Stéphane Moitoiret, qui a été condamné le 15 décembre 2011 par la cour d'Assises de l'Ain à la perpétuité pour l'assassinat du petit Valentin en juillet 2008 à Lagnieu, sera rejugé par la
cour d'assises d'appel du Rhône, a-t-on appris vendredi auprès de la Cour de cassation. C'est à la chambre criminelle de la Cour de cassation qu'il revient de désigner les cours d'assises d'appel. "Cette condamnation a été un coup de bambou et nous avons pris la décision de faire appel", avait déclaré l'un des avocats de Stéphane Moitoiret, Maître Franck Berton, à l'issue du verdict de la cour d'assises de l'Ain.
Noëlla Hégo, l'ancienne compagne de Moitoiret, condamnée à 18 ans de réclusion criminelle pour complicité, a également fait appel, ainsi que le parquet. Durant les neuf jours du procès, les avocats de Moitoiret avaient plaidé la "folie" de ce marginal de 42 ans, qui avait tué l'enfant de 42 coups de couteau, arguant que sa place n'était pas en prison mais dans un hôpital psychiatrique. "On a condamné à perpétuité un handicapé mental, dont quatre psychiatres de renom avaient considéré que son discernement était totalement aboli au moment des faits", avait notamment déclaré Maître Hubert Delarue.
cour d'assises d'appel du Rhône, a-t-on appris vendredi auprès de la Cour de cassation. C'est à la chambre criminelle de la Cour de cassation qu'il revient de désigner les cours d'assises d'appel. "Cette condamnation a été un coup de bambou et nous avons pris la décision de faire appel", avait déclaré l'un des avocats de Stéphane Moitoiret, Maître Franck Berton, à l'issue du verdict de la cour d'assises de l'Ain.
Noëlla Hégo, l'ancienne compagne de Moitoiret, condamnée à 18 ans de réclusion criminelle pour complicité, a également fait appel, ainsi que le parquet. Durant les neuf jours du procès, les avocats de Moitoiret avaient plaidé la "folie" de ce marginal de 42 ans, qui avait tué l'enfant de 42 coups de couteau, arguant que sa place n'était pas en prison mais dans un hôpital psychiatrique. "On a condamné à perpétuité un handicapé mental, dont quatre psychiatres de renom avaient considéré que son discernement était totalement aboli au moment des faits", avait notamment déclaré Maître Hubert Delarue.
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