vendu liquidé».
Selon les représentants du personnel, la liquidation judiciaire de ces sociétés est la plus importante en France cette année.
«Ils nous ont menés en bateau jusqu’à la semaine dernière. Ils nous ont fait croire à une reprise», s’est indigné Laurent Pilliteri (délégué CGT pour Hebdoprint).
La Comareg explique la liquidation par «la migration du marché des petites annonces sur internet et la crise économique qui a réduit l’ensemble des investissements publicitaires dans l’emploi, l’immobilier, l’automobile.
Leader de la presse gratuite d’annonces, la Comareg était en redressement judiciaire depuis le 30 novembre 2010. Hebdoprint avait fait l’objet d’une procédure de sauvegarde.
Elles emploient respectivement 1.150 et 500 salariés, qui vont être licenciés. Un dernier plan de sauvegarde de l’emploi, lancé en février dernier pour sauver les sociétés, avait porté sur 758 suppressions de postes.
GHM avait indiqué vendredi dernier n’avoir reçu aucune «offre recevable de reprise» de son pôle de presse gratuite d’annonces, composé des deux sociétés.
Groupe Hersant Media, héritage aujourd’hui lointain de l’empire de Robert Hersant, contrôle actuellement quelque 27 titres de presse, deux chaînes de télévision locales et sept stations de radio.
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