La thèse du tir accidentel n’a pas été retenue. Et c’est bien pour « homicide volontaire » que Marc Mandel a été présenté à un juge, hier soir, pour l’ouverture d’une information judiciaire. Ce Monégasque de 39 ans, expert automobile en Principauté, est suspecté d’avoir tiré, vendredi soir, sur l’ancien compagnon de son épouse (lire nos précédentes éditions). Sa garde à vue a été prolongée.
Le Parquet n’a pas retenu les « violences ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner » : il lui est reproché d’avoir mortellement blessé au cou Pierre Torregrossa, également âgé de 39 ans, d’une balle de fusil à pompe.
Ce dernier qui a succombé, à ses blessures, à l’hôpital Saint-Roch de Nice, venait des Bouches-du-Rhône pour récupérer son fils de sept ans, malgré un différend persistant concernant la garde de cet enfant. En l’absence de la mère, du petit garçon et du bébé qu’elle venait d’avoir avec le suspect, un nouvel incident a éclaté. Insultes. Menaces. Puis le geste fatal.
Hier, au bout d’un chemin escarpé en pierre dominant Monaco, le voisinage de la route de La Turbie à Roquebrune-Cap-Martin, observait le plus grand mutisme. Mais quelques heures après les faits, les voisins confirmaient, sous l’anonymat, que les échanges étaient toujours tendus.
Marc Mandel a affirmé dans un premier temps aux enquêteurs que le coup était parti tout seul. Une thèse qui n’a – semble-t-il – pas été retenue par le juge. Seul témoin sur les lieux, le grand-père maternel de l’enfant a peut-être éclairé par ses déclarations les circonstances de la tragédie.http://www.nicematin.com/article/faits-divers/l%E2%80%99-homicide-volontaire-retenu-pour-le-drame-familial-a-roquebrune
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