mardi 31 janvier 2012

Suicide d'un garçon de 8 ans à Saint-Ouen

Un garçon de 8 ans s'est suicidé par pendaison mardi à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), a-t-on appris de sources concordantes. L'enfant s'est donné la mort à son domicile mardi après-midi, a indiqué le parquet de Bobigny. Il a été retrouvé par ses parents, qui sont très choqués, a ajouté une source policière. Les pompiers ont tenté, en vain, de le ranimer, a poursuivi cette source. Selon l'Inserm, 37 enfants et pré-adolescents de 5 à 14 ans se sont donné la mort en 2009.

Jardin d’acclimatation : après l’accident, la sécurité en question

«Son pronostic vital reste engagé. » Hier après-midi, près de 48 heures après le terrible accident, la fillette de 8 ans étranglée par son écharpe sur un manège du jardin d’Acclimatation (XVIe) se trouvait toujours dans le coma à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne). Son état, stationnaire, était toujours qualifié de très préoccupant.
Samedi à 15h30, cette petite fille avait pris place sur une moto miniature du Circuit 3000 (un manège pour bambins tournant à très faible vitesse) dans le parc d’attractions du bois de Boulogne Son foulard s’est enroulé dans le rail de traction des véhicules et la petite a été étouffée. Elle était déjà inconsciente quand le responsable de l’attraction, intrigué de voir la fillette couchée sur la moto, a arrêté le manège, deux minutes à peine après l’avoir mis en route.

Aucun poste de secours

Dès ce week-end, les experts de la police ont réalisé une inspection complète du Circuit 3000. « Elle a permis de mettre le manège hors de cause », rappelait hier une porte-parole de la direction du jardin d’Acclimatation. Plusieurs témoins du drame — qui ont été entendus au commissariat du XVIe arrondissement — refusent cependant de voir dans cet accident le simple résultat d’une fatalité.

« Comment se fait-il qu’aucun responsable du parc ne soit intervenu pour apporter les premiers soins à la fillette après l’accident? Il a fallu attendre l’arrivée (très rapide) des pompiers pour qu’elle soit médicalement prise en charge », s’étonne ainsi Henry, l’un des visiteurs du parc qui se trouvait à côté de l’attraction au moment des faits. Après l’arrêt du manège, plusieurs personnes s’étaient précipitées au secours de la fillette. Le responsable du manège (selon la direction du parc, c’est lui qui aurait coupé le foulard de la petite victime avec un couteau de cuisine récupéré à proximité) mais aussi plusieurs visiteurs dont un pompier en congé et une femme médecin, elle aussi en visite privée dans le parc, qui a fait du bouche-à-bouche à la fillette.

« En dehors de ces personnes, aucun employé du parc n’avait de compétence médicale pour intervenir », s’indigne un autre témoin en précisant que le jardin d’Acclimatation ne dispose d’aucun poste de secours. La direction du parc (qui reçoit près de 1,5 million de visiteurs par an) le confirme… Mais elle explique avoir un partenariat avec la Croix-Rouge présente en période de forte affluence (de mai à septembre).

« Nous avons également mis en place l’année dernière un programme de remise à niveau de nos employés au brevet national de secourisme. Mais ils ne peuvent intervenir que pour de la bobologie. En cas d’accident grave, nos procédures prévoient le recours aux pompiers. C’est plus rapide et plus efficace », insiste une porte-parole du jardin d’Acclimatation. Samedi, le premier véhicule de secours est arrivé six minutes après l’alerte. Un second équipage était sur place deux minutes plus tard et les médecins du Samu encore quatre minutes après… Le commissariat du XVIe a été chargé de la suite de l’enquête.

http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-75016/jardin-d-acclimatation-apres-l-accident-la-securite-en-question-31-01-2012-1838761.php

Drame social dans une entreprise

Un chauffagiste âgé de 51 ans est condamné à un an de prison ferme pour avoir menacé un cadre de son entreprise avec un couteau. À l'audience, l'employé raconte avoir subi un véritable harcèlement.
Le Wattrelosien l'admet : il a craqué. Vendredi dernier, dans son entreprise de Lys-lez-Lannoy, ce chauffagiste est arrivé furibond. Les témoins sont formels : Christophe T., 51 ans, était hors de lui, et a menacé un des cadres de son entreprise avec deux couteaux. « Je vais te saigner, si ça continue, il y aura un mort », aurait-il hurlé. Un collègue rapporte que Christophe a « rapproché la lame du visage » du cadre, et aurait assuré « qu'il flinguerait quelqu'un s'il était licencié ».
« Il ne me reste plus que le suicide »

Dans le box, Christophe a du mal à s'exprimer, alors que la présidente Nourith Reliquet cherche à en savoir plus sur les raisons de son geste.
« Pourquoi aviez-vous des couteaux sur vous ? Qu'aviez-vous l'intention de faire ? », questionne-t-elle. « Je ne sais pas » , répond Christophe, qui nie avoir menacé son supérieur avec le couteau. L'homme dit aussi ne pas se souvenir des menaces. « J'avais bu et j'avais pris des médicaments, c'est vrai que c'était une vraie bêtise », soupire-t-il.
Visiblement, l'altercation trouve son origine dans un entretien qui se serait déroulé la veille, et qui se serait mal passé d'après lui. « J'ai le dos bousillé, c'est reconnu comme une maladie professionnelle, mais ça fait deux ans que la direction me met sur une voie de garage pour m'écoeurer , affirme--t-il. J'ai saisi l'inspection du travail qui était passée le 20 janvier, c'est pour ça que j'ai eu cet entretien. » « Mais comment peut-on être sûr que vous ne recommencerez pas ? », interroge la présidente. « Vous savez, moi, j'ai tout perdu, il ne me reste plus que le suicide ».


Est-ce un « pétage de plombs » consécutif à un harcèlement au travail ? La substitut du procureur, Carole Pautrel, admet qu'« on peut entendre l'explication sur les brimades », mais estime que « les violences commises lui ont fait perdre ce statut de victime ». Et de mettre en avant le passif judiciaire de Christophe T., déjà condamné 12 fois. « Il est à bout. On ne voit pas comment on pourrait être assuré qu'il ne recommencera pas », martèle-t-elle, avant de réclamer l'application de la peine plancher (un an ferme) avec « possibilité d'assortir partiellement cette peine d'un sursis ».
C'est aussi ce que demande l'avocate de la défense, Me Fanny Olivier. « Quatre ans de brimades, c'est long ! Il a essayé de le faire constater par l'inspection du travail, en vain. Il faut écarter la peine-plancher, car au bout du compte, il n'y a pas eu de violences, juste des menaces. » Le tribunal sera plus sévère que ce que réclamait le parquet : Christophe écope d'un an de prison ferme

http://www.nordeclair.fr/Actualite/2012/01/31/drame-social-dans-une-entreprise.shtml

Péruwelz : tué à coups de hachette

Il allait fêter ses 29 ans. Dans la nuit de samedi à dimanche, un Péruwelzien a trouvé la mort, près de la Grand'Place, lors d'une rixe dont les causes restent à déterminer.
Il a été mortellement blessé, à coups de hachette. "L'enquête avance bien. La rencontre entre les auteurs et la victime n'est pas fortuite. Il n'est pas exclu que les agresseurs connaissaient leur victime", a indiqué dimanche soir M. Delhaye, substitut du procureur du Roi de Tournai. Au moment de son agression, Ludovic Neyts était en compagnie de trois autres personnes, un majeur et deux mineurs d'âge. Ceux-ci ont été intimés de quitter les lieux et se sont réfugiés dans une proche habitation où l'un d'eux réside. "Les témoins sont choqués et doivent être réentendus. Il y aurait de deux à trois auteurs, mais une seule arme a été utilisée. Les agresseurs sont de type européen", a aussi expliqué le substitut.
http://www.nordeclair.fr/Actualite/Depeches/2012/01/30/nef-1522330.shtml

Une motarde s’est tuée hier matin sur l’A9

Hier matin à 9 heures, une jeune femme qui roulait à moto sur l’A9, en direction de Nîmes, est soudainement sortie de route peu après Lunel. Elle est décédée malgré l’intervention des secours.
Aucun autre véhicule n’a été impliqué dans l’accident. Et la circulation était rétablie dès 11 h 30.

http://www.midilibre.fr/2012/01/30/dma-une-motarde-s-est-tuee-ce-matin-sur-l-a9,450762.php

lundi 30 janvier 2012

Dombasle-sur-Meurthe (54) : écrasé par une plaque de béton de trois tonnes

Ce matin vers 10 h 30, un ouvrier de 48 ans domicilié à Laneuveville-devant-Nancy, a trouvé la mort sur le chantier de la caserne des pompiers en construction à Dombasle, route de Sommerviller.
Deux techniciens s'affairaient à mettre en place des longrines en béton sur les fondations de la future caserne. Une de ces plaques d'un poids de 3 tonnes a glissé et a écrasé un ouvrier.
L'homme est resté coincé sous cette poutre en béton jusqu'à ce qu'une grue soit utilisée pour le dégager. À l'arrivée des pompiers et du Samu, l'ouvrier était encore conscient. Mais il a rapidement fait un arrêt cardiaque. Malgré les soins qui lui ont été prodigués sur place, le technicien n'a pas pu être ranimé.
Un autre ouvrier présent sur les lieux de l’accident n’a été que légèrement blessé. Une enquête a été immédiatement diligentée par la police pour connaître les causes exactes de cet accident mortel. Une cellule psychologique a été mise en place pour tout le personnel du chantier.

http://www.estrepublicain.fr/faits-divers/2012/01/30/ecrase-par-une-plaque-de-beton-de-trois-tonnes

La fillette étranglée entre la vie et la mort

La fillette de huit ans étranglée samedi par son écharpe coincée dans un manège au Jardin d'acclimatation à Paris se trouvait toujours lundi entre la vie et la mort, avec un "pronostic vital engagé", a-t-on appris de source policière. Son "état est (lundi) inchangé depuis dimanche", elle "est toujours entre la vie et la mort, est "dans le coma et son pronostic vital est toujours engagé", a précisé cette source. L'enquête est confiée au commissariat de police du XVIe arrondissement.

Samedi, vers 15h30, l'un des manèges tournait avec des enfants installés sur les mini-véhicules. L'écharpe que la victime portait autour de son cou s'est prise dans les rayons de la roue d'une des motos miniatures du manège et la fillette a été évacuée puis admise à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre.

Dans un communiqué, la direction du Jardin d'acclimatation, concessionnaire de la Ville de Paris qui est propriétaire de l'ensemble du site, a annoncé dimanche qu'"une expertise" était "en cours pour obtenir avec précision les raisons de cet accident".

Dimanche matin, le Jardin d'acclimation a ouvert ses portes à 10h00, mais l'ensemble des manèges restera fermé "jusqu'à nouvel ordre", selon la direction. Ce type d'accident est rarissime en France et ne s'était jamais produit au Jardin d'acclimatation, selon la direction.

Ouvert il y a 150 ans, le Jardin d'acclimatation s'étend sur une vingtaine d'hectares en lisière du Bois de Boulogne. En 2011, ce parc a accueilli 1,5 million de visiteurs. Il compte un espace avec le célèbre petit train désormais électrique - Grenelle de l'Environnement oblige -, les barques sur la Rivière enchantée et le Village des manèges, avec une vingtaine de carrousels et stands d'autos tamponneuses ou de jeux.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/30/97001-20120130FILWWW00440-la-fillette-etranglee-entre-la-vie-et-la-mort.php

Drame Furiani : aucun match le 5 mai

Dans un communiqué conjoint, la FFF et la LFP ont annoncé ce vendredi qu'aucune rencontre ne se jouerait le 5 mai 2012 en mémoire des victimes du drame de Furiani. Avec près de 38 000 signatures, la pétition lancée (http://www.petitionfuriani.com/) a donc porté ses fruits.
La Ligue n'a pas précisé quand serait jouée la 36e journée de la Ligue 1. L'option la plus probable reste un report au lundi 7 mai. L'OM sera en déplacement à St Etienne pour cette journée.
Rappelons que le 5 mai 1992, 18 personnes avaient trouvé la mort lors de l'effondrement d'une tribune au stade Furiani, avant le coup d'envoi de la demi-finale de Coupe de France entre Bastia et l'OM.

http://www.google.fr/url?url=http://www.lephoceen.fr/infos-om/actualite/drame-furiani-aucun-match-le-5-mai-94938&rct=j&sa=X&ei=8BYlT972G8aO8gPdkOjWBw&ved=0CDQQ-AsoADAA&q=drame&usg=AFQjCNFXWJFMP3aFOmuQqSfh75t_OlY84A

Suicide des jeunes : le cri d'alarme

Le courrier de l'association Phare enfants-parents doit n'être envoyé que la semaine prochaine, mais sa teneur est révélée dès ce week-end par Le Parisien. Adressé aux candidats à la présidentielle, il vise à les alerter, avant la journée nationale de prévention du suicide, le 7 février, sur le problème du suicide des jeunes.
L'association rappelle tout d'abord que le suicide est la deuxième cause de mortalité chez les moins de 24 ans, derrière les accidents de la route. "Et pourtant, le budget alloué à la Sécurité routière est 30 fois plus important", écrit-elle, alors que le nombre de suicides chez les jeunes de moins de 24 ans est en augmentation depuis 2007 : de 533 en 2007, le nombre de cas est passé à 556 en 2008, puis à 563 en 2009. Phare Enfants-Parents "demande aux candidats à l'élection présidentielle des engagements clairs et des objectifs ambitieux atteignables : passer de 563 à moins de 400 suicides par an en 2014, sur la population jeune de moins de 24 ans".
Il se suicide à 12 ans "par dépit amoureux"
"Quelles actions concrètes envisagez-vous en France pour diminuer le nombre de tentatives de suicide chez les jeunes ?", questionne encore l'association, rappelant des chiffres de Drees (statistiques des ministères sociaux) qui a recensé environ 50.000 tentatives de suicide par an chez les jeunes de moins de 24 ans.
"Nous voulons surtout alerter sur la précocité des suicides et des troubles psychiques", souligne en outre Thérèse Hannier, présidente de Phare et de l'Union nationale pour la prévention du suicide. "Selon les derniers chiffres qui remontent à 2009, on recense une trentaine de suicides par an chez les jeunes de moins de quinze ans. On ne constate pas une augmentation dans cette catégorie d'âge puisque les derniers pics (42 suicides) remontent à 1987 et 2000", explique-t-elle. "En revanche, les témoignages que nous recevons sur notre ligne d'écoute révèlent des passages à l'acte ou des troubles psychiques de plus en plus précoces", souligne-t-elle.
Le Parisien a ainsi recensé une dizaine de cas de suicides depuis le début de l'année chez les jeunes adolescents. Le dernier en date est celui d'un enfant de 12 ans qui se serait jeté sous un train mercredi soir à la gare d'Aix-en-Provence "par dépit amoureux".

dimanche 29 janvier 2012

Une marche blanche pour les trois jeunes décédés

Après une semaine éprouvante d'obsèques, c'est toute une cité qui a rendu hommage samedi matin à trois de ses jeunes, connus de tous, décédés le week-end dernier sur la route.

Cette minute de silence, ils la méritaient.» Ces quelques mots d'un jeune juché sur les marches de l'hôtel de ville de Roye, transformées en tapis de roses, auront été quasi les seuls prononcés hier matin.

Au-delà des paroles, c'est bien par la force des symboles que toute une cité a voulu traduire sa douleur.

Fleur à la main et T-shirts à l'effigie des victimes, plusieurs centaines de personnes ont entamé vers 9heures une marche blanche, depuis le collège Louis-Michel jusqu'au centre-ville, en hommage à Mickaël Dupont, Dylan Costa Vieira et Bernard Cleuet, décédés tragiquement le week-end dernier. «Nanard, Dylan, Micka, nous pensons à vous», pouvait-on lire ainsi sur une pancarte.

L'initiative spontanée, lancée depuis l'établissement scolaire où Dylan travaillait comme surveillant, a achevé dans cette région du Santerre une semaine éprouvante. Rythmée par des obsèques à Roye, Villers-lès-Roye et Carrépuis, qui ont rassemblé à chaque fois des centaines de personnes.

«Il faut dire que tout le monde se connaît et les connaissait ici. Dylan était perçu comme gentil, souriant et respecté», nous a confié une Royenne, alors que notre présence a suscité l'indisposition en tête de cortège. «Les enfants en particulier ont été secoués par leur disparition. Une cellule d'écoute psychologique est intervenue au collège assez vite. De nombreux messages ont circulé aussi via Facebook.»

Mobilisateur, le rassemblement n'aura pas été, hélas, une première à Roye. Il y a six ans, une autre marche blanche avait déjà eu lieu, à la suite d'un accident à Marchélepot. Et là encore, trois jeunes qui rentraient de boîte avaient perdu la vie. «On ne veut plus voir ces drames», s'est ému Olivier Spinelli, l'élu municipal chargé de la Jeunesse, en marge du rassemblement.

Un projet de navettes vers les discothèques


Décidé à agir, «nous allons mettre en place des navettes de nuit pour acheminer et ramener les jeunes qui vont en boîte sur Péronne, Albert et Amiens», annonce-t-il.

Dans un délai «rapide», ce service «à prix modique voire gratuit » fonctionnerait sur une vingtaine ou une trentaine de week-ends dans l'année. « Parce qu'on sait que les campagnes de prévention et la répression ne suffisent pas, cela rassurera les parents et redorera aussi le blason des établissements de nuit

Ces derniers seront d'ailleurs très vite invités à discuter du projet, pour qu'à Roye, le blanc ne soit plus à nouveau couleur de deuil.

http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Une-marche-blanche-pour-les-trois-jeunes-decedes

Il tue son ex beau-père en venant récupérer sa fille pour le week-end

Ce samedi matin vers 10h30, une dispute a éclaté entre un Genevois âgé de 32 ans et son ex beau-père. L'homme a alors sorti une arme de poing et fait feu à plusieurs reprises, touchant fatalement son ex-beau-père.
Le jeune père s'était présenté au domicile de son ex-amie pour récupérer sa fille de trois ans pour le week-end. Dans l'appartement, les parents de son ex-concubine étaient présents.
La centrale d'engagement de la police genevoise a été immédiatement alertée et le meurtrier présumé arrêté devant l'appartement par la patrouille. Malgré la rapidité des secours, la victime est décédée sur place.
Une enquête a été ouverte et diligentée par le Ministère public. Il s'agit du premier homicide à Genève pour l'année 2012.

http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2012/01/28/il-tue-son-ex-beau-pere-en-venant-recuperer-sa-fille-pour-le-week-end

Drame familial de Ploeren: le mari a étranglé sa femme

L’autopsie des corps du couple de quadragénaires retrouvés morts, jeudi matin, dans leur pavillon de Ploeren (Morbihan), près de Vannes (O.-F de vendredi) a confirmé que le mari avait étranglé son épouse avant de se donner la mort par pendaison dans la nuit.
L’enquête menée par la brigade de Vannes et la brigade de recherches se concentre sur les raisons de ce drame, notamment à travers l’audition des témoins. Le père de cette famille de trois enfants n’a pas laissé d’écrit pour expliquer son geste, mais le parquet de Vannes parle « d’un homme dépressif et de difficultés relationnelles au sein du couple ».

samedi 28 janvier 2012

Auxerre : un mineur de 14 ans se suicide

Un adolescent de 14 ans s’est en se pendant alors qu’il était accueilli dans un foyer de l’enfance à Auxerre (Yonne). Les faits remontent au 25 janvier. Ce jour-là, vers 20 h 30, le personnel encadrant de cet établissement alerte la police pour signaler la fugue d’un de leur pensionnaire. Des recherches sont rapidement organisées dans et autour de ce foyer
Vers 1 heure du matin, dans la nuit du 25 au 26 janvier, l’adolescent est retrouvé, pendu à un arbre dans le parc du foyer. Les policiers ont découvert sur la victime, une lettre où elle indiquait que «la vie était trop dure». Le jeune garçon avait été placé, sur décision de , depuis le mois de septembre 2011, dans cet établissement. Une a été ouverte

http://www.leparisien.fr/faits-divers/auxerre-un-mineur-de-14-ans-se-suicide-28-01-2012-1834134.php

Luc Chatel. Son épouse a été inhumée

Astrid Herrenschmidt, l'épouse de Luc Chatel, ministre de l'Education nationale, a été inhumée ce vendredi, après son suicide dimanche, selon le carnet du Figaro de ce samedi. "La cérémonie religieuse et l'inhumation ont eu lieu dans l'intimité familiale, le 27 janvier 2012, à Boulogne-Billancourt" (Hauts-de-Seine), est-il écrit.
Astrid Herrenschmidt, 45 ans, s'était pendue dimanche et son corps avait été retrouvé à son domicile de Boulogne-Billancourt. Appartenant à une grande famille alsacienne d'industriels, elle avait épousé Luc Chatel en 1991. Le couple avait quatre enfants.  


http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/luc-chatel-son-epouse-a-ete-inhumee-28-01-2012-1581809.php

Aix-en-Provence. A 12 ans, il se jette sous un train par dépit amoureux

Un jeune adolescent aixois a mis fin à ses jours mercredi soir en se jetant sous un train près de la gare TGV. D'après les premiers éléments de l'enquête et une information de La Provence, le collégien de 12 ans se serait suicidé à cause d'une rupture amoureuse.
C'est le choc dans les collèges des Prêcheurs et du Sacré-Coeur à Aix-en-Provence, où le jeune garçon, Oscar, a étudié depuis son arrivée en 2010 dans la ville. "C'était un garçon gentil et souriant, parfois un peu triste comme tous les ados", confie des proches du garçon. La famille ne s'est pas aperçu de sa détresse.
Pour le procureur, la piste du suicide par dépit amoureux est privilégiée : "Compte tenu des documents informatiques retrouvés, l'hypothèse du suicide est retenue même si l'enquête se poursuit". L'adolescent n'aurait pas supporté une rupture amoureuse.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/27/1271263-aix-en-provence-a-12-ans-il-se-jette-sous-un-train-par-depit-amoureux.html

vendredi 27 janvier 2012

Suspicion de meurtre suivi d'un suicide dans la maison familiale

Un drame s’est déroulé dans la nuit de mercredi à jeudi dans un lotissement de Ploeren (56), une commune située près de Vannes. Les corps sans vie d’un homme et d’une femme, âgés d’une quarantaine d’années, ont été découverts au petit matin, alors que leurs trois enfants, âgés de 7 à 14 ans, dormaient dans la maison.


Pour l'heure, le parquet de Vannes privilégie la thèse d’un meurtre commis par le père, qui se serait ensuite suicidé. Ce sont ses parents qui ont découvert le drame. Leur fils les avait apparemment appelés quelques heures plus tôt. "Il leur a demandé expressément de venir le rejoindre chez lui sans préciser pourquoi", a expliqué Aurore Carpentier, vice-procureur de Vannes. Ils ont alors découvert le corps de l'épouse, morte étranglée et du mari, pendu.

Un geste pour l'heure inexpliqué
Les enfants ont aussitôt été pris en charge par leurs grands-parents. Ils n'auraient rien vu ni entendu, selon le parquet de Vannes. D'après le parquet le mari n'aurait laissé aucune lettre expliquant son geste. "Les enquêteurs exploitent actuellement d'autres documents, trouvés dans la maison", a précisé Mme Carpentier. Les résultats de l'autopsie sont attendus ce vendredi.
http://www.letelegramme.com/local/morbihan/vannes-auray/cantonvannes/ploeren/ploeren-suspicion-de-meurtre-suivi-d-un-suicide-dans-la-maison-familiale-27-01-2012-1579494.php

Pau : hommages rendus au jardinier municipal tué par un arbre sur son lieu de travail

Un an après la mort de Jacques Gardère, un jardinier municipal de la Ville de Pau tué par la chute d'un arbre, alors qu'il prenait son service au dépôt Tissié, un hommage lui a été rendu ce matin, sur les lieux du drame.
Une cérémonie organisée par l'ex-épouse et le fils du défunt à laquelle a assisté une quarantaine de personnes : d'anciens collègues de la victime, des pompiers, mais également la députée-maire de Pau, Martine Lignières-Cassou.

Dans un émouvant discours, le fils de Jacques Gardère, un adolescent de 15 ans, a rappelé à quel point son père était attaché à la sécurité. « Il avait écrit que cet arbre était dangereux. Aujourd'hui, nous avons la sensation qu'il n'a pas été entendu », explique Florence Munoz-Barranco, l'ex-femme du jardinier.
Une information judiciaire est toujours en cours sur cette affaire, la justice cherchant à vérifier l'existence, ou non, d'éventuelles responsabilités dans cet accident. Une expertise de l'arbre a relevé des "négligences" dans son entretien. Présents aux côtés de la famille de Jacques Gardère, des représentants de la CFDT à la Ville se disent prêts à se constituer partie civile avec eux « si la procédure restait sans suite ». Une manière de peser « pour que de tels drames ne se reproduisent pas », explique le responsable du syndicat, Thierry Poey-Domenge. « Car les moyens nécessaires pour s'assurer de la sécurité du patrimoine arboré municipal qui compte plus de 25 000 arbres ne sont toujous pas mis en place », affirme le syndicaliste. Dans l'après-midi, une seconde cérémonie, organisée par la municipalité cette-fois-ci, sera l'occasion de rebaptiser le dépôt Tissié du nom de Jacques Gardère.
http://www.sudouest.fr/2012/01/26/pau-hommages-rendus-au-jardinier-municipal-tue-par-un-arbre-sur-son-lieu-de-travail-616194-4344.php

Créteil: suicide face au centre des impôts

Un quinquagénaire s'est suicidé d'une balle dans la tête aujourd'hui devant le centre des impôts de Créteil, a-t-on appris de sources policières.

Selon les premiers éléments de l'enquête, cet homme s'est rendu vers 14H30 au guichet du centre des impôts pour y remettre un mot sur lequel était écrit: "Vous voulez ma peau, vous l'avez". Il est ensuite ressorti du bâtiment, a sorti un revolver et s'est tiré une balle dans la tête. Il y avait six balles dans le revolver, a indiqué une des sources.

Le périmètre a été bouclé pour les constatations médico-légales d'usage.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/26/97001-20120126FILWWW00561-creteil-suicide-face-au-centre-des-impots.php

jeudi 26 janvier 2012

Une femme dans un état grave après avoir sauté dans la Deûle

Une femme âgée d'une soixantaine d'années s'est jetée hier matin dans la Deûle à Lille. Après avoir passé un quart d'heure dans l'eau, elle a été emmenée dans un état grave au CHR. Il s'agirait d'une tentative de suicide.

Originaire du quartier de Lille-Fives, cette dame de 65 ans s'est approchée du bord de la Deûle hier matin vers 10 h, à hauteur du pont du Ramponneau, le long de la façade de l'Esplanade à Lille. Elle se serait alors agenouillée avant de se jeter dans l'eau froide. Des techniciens de Transpole, qui effectuaient une mission de maintenance dans les environs, ont assisté à toute la scène. Dans un premier, temps, ils auraient tenté de secourir la dame pour la ramener au bord. Les secours ont été prévenus. Par la suite, un policier s'est jeté à l'eau, mais dans des conditions difficiles, il n'a pas réussi à sortir la victime.
Il faudra l'intervention d'une équipe de pompiers plongeurs pour la secourir. Au total, la victime aura passé quinze minutes dans l'eau et lorsqu'elle en est sortie, elle se trouvait en arrêt cardiaque. Au cours des tentatives de réanimation, le Samu a pu retrouver son pouls mais elle restait toujours inconsciente. Elle a été transférée d'urgence au CHR de Lille et son état était toujours préoccupant hier soir. L'enquête policière s'oriente clairement vers une tentative de suicide
http://www.nordeclair.fr/Actualite/2012/01/26/une-femme-dans-un-etat-grave-apres-avoir.shtml

Accident mortel à Conchy: le conducteur jugé en avril

Le scénario de l'accident, qui a coûté la vie à trois personnes samedi matin, se précise. Les cinq amis se seraient rendus dans un restaurant à Roye (Somme), où le conducteur a bu deux verres d'alcool, entre 20h30 et 1 heure. Les garçons se sont ensuite rendus dans une discothèque à Compiègne, où ils ont acheté une bouteille de whisky qu'ils ont partagée. Le conducteur en aurait bu deux verres, selon la procureur Ulrika Delaunay-Weiss. Le jeune homme qui conduisait ce soir-là avait donc un taux d'alcool de 0, 76 grammes; ce qui correspond à un taux contraventionnel.

Le conducteur s'est assoupi


Au début de l'enquête, il a été indiqué qu'il était également sous l'empire de stupéfiants. Les analyses montrent qu'il y avait 1,15nanogramme dans le sang, ce qui correspond à une consommation remontant au jeudi soir.

En état de choc, le conducteur n'a pu être entendu samedi matin, mais a demandé à l'être dimanche. Il a expliqué avoir pris le volant et s'être endormi une première fois. Constatant que ses amis dormaient à l'arrière il a, selon la procureure, ouvert le carreau, mis de la musique et est reparti. Un peu plus tard, alors qu'il se trouvait sur la route départementale 1017, le jeune homme a de nouveau somnolé. Il se trouve face à un platane, il braque sur la droite, la voiture percute l'arbre à l'arrière. Les passagers décèdent sur le coup. «Tout cela s'est passé en l'espace de huitsecondes», indique Ulrika Delaunay-Weiss.

Le jeune homme va être poursuivi pour homicide involontaire avec circonstances aggravantes: la conduite sous l'empire d'alcool et de stupéfiants et le défaut de maîtrise du véhicule. « Quatre facteurs ont contribué à cet accident: l'alcool, les stupéfiants, la fatigue et aussi une vitesse non adaptée. Il roulait à environ 80 sur cette route limitée à 90km/heure mais la chaussée était mouillée, et il faisait nuit», précise la procureur. Le procès aura lieu à Compiègne, le 3avril.
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Accident-mortel-a-Conchy-le-conducteur-juge-en-avril

Mézin (47) : un septuagénaire attaqué par deux chiens

Au 24 du mois, ce propriétaire de 78 ans s’est décidé à aller chez sa locataire récupérer le loyer de janvier pour le logement qu’il lui loue sur la commune de Mézin.
Une tentative de recouvrement qui s’est très mal soldée pour l’intéressé. Car si les occupants du logement n’étaient pas à leur domicile ce mardi vers 13h30, leurs deux molosses, des croisés de dogues argentins étaient bien là, dans le jardin. Au mordant malheur du propriétaire, attaqué par les deux bêtes.

Le septuagénaire a été projeté au sol et blessé à plusieurs reprises par les crocs des chiens qui ont visé les mains, le cou et visage.
La victime est parvenue à aller se réfugier chez un voisin d’où elle a avisé les secours qui l’ont évacuée vers les urgences hospitalières. Les gendarmes, qui ont ouvert une enquête, ont constaté que le carnet de vaccination de l’un des chiens n’était pas à jour. L’autre n’en avait même pas…
La mairie de Mézin devait prendre un arrêté afin de placer les chiens sous surveillance.
http://www.sudouest.fr/2012/01/24/mezin-47-un-septuagenaire-attaque-par-deux-chiens-614358-3764.php

Corps carbonisé : la thèse du suicide

L’attention d’un automobiliste qui circulait hier vers 18 h route de la Malpierre à Champigneulles, a été attirée par une voiture garée sur le bas-côté. L’habitacle était envahi de fumée.
Le témoin s’est approché du véhicule et a tenté d’extraire l’homme qui était à l’intérieur mais les portières étaient fermées par le verrouillage automatique. La voiture s’embrasait ensuite immédiatement.
Les pompiers ont pu circonscrire l’incendie mais il était trop tard pour venir en aide au conducteur installé au volant et porteur de sa ceinture de sécurité.
Hier soir vers 19 h, le corps carbonisé a été extrait de l’habitacle par les techniciens en investigation criminelle de la gendarmerie (TIC) qui, au préalable, avait réalisé de nombreux relevés et prélèvements sous le commandement du capitaine Ornato, adjoint au commandant de la Compagnie de gendarmerie de Nancy.
Laetitia Welter, substitut du procureur, s’est déplacée sur les lieux du drame. Le véhicule a pu être identifié. Il appartient à un habitant de la commune. Reste à confirmer formellement qu’il s’agit bien du propriétaire de la petite berline. D’après les premières investigations réalisées, la piste du suicide est privilégiée.
http://www.estrepublicain.fr/meurthe-et-moselle/2012/01/25/corps-carbonise-la-these-du-suicide

mercredi 25 janvier 2012

Une fillette de 11 ans retrouvée pendue

Une fillette de 11 ans a été retrouvée par sa mère pendue dans un jardin, mercredi à Challans, en Vendée, a-t-on appris auprès du parquet des Sables d'Olonnes.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de ce décès, qui pourrait être un suicide, a précisé le procureur des Sables d'Olonne, Thierry Dran. Une autopsie devait être pratiquée.

Une Belfortaine meurt asphyxiée

Il est environ 2 h, hier matin, lorsque des locataires de la première cage d’escalier de la plus haute tour des Résidences et du Territoire de Belfort, avec ses 19 étages, sont réveillés par une odeur de brûlé : un incendie dévaste l’appartement n° 23 au sixième étage du 1, rue de Madrid.
Quelques dizaines de minutes plus tôt, sa locataire, une Belfortaine de 53 ans, décidait de cuire des pâtes sur la gazinière. Pour patienter durant la cuisson, elle s’installe sur le canapé de son salon où elle s’assoupit. On ignore quel délai s’est déroulé jusqu’à ce que la fumée la réveille. Toujours est-il qu’elle tente de se lever pour éteindre le gaz mais il est trop tard.
Nadine Mathieu, intoxiquée par les fumées, s’effondre à terre, inanimée. C’est là qu’une vingtaine de pompiers la retrouve, après avoir forcé la porte de l’appartement. Ils tentent de la ranimer mais en vain. Les secours ont reçu de nombreux appels de locataires affolés. Une trentaine d’autres personnes incommodées par les fumées ont été examinées sur place
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/01/25/une-belfortaine-meurt-asphyxiee

Lille : une femme se jette dans la Deûle

Ce matin vers 10 heures, une femme de 55 ans s'est jetée dans la Deûle, Façade de l'Esplanade, au niveau du Pont du Ramponneau. Elle a été emmenée au CHR de Lille où elle est en cours de réanimation
D'après deux témoins, qui passaient en voiture, la femme était agenouillée au bord de la berge, seule. Le temps que le conducteur de la voiture fasse demi-tour, la femme était dans l'eau. Son sac à main est resté sur la berge.
Les pompiers sont intervenus, ainsi que les Sauveteurs aquatiques de Lomme. La femme est restée un quart d'heure sous l'eau. Une fois sortie de la Deûle par les plongeurs, elle était en arrêt cardiaque. Elle a été emmenée au CHR, où elle est en cours de réanimation.
Il semblerait qu'il s'agisse d'une tentative de suicide.

http://www.lavoixdunord.fr/actualite/L_info_en_continu/Metropole_Lilloise/2012/01/25/article_lille-une-femme-se-jette-dans-la-de-ucir.shtml

Chute mortelle dans un silo pour un ouvrier à La Rochelle

Un ouvrier de 21 ans a fait une chute mortelle de 20 mètres, hier en début de soirée, dans un silo en construction de l'unité de broyage de ciments Holcim, à la Pallice. L'accident s'est produit à 19 h 20, dans l'enceinte du Grand Port maritime de La Rochelle, sur le site de l'anse Saint-Marc. Une enquête de police a été ouverte pour en éclaircir les circonstances. La victime, salariée du groupe Eiffage, était domiciliée au Havre (Seine-Maritime).
Six autres ouvriers de l'entreprise étaient sur place. Ils n'ont pas été blessés, mais ont été évacués hors du périmètre du silo, dans les bungalows du chantier.

Extraire le corps du silo
Selon les éléments recueillis sur les lieux de l'accident, cet ouvrier travaillait au sommet du silo. Il évoluait sur (ou près) d'une poutre en béton qui constitue l'un des éléments d'un dôme qui est en cours de montage, élément de maçonnerie intérieure qui aurait été mise en place en fin de semaine dernière. Pour une raison encore inexpliquée, cette poutre aurait été précipitée vers le sol. Il était évoqué, sur place, la possibilité que l'ouvrier se serait assuré sur la poutre elle-même. L'un des nombreux points qui jalonneront l'enquête.
Vers 20 heures, les pompiers, et notamment une unité spécialisée dans les secours en milieu périlleux, s'employaient à sécuriser leur propre intervention, avant d'envisager de retirer le corps du silo. Des hommes suspendus au crochet de la grue du chantier pénétraient ainsi à l'intérieur de l'ouvrage, à la lueur de puissants projecteurs, ceux-là même qui autorisent habituellement la poursuite de ce chantier 24 heures sur 24.
Plusieurs personnes investies de l'autorité portuaire, judiciaire et de l'État étaient présentes sur place. La substitut du procureur de la République était attendue dans la soirée.
Un chantier d'envergure
À 50 mètres du silo, là où s'alignent les bureaux, salles de réunions et vestiaires du chantier, des ouvriers se regroupaient autour des dirigeants locaux d'Eiffage et d'Holcim. Ces derniers n'apportaient aucune information sur les faits.
Engagé au printemps dernier, le chantier de construction de l'unité de broyage de clinkers du groupe Holcim tourne depuis à plein régime. L'année 2012 devait marquer une étape importante des travaux, les premiers tests sur l'unité de production étant programmés pour l'année prochaine. Cette opération industrielle constitue l'un des pivots du développement du port, Holcim représente un potentiel de 500 000 tonnes sur le futur trafic portuaire, et occupe quatre des 11 hectares du site Saint-Marc.
http://www.sudouest.fr/2012/01/25/un-ouvrier-fait-une-chute-mortelle-614425-1391.php

Royan : tué sur le trottoir en plein centre-ville

C'est l'accident invraisemblable. Hier, vers 13 h 30, Paul Chaumont, 78 ans, qui marchait tranquillement sur le trottoir à l'angle des rues Pierre-Loti et Notre-Dame, à deux pas de la place Charles-de-Gaulle, a été fauché et tué par une voiture projetée hors de sa trajectoire à la suite d'une collision. Ce véhicule, une Seat Ibiza, conduite par un jeune homme de 19 ans domicilié au Gua, arrivait de la rue du 5-janvier-1945. Le conducteur n'a, semble-t-il, pas respecté la priorité quand un fourgon de livraison, arrivant de la rue Pierre-Loti, et par conséquent sur sa droite, a percuté la Seat de plein fouet.
Stupéfaction dans le quartier

La voiture, à bord de laquelle se trouvaient deux autres passagers de 19 et 17 ans, est partie en toupie pour terminer sa course à l'angle du carrefour, devant le magasin de chapeaux. Paul Chaumont se trouvait là, malheureusement. Il a été tué sur le coup.
Le conducteur de la voiture a été commotionné et transporté au service des urgences de l'hôpital où il est resté en observation. Les tests d'alcoolémie étaient négatifs. Les deux passagers, ainsi que le conducteur de la camionnette, sont indemnes.
Ce terrible accident a provoqué la stupéfaction dans le quartier royannais. Paul Chaumont, en effet, habitait avec son épouse avenue Gambetta. À une centaine de mètres seulement des lieux du drame.
http://www.sudouest.fr/2012/01/24/tue-sur-le-trottoir-en-plein-centre-ville-613462-1510.php

mardi 24 janvier 2012

Tragédie familiale à Combourg: 2 morts

Combourg (Ille-et-Vilaine) est endeuillée par une tragédie familiale qui a fait deux morts. Ce matin, peu après 2 heures, un homme d’une trentaine d’années s’est emparé d’une arme à feu avant de tirer sur sa mère et sa sœur handicapée.
Les victimes, âgée de 71 et 29 ans, ont été retrouvées mortellement touchées. Alerté par des voisins réveillés par les coups de feu, le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) de Saint-Malo a interpellé le tueur.
Aucun mobile ne pouvait expliquer son geste aux premières heures de l’enquête. La piste d’un double homicide lié à des troubles psychologiques n’est pas exclue


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/24/97001-20120124FILWWW00386-femme-et-fille-tuees-suspect-interpelle.php

Retrouvé inconscient sur les pistes, il décède à l’hôpital d’Annecy

Hier, en début d’après-midi, un homme a été retrouvé inconscient sur la piste bleue des Gettiers au Chinaillon, dans le domaine skiable du Grand-Bornand.
L’homme, qui pratiquait le snowboard, a été pris en charge par le service des pistes qui a fait appel à l’hélicoptère de la sécurité civile Dragon 74.?
L’homme de 42 ans, originaire d’Annecy a été médicalisé sur place par un urgentiste et transporté à l’hôpital d’Annecy, où il est malheureusement décédé dans l’après-midi.

http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2012/01/24/retrouve-inconscient-sur-les-pistes-il-decede-a-l-hopital-d-annecy

Un homme meurt, percuté par un train

Un jeune homme de 24 ans est mort percuté par un train hier soir, en gare de Bourron-Marlotte (Seine-et-Marne), a-t-on appris de source policière.

Selon les premiers éléments de l'enquête, le jeune homme a été percuté par le train, qui circulait à vive allure, alors qu'il traversait les voies ferrées, peu après 20H30. Il est mort sur le coup et son corps a été traîné sur plusieurs centaines de mètres. "Apparemment, il n'a pas vu ni entendu le train qui arrivait", a précisé la source policière. "Selon plusieurs témoins, il portait un casque audio sur les oreilles au moment de l'accident", a ajouté cette source.

Le commissariat de Nemours a été chargé de l'enquête.

http://www.lefigaro.fr/

lundi 23 janvier 2012

Un quatrième suicide au CHR de Lille

L'Agence régionale de santé a confirmé ce lundi après-midi qu'un agent hospitalier du CHR de Lille a mis fin à ses jours, dimanche. C'est le quatrième suicide au centre hospitalier lillois en moins de trois semaines.
Le CHRU de Lille affirme que les circonstances du décès de cet aide-soignant, ce dimanche, ne sont pas encore connues. Il s'agit du quatrième suicide en moins de trois semaines parmi les agents hospitaliers du CHR de Lille. Une enquête de police a été ouverte, tandis que le CHRU a entamé la semaine dernière une enquête administrative en lien avec le Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail.

De son côté, Xavier Bertrand, ministre du Travail, de l'emploi et de la santé, a diligenté une mission de l'Inspection générale des affaires sociales et a demandé à Annie Podeur, directrice générale de l'offre de soins, de se rendre sur place dès aujourd'hui. Un point presse est d'ailleurs organisé par l'ARS ce lundi après-midi en présence de la direction et d'Annie Podeur.
http://www.nordeclair.fr/Actualite/Depeches/2012/01/23/nouveau-suicide-chr-lille.shtml

Premier homicide de l'année en Corse

Un homme de 40 ans a été tué par balle lundi matin alors qu'il se trouvait au volant de son véhicule sur la commune de Brando (Haute-Corse), a-t-on appris de source proche de l'enquête. Les pompiers sont intervenus vers 11H30 pour ce qui semblait d'abord être un accident de la circulation, le véhicule ayant chuté dans un ravin à 40 mètres en contrebas. Mais les secours se sont ensuite rendus compte que l'homme portait des blessures par balles.
L'identité de la victime n'est pas encore connue, les constatations des enquêteurs venant de débuter. Le procureur est sur place.

La maison des deux femmes retrouvées mortes ravagée par le feu

 l'arrivée des pompiers, ce matin à 6 h, le toit de la maison venait de s'effondrer. Il aura fallu plus d'une heure aux 17 pompiers pour maîtriser le sinistre. La maison est entièrement détruite. Il ne reste que les murs. Le hasard semble s'acharner sur cette maison de la rue de la grève où jeudi dernier, les corps d'une mère et de sa fille (90 et 62 ans) avaient été retrouvés sans vie. L'autopsie avait conclu vendredi à une double mort naturelle. Quant au sinistre, l'électricité n'ayant pas été coupée, on peut penser qu'il est d'origine électrique.

http://www.letelegramme.com/local/finistere-sud/chateaulin-carhaix/lefaou/lefaou/le-faou-29-la-maison-des-deux-femmes-retrouvees-mortes-ravagee-par-le-feu-22-01-2012-1574051.php

dimanche 22 janvier 2012

Suicide de l'épouse de Luc Chatel

Astrid Herrenschmidt, épouse de Luc Chatel, ministre de l'Education nationale, s'est donné la mort ce matin, indiquent des sources policières, confirmées par le ministre dans une déclaration écrite à l'AFP.

"Luc Chatel confirme le drame personnel qui est survenu ce matin. Il demande le respect de sa vie privée pour ses enfants, sa famille, pour lui", a-t-il écrit dans une déclaration à l'AFP.

La femme de Luc Chatel s'est suicidée et son corps a été retrouvé pendu à son domicile de Boulogne-Billancourt, selon des sources policières. Astrid Herrenschmidt, qui appartenait à une grande famille alsacienne d'industriels, avait épousé Luc Chatel en 1991. Le couple avait quatre enfants.

Des examens sur le corps de la défunte sont programmés lundi. Des policiers municipaux étaient postés devant l'immeuble récent de Boulogne-Billancourt où résidait l'épouse du ministre, a constaté un journaliste de l'AFP.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/22/97001-20120122FILWWW00121-suicide-de-l-epouse-de-luc-chatel.php

Saint-Denis : deux enfants meurent dans un incendie

Deux enfants de 6 et 10 ans ont trouvé la mort aujourd'hui dans un incendie qui s'est déclaré dans un immeuble de Saint-Denis en Seine-Saint-Denis, selon une information de la chaîne BFMTV confirmée par la préfecture.

Le feu, sans doute d'origine accidentelle, a pris au 3e étage d'un petit immeuble situé rue Albert-Einstein, une artère de la cité Joliot-Curie, un ensemble datant des années 50 et située entre l'autoroute du Nord et la basilique de Saint-Denis.

Au mois 18 personnes ont été intoxiquées par l'incendie et plus de 150 évacuées. Selon RTL, le feu a été maîtrisé dès 11h et les pompiers seraient toujours sur place peu après midi.

Selon Stéphane Peu, le maire adjoint de Saint-Denis interrogé par BFMTV, une école va être ouverte pour accueillir les évacués et les personnes choquées. "On ignore si les enfants étaient seuls dans l'appartement" au moment de l'incendie, a dit l'élu sur BFMTV.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/01/22/01016-20120122ARTFIG00086-deux-enfants-meurent-dans-un-incendie-a-saint-denis.php

Deux enfants âgés de 6 ans et 10 ans ont péri, ce dimanche 22 janvier, dans un d’immeuble qui s’est déclaré, vers 10 heures, rue Albert-Einstein à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). D’importants moyens de secours ont été déployés pour circonscrire le sinistre dont l’origine n’a pas été déterminé.

 Près d’une vingtaine de personnes ont également été prises en charges par les pompiers après avoir inhalé des fumées toxiques. La police judiciaire a été saisie de l’enquête.

http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/saint-denis-deux-enfants-meurent-dans-un-incendie-22-01-2012-1823572.php

Tentative de suicide d'une lycéenne : un camarade témoigne

« La classe, c'est comme une famille. Jamais on aurait pu imaginer qu'elle puisse commettre un tel geste et tenter d'attenter à ses jours. On ne s'y attendait pas du tout. Pour nous, cela a été un véritable coup de massue », témoignait hier après-midi, visiblement choqué, Karim.
Ce jeune homme est délégué au sein du CVL (Conseil de vie lycéenne). Comme ses camarades de la classe de terminale ES (Économique et sociale), il fréquentait au quotidien la jeune lycéenne âgée de 17 ans qui, vendredi matin, a brusquement tenté de mettre fin à ses jours en se défenestrant depuis le troisième étage du lycée Georges Leygues de Villeneuve-sur-Lot.

« Il s'agit d'une bonne élève, certes réservée mais qui pour autant parlait avec tous les élèves de la classe. Jamais, dans ses propos ou son comportement on a pu déceler une quelconque faille. Et encore moins un profond désespoir. Si on avait pu sentir une faille en elle, on aurait tout tenté pour la soutenir », précise le jeune homme, la gorge nouée par l'émotion.
À l'instar sans doute de nombre de ses camarades de classe, Karim avoue être aujourd'hui profondément traumatisé par le geste de désespoir de la jeune fille. « C'est le symbole du profond mal être ressenti par de nombreux jeunes dans cette société. C'est aussi un appel au secours que personne n'a su percevoir », poursuit le jeune lycéen.
Aucun signe avant coureur
Tout indique en effet que la jeune fille, décrite comme une bonne élève, n'avait jusqu'alors au sein du lycée manifesté aucun signe inquiétant ou dépressif. Son soudain passage à l'acte, vendredi matin, s'est révélé d'autant plus violent et traumatisant pour l'ensemble des élèves qui la côtoyait quotidiennement et la communauté pédagogique.
D'où la mise en place immédiate au sein du lycée Georges Leygues, à l'initiative de l'inspection académique, d'une cellule de crise et de soutien psychologique. Une cellule qui a été maintenue sur place, samedi, bien que l'établissement scolaire ne prodiguait aucun cours. La structure réunissant médecin, infirmières et assistantes sociales sera même renforcée dès lundi prochain. « Afin que chacun puisse s'exprimer », précise le proviseur du lycée Georges Leygues, Guy Lauga-Cami.
La jeune victime, polytraumatisée, se trouvait toujours hier soir hospitalisée au CHR du Tripode, à Bordeaux, où elle a été placée en état de coma artificiel. En raison de la gravité de ses blessures, les médecins réservaient toujours leur diagnostic. « On espère tous avoir rapidement des nouvelles rassurantes et on fera tout pour l'accueillir dans les meilleures conditions », confiait hier Karim en guise de vœux. Un sentiment visiblement partagé par tous
http://www.sudouest.fr/2012/01/22/karim-on-n-a-rien-vu-venir-et-on-s-en-veut-612130-2780.php

Affaire Kulik : l'ex-compagne de Grégory Wiart témoigne

Dans ce commerce du Saint-Quentinois où travaille la famille de l’ex de Grégory, mercredi, c’était encore les larmes. Sous le choc, tous décident de raconter l’enfer qu’il a fait subir à son amie.

Le coup de massue, pour toute la famille, il y a deux jours. Lorsqu'avec une dizaine de personnes, ils ont été interrogés et ont vu leur ADN prélevé à la gendarmerie. Interrogés avec d'autres proches de Grégory Wiart, membres de sa famille à lui. Ils sont alors tombés des nues : « On n'aurait jamais cru que ça aurait été jusque-là », lâchent le frère et la mère.
Tous n'ont désormais qu'un objectif : protéger leur fille, leur sœur, l'ex-compagne de Grégory Wiart, celle qui reste la mère de leur enfant commun. Et surtout « le gamin ».
Depuis deux jours, elle est traquée par les journalistes chez elle, dans son petit village de la Somme. « Elle vit cloîtrée dans sa maison, elle ne sort plus, les journalistes l'attendent à la sortie de l'école. Pourtant, elle n'a rien à voir dans cette affaire ! »
Les coups de fil retentissent jusque dans leur commerce familial du Saint-Quentinois, où elle travaille habituellement. Mais les journalistes sont éconduits. En revanche, ses appels à elle rythment les journées. Sa mère et son frère l'écoutent, l'entourent. Le clan est soudé.

« Il la tabassait, l'enfermait dans le noir avec le bébé »
Mais la colère est là. « Quand je vois ceux qui le décrivent comme quelqu'un de gentil, je veux dire qui était vraiment cet homme », confie le frère.
Grégory Wiart a vécu un an avec sa sœur, confie-t-il. Très vite, elle est tombée enceinte. Mais la grossesse s'est avérée compliquée. Tant et si bien qu'en janvier 2002, le soir de la mort d'Elodie, la future maman se trouvait chez ses parents, alitée. « Elle ne sait pas ce qu'il a fait ce jour-là. »
Coup de fil. La jeune femme en larmes appelle au magasin. Sa mère la réconforte, joue l'intermédiaire, puis elle accepte de confier quelques mots en direct (ci-contre).
Sa maman, elle aussi, s'effondre. « Elle n'avait jamais dit du mal de lui. Mais il y a deux jours, quand elle a appris à la gendarmerie, elle a crié qu'il était une pourriture. »
Après la naissance de l'enfant, les choses se sont envenimées. Le frère reprend : « Un proche nous a dit de ne pas la laisser avec Grégory, qu'il était violent. On est allé la voir plus souvent. Et puis, il a commencé à être violent avec l'enfant. Là, on est allé la chercher. »
« Il la tabassait, l'a enfermée dans le noir, sans nourriture pour le petit. Le dernier Noël avec lui, il est sorti en la laissant enfermée dans la maison, en coupant l'électricité, et en emmenant son portable. Elle est restée dans le noir avec le petit. »

« Il m'a volé un chéquier et 7 000 euros »
Et la famille n'en finit plus de tout raconter. « Il m'a volé un chéquier et signé des chèques pour un montant de 7 000 euros », assène le frère. « Je suis allé le voir, il l'a reconnu. Il m'a remboursé en partie. » Les femmes ? « C'est bien simple, on a appris depuis qu'il allait voir une autre alors même que ma fille était enceinte », renchérit la mère.
Après la séparation, alors que son ex-compagne est partie refaire sa vie comme coiffeuse à Laon (où elle avait, comme Grégory, fait ses études au CFA), « il l'a même quelquefois suivie jusque devant chez elle ». Enfin, ce 1er novembre 2003, jour de cet accident qui lui a coûté la vie, allait-il la voir, comme cela a été écrit, ce soir-là, à Laon ? « Ils n'étaient plus ensemble depuis des mois. Il l'avait appelée dans la journée mais elle n'avait pas répondu. Avait-il quelque chose à lui dire et se rendait-il chez elle ? On ne le saura jamais. »
Aujourd'hui, concluent-ils tous ensemble, « elle commençait tout juste à se remettre, et voilà que ça nous tombe dessus ». Alors, pour eux, voilà qui était vraiment Grégory Wiart. « On a raconté tout ça aux enquêteurs, et encore plus. »

http://www.aisnenouvelle.fr/article/region/affaire-kulik-lex-compagne-de-gregory-wiart-temoigne

Deux jeunes en scooter tués par un train cette nuit

Un terrible accident est survenu hier soir, vers 23 h, entre un train et un scooter, à un passage à niveau de Baillargues (Héraut), entre Montpellier et Lunel. Les deux occupants du cyclomoteur, des jeunes individus dont l'identité n'est pour l'instant pas connue, ont perdu la vie.
Pulvérisé par un TER

Selon les premiers éléments de l'enquête de la gendarmerie de Lunel, un groupe de quatre personnes sur deux scooters attendait au passage à niveau qu'un train de marchandise passe. Mais ils n'ont pas voulu attendre que la barrière se relève et le premier deux-roues a franchi la voie ferrée alors qu'un second train, un TER qui se rendait à Montpellier, est soudainement arrivé.
Les deux premiers occupants ont réussi à l'éviter de justesse. Mais pas le second scooter qui a été pulvérisé par le train lancé, qui n'a pu s'arrêter que 800 m après l'impact, ne laissant aucune chance de survie aux deux jeunes. D'importants moyens de pompiers et de gendarmes devaient passer une bonne partie de la nuit sur les lieux du drame.
Déjà, au même endroit, voilà un an, un train avait percuté une voiture.
http://www.midilibre.fr/2012/01/21/deux-jeunes-en-scooter-tues-par-un-train-cette-nuit-a-baillargues-herault,446694.php

samedi 21 janvier 2012

Un millier de personnes aux obsèques de Marie-Jeanne

Près de sept mois après le meurtre de Marie-Jeanne Meyer, les obsèques de la jeune joggeuse de 17 ans, dont le corps carbonisé avait été retrouvé en juin 2011 en Ardèche, ont eu lieu samedi à Tournon-sur-Rhône, en présence d’un millier de personnes.
Plusieurs dizaines de jeunes ont pénétré dans l’église Saint-Julien de Tournon en tenant à la main une rose blanche. Le corps de la lycéenne avait été tardivement rendu à sa famille pour cause d’investigations médico-légales.
Une information judiciaire contre X pour homicide volontaire a été ouverte par le parquet d’Avignon en charge de l’affaire, qui reste encore non élucidée.
 

Villeneuve-sur-Lot : une élève se défenestre au lycée, son état est jugé sérieux

Vendredi matin, vers 9 h 30, une élève du lycée de Georges-Leygues a fait une tentative de suicide en se jetant par la fenêtre du troisième étage d'un des bâtiments de l'établissement de Villeneuve-sur-Lot. La jeune fille, âgée de 17 ans, a fait une chute d'une bonne dizaine de mètres. Souffrant de très nombreuses fractures, elle a été transportée dans un état très grave d'abord vers l'hôpital de Villeneuve puis transférée vers le tripode de Bordeaux. Ses parents sont à son chevet. Vendredi soir, son état était jugé sérieux mais il se serait amélioré sous toutes réserves. Les prochaines 24 heures pourraient être déterminantes.
Selon le proviseur du lycée Yves Lauga-Cami et l'inspectrice d'académie, Laurence Adeline qui s'est dépêchée sur place dans la matinée, la scène se serait déroulé ainsi : scolarisée en classe de terminale, section ES (économique et sociale), la lycéenne, domiciliée à Pujols, se rendait en cours quand elle décida de passer à l'acte. Deux élèves qui empruntaient le même couloir pour aller en cours l'ont alors aperçue, tandis qu'elle s'apprêtait à se jeter dans le vide, et ont aussitôt tenté de la retenir afin qu'elle ne saute pas. Un professeur appelé au secours se portait également sur les lieux. En vain, la jeune fille parvenait malgré tout à se défenestrer. Elle tombait à l'arrière du bâtiment, à l'écart de la cour de récréation.
voir la vidéo sur ce lien....
http://www.sudouest.fr/2012/01/21/une-eleve-se-defenestre-au-lycee-610898-647.php

L'hôpital Salengro du CHRU de Lille touché par trois suicides d'agent en deux semaines

Série noire au centre régional hospitalier universitaire de Lille. En deux semaines, ...

trois agents de l'hôpital Roger-Salengro se sont donné la mort. Le dernier, une aide-soignante de 25 ans retrouvée morte à son domicile, en début de semaine.
« Nous sommes en face d'une situation très particulière », constate Stéphane Jacob, directeur des ressources humaines, à propos de cette « succession de trois événements suicidaires sur une période courte ». Un comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) extraordinaire se réunit aujourd'hui pour examiner la situation. À la demande de la direction, précise Stéphane Jacob. À celle des syndicats, affirme Gamila Mestaoui.

« Tabou »

La secrétaire générale FO santé du CHRU ne décolère pas. « En trois ans, il y a eu beaucoup de suicides, mais on n'en parle pas, c'est tabou. Tout est bien caché au CHR. » Gamila Mestaoui décrit des équipes mises sous pression par une charge de travail croissante et une rigueur budgétaire étouffante. « Beaucoup d'agents sont sous antidépresseurs. Le vase est plein et, parfois, il y a la goutte de trop.
» Le syndrome France Télécom frappe-t-il l'un des premiers CHU de France ? Un syndicaliste le suggère, en précisant qu'« une autre enquête est en cours, conduite par l'un des seize autres CHSCT du CHRU, sur un autre salarié qui s'est suicidé il y a quelques mois ». Et d'ajouter, sur un ton d'évidence : « Il y a des rapports sociaux tendus. On doit faire plus avec moins. La responsabilité, elle est aussi dans le ministère qui attribue les budgets. » Des considérations qui relèvent, pour le directeur des ressources humaines, de l'amalgame. À propos des trois derniers suicides, Stéphane Jacob insiste : « Pour les deux premières personnes, il n'y a aucun doute : il n'y a aucun lien avec leur situation professionnelle. Pour la troisième, on recueille des éléments afin de mieux apprécier. » Une source syndicale confirme que les deux premières victimes ne rencontraient pas de difficultés connues au travail. Et la troisième ? La jeune femme, qui venait d'intégrer la fonction publique hospitalière, était encore en période de stage. Lundi après-midi, quelques heures avant son geste fatal, elle avait été reçue par son encadrement pour un « entretien d'évaluation classique », dixit Stéphane Jacob. Le cadre, aux dires d'un élu syndical, est aujourd'hui arrêté pour maladie
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2012/01/20/article_l-hopital-salengro-du-chru-de-lille-touc.shtml

vendredi 20 janvier 2012

Choc frontal mortel hier pour un pompier de Valence-d'Agen

Il est environ 14 h 50 sur la RD 927, la chaussée est légèrement rendue glissante par la pluie fine de la fin de matinée. Sur la ligne droite du Saula, presque à hauteur de l'embranchement conduisant aux gravières Lafitte, un véhicule Kangoo-Renault roule en direction de Montauban. Tout à coup pour une raison inconnue ce petit utilitaire quitte sa trajectoire, franchit la ligne blanche continue et va heurter de face un camion des transports Calberson. La violence de ce face à face est telle que la voiture rouge fait un demi -tour sur elle même et pulvérisée regagne son côté de circulation à l'envers. Et la cabine du poids-lourd se désolidarise du camion et tombe sur le bitume, en stoppant près du bas-côté droit. L'alerte est aussitôt donnée. Ce sont les pompiers de Lafrançaise qui sont les premiers sur place rejoints par leurs collègues de Montauban et du CODIS 82 (dont le lieutenant-colonel Louis-Marie Daoudal et le commandant Leczenski), et le maire de Lafrançaise, Patrick Soulhac. Les secouristes ne peuvent plus rien pour le conducteur de la voiture Jean-Noël Salon 59 ans, Major au centre de secours de Valence-d'Agen . Il a été tué sur le coup. Le chauffeur du camion, lui est blessé à l'épaule, médicalisé sur place par le SAMU 82 avant d'être dirigé sur le CH Montauban.

Malaise ?

L'accident et ses impacts sont tels que la circulation est coupée. Des déviations sont mises en place par les gendarmes del'EDSR et la BMO de Moissac. Elles seront activées jusque vers 18h30.le temps que les enquêteurs de la COB Lafrançaise-Caussade réalisent toutes leurs investigations avec en appui, le capitaine Didier Romieu adjoint au commandant de la compagnie de Montauban. Puis les services des routes du conseil général présents sur place dès l'annonce de l'accident, procèdent au nettoyage des chaussées et bas-côtés pour tout rendre au trafic en début de soirée. D'après les premiers éléments de l'enquête on pense que le pompier valencien a été victime d'un malaise. Carrien à cet endroit ne peut expliquer un écart de conduite : la vitesse est limitée à 70 km/h et la chaussée est séparée par une ligne blanche continue. Le chauffeur du camion, même en donnant un coup de volant à droite, n'a pu éviter le face à face mortel. Le deuxième cette année après celui de Nohic.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/20/1265488-choc-frontal-mortel-hier-pour-un-pompier-de-valence-d-agen.html

Saône-et-Loire : le monoxyde de carbone tue un couple et un enfant

Triste découverte pour les secours qui sont intervenus ce jeudi matin dans le village de Blanzy (Saône-et-Loire). Peu après 7 heures pompiers et policiers ont constaté le décès d'un couple et d'un enfant de 10 ans. En pénétrant dans l'habitation, trois policiers ont également été intoxiqués par ce gaz inodore. Les secours ont également découvert les cadavres de trois animaux domestiques. L' devra déterminer la cause du drame. Selon le site Creusot infos, un groupe électrogène pourrait en être à l'origine.

http://www.leparisien.fr/faits-divers/saone-et-loire-le-monoxyde-de-carbone-tue-un-couple-et-un-enfant-19-01-2012-1819139.php

jeudi 19 janvier 2012

Fauchée sur la RN 88, la victime stéphanoise sourde et muette est décédée

Dans la nuit de samedi à dimanche, à la suite d’une panne, une conductrice sourde et muette a appelé à la rescousse un ami par texto. Tous les deux avaient été percutés par un autre véhicule. La dame est décédée, ce matin, des suite de ses blessures.
Le drame était survenu dans la nuit de samedi à dimanche, à 1 h 35 sur la RN 88, dans le sens Saint-Etienne/Firminy, et plus exactement dans le virage de Montplaisir.
Une Stéphanoise de 47 ans, sourde et muette, tombe en panne avec sa Mégane. Elle envoie alors un texto à un ami âgé de 44 ans, Stéphanois également sourd muet, qui vient à son secours à bord d’une 306 qu’il gare devant elle sur la voie de droite de cet axe à grande circulation. Finalement, ils font appel à un dépanneur, par sms toujours. Hélas, ils n’ont pas le temps d’être secourus, et n’entendent pas arriver une Scenic dont le conducteur ne les voit pas et les percute très violemment.
Sous le choc, la dame se retrouve en arrêt cardiaque. Les secours parviennent à la ranimer. Elle est transportée à Lyon Sud tandis que l’autre blessé est conduit à l’hôpital Nord. Toutefois, le pronostic vital demeure engagé pour les deux.
Depuis, son état de santé ne s'était pas amélioré. Le décès est survenu ce matin. Quant à son ami, le pronostic vital reste engagé.
http://www.leprogres.fr/loire/2012/01/19/fauchee-sur-la-rn-88-la-victime-stephanoise-sourde-et-muette-est-decedee

Anne Alassane de MasterChef sort du silence après son terrible drame

Après la mort de ses deux enfants, qui ont péri dans un terrible incendie, le 2 janvier dernier, la lauréate de « MasterChef » 2010 s'exprime pour la première fois, sur Facebook. « Un petit mot pour remercier tous ceux qui nous ont envoyé des messages de soutien ou tout simplement qui ont pensé à nous dans ce grand malheur ! Cela m'aide au quotidien mais ce qui me renforce le plus c'est de travailler et de continuer à avancer pour ma famille, c'est pourquoi je vous annonce que l'auberge « La Pays'Anne » est rouverte depuis ce vendredi 13 janvier. Merci encore à tous pour votre soutien. »
La jeune femme a remercié avec ces quelques mots les milliers d'anonymes qui l'ont soutenue après le décès de deux de ses enfants, morts asphyxiés dans l'incendie de sa maison à Montauban. Le drame avait suscité une vive émotion dans toute la région, mais aussi auprès des candidats et de la production de l'émission

http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/19/1264578-montauban-anne-alassane-de-masterchef-sort-de-son-silence-apres-son-terrible-drame.html

Elodie Kukik : Étranges coïncidences mais pourtant simple hasard

« Comment a-t-il croisé ma fille Élodie ? Comment l'a-t-il rencontré ? » Jacky Kulik ne peut s'empêcher de mener sa propre enquête. Il est aidé dans cela par des amis, de la famille qu'il a gardé à Monchy-Lagache. Dans cette petite commune de la Somme où Élodie Kulik a passé les quatorze premières années de sa vie. Une fois ses études secondaires terminées, la jeune femme est revenue dans la Somme où elle a décroché le poste de directrice d'agence de la Banque de Picardie à Péronne, à quelques kilomètres à peine donc d'où elle a passé son enfance. Un poste obtenu six mois avant d'être assassinée, le 10 janvier 2002. Son corps a été retrouvé à Tertry, dans les environs proches.
« Le juge a refusé de me donner le nom ni même la commune où habitait l'auteur décédé mais j'ai vite appris qu'il s'appelait Wiart et j'ai tout de suite fait le rapprochement. » Jacky Kulik, ancien postier, a toujours eu l'intime conviction que les assassins de sa fille étaient du coin et qu'Élodie Kulik les connaissait ou tout au moins les avaient déjà rencontrés.

« Je ne l'ai jamais vu »
Une famille Wiart est arrivée à Monchy-Lagache dans les années 80, trois enfants ont été scolarisés à l'école élémentaire du village. Les professeurs ont tout de suite fait le rapprochement également et ont cherché dans leurs souvenirs les plus anciens si parmi les petits il n'y avait pas un Grégory. Dans le village, d'ailleurs, la rumeur va bon train. Il se dit que « la pauvre Élodie a rencontré son assassin à l'école primaire ».
Nous avons retrouvé l'un des enfants de la famille Wiart qui a séjourné quelques années à Monchy-Lagache. Le fils aîné : Yannick Wiart. « Je me rappelle très bien d'Élodie. On était dans la même classe durant toute l'école primaire. Puis, une fois adulte, j'ai voulu un jour changer de banque. J'ai quitté La Poste et c'est comme ça que j'ai retrouvé Élodie. Elle est devenue ma banquière. Et pour tout vous dire, j'ai un demi-frère… Son prénom c'est Grégory ! Mais il ne porte pas le même nom de famille que moi. Lorsque j'ai entendu parler du rebondissement sur l'affaire Kulik, ça m'a vraiment fait une drôle d'impression. À ma connaissance, nous n'avons aucun lien avec les Wiart de ce Grégory dans l'Aisne. J'ai bien un autre frère, Guy, qui habite maintenant à côté de Saint-Quentin, mais c'est bien tout. »
Enfin Jacky Kulik a vu une photo du violeur de sa fille : « Je me suis dit que peut-être son visage allait me rappeler quelque chose mais j'en suis quasiment sûr: je ne l'ai jamais vu. »
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/etranges-coincidences-mais-pourtant-simple-hasard

Un employé de mairie retrouvé pendu

Un employé de la mairie de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine) âgé de 48 ans a été retrouvé ce matin par l'un de ses collègues, mort pendu dans les sous-sol de l'Hôtel-de-ville, a-t-on appris de source policière.

L'homme a été découvert vers 09H15 par un agent communal qui lui a pratiqué un massage cardiaque sans parvenir à le ranimer, a expliqué cette source.
Le défunt aurait laissé des lettres, a ajouté cette source, sans donner davantage de précision.

Selon la mairie, le quadragénaire était "en congé maladie depuis plus d'un an suite à de graves difficultés personnelles". Il avait été reçu le 9 janvier par la direction des ressources humaines afin d'organiser sa reprise d'activité "dans le cadre d'un mi-temps thérapeutique" et lui proposer "un poste adapté à son état de santé"?

Une cellule d'aide psychologique a été mise en place à l'intention, notamment, des proches de l'agent décédé, a précisé la mairie. L'enquête confiée au commissariat de Clichy-la-Garenne devra permettre de déterminer les causes précises du geste de l'agent communal.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/18/97001-20120118FILWWW00602-un-employe-de-mairie-retrouve-pendu.php

mercredi 18 janvier 2012

Il y a un an, à La Bernerie, Laëtitia disparaissait

Les dates, les faits
La disparition, les recherches
18 janvier. Laëtitia Perrais, 18 ans, n’est pas rentrée de son travail, à La Bernerie, où elle est apprentie serveuse dans un hôtel-restaurant. Son scooter, clé sur le contact, et ses chaussures sont retrouvés tôt le lendemain matin. À une cinquantaine de mètres du domicile où elle vit, près de Pornic, dans une famille d’accueil, avec sa sœur jumelle. On présage déjà qu’il lui est arrivé quelque chose de grave. Les recherches commencent. Elles vont durer et se déployer sur un large périmètre, au sud et au nord de la Loire. On sonde les pièces d’eau du secteur. Pendant ce temps, l’enquête établit que la jeune femme s’était rendue, avec un homme de 31 ans, qu’elle connaît, dans un bar de La Bernerie, après son service. Et que, plus tard dans la nuit, elle a appelé un ami à qui elle a parlé d’un viol.
Le 1er février, des plongeurs de la gendarmerie découvrent la tête et les membres de Laëtitia, dans le plan d’eau du Trou Bleu, à Lavau-sur-Loire. Un endroit fréquenté par le suspect du meurtre. Dans les jours qui suivent, les pièces d’eau du site sont vidées pour tenter de retrouver le reste du corps de Laëtitia. Le 10 février, les recherches s’arrêtent ici, pour continuer ailleurs. Le buste de Laëtitia est introuvable. Le 5 avril, un nouveau site de recherches est exploré, à Savenay, autour et dans le lac. Le lendemain, ce sont les plages de La Bernerie qui sont ratissées…
Le 9 avril, à Port-Saint-Père, une femme repère une forme étrange flottant à la surface de l’étang de Briord. L’endroit n’avait pas encore été exploré par les plongeurs de la gendarmerie. L’autopsie pratiquée le lendemain confirme qu’il s’agit du buste de Laëtitia. « Cette découverte rendra le deuil de sa famille un peu moins douloureux », espère le maire de Port-Saint-Père qui s’est rendu sur les lieux. « Je pense aussi qu’elle sera source d’apaisement dans le Pays de Retz ».
Un suspect principal
20 janvier. Tony Meilhon est interpellé à Arthon-en-Retz. Il y vit, dans une caravane, sur un terrain appartenant à un cousin. Il a été identifié par des témoins qui l’ont vu à plusieurs reprises en compagnie de Laëtitia. Pendant l’interrogatoire, il admet une collision avec le scooter de la jeune femme et indique avoir jeté le corps dans la Loire. Le 22 janvier, il est mis en examen pour enlèvement suivi de mort. Il refuse l’assistance d’un avocat et se tait. Le 11 février, il est extrait de la maison d’arrêt de Rennes où il est détenu, pour être entendu, à Nantes, par les deux juges d’instruction en charge de l’enquête sur le meurtre de Laëtitia. Il reste totalement « mutique ».
Le 13 février, Tony Meilhon tente de se suicider dans sa cellule, en ingérant des produits ménagers. Il est placé le lendemain dans une unité pour malades difficiles, à Plouguernével, dans les Côtes-d’Armor. De retour en prison, il fait une nouvelle tentative de suicide le 29 mars, en absorbant des médicaments.
Le 3 mai, le cabinet de Me Dupond-Moretti, ténor du barreau, annonce qu’il défendra Tony Meilhon. Le meurtrier présumé de Laëtitia a décidé d’être assisté, ce qu’il avait toujours refusé jusque-là et réclame le ténor du barreau de Lille (défenseur de Jérôme Kerviel ou d’Yvan Colonna). Qui, finalement, déclinera. C’est le bâtonnier de Saint-Nazaire, Jacques Lambert, qui devient le défenseur de Tony Meilhon. Le 6 juin, ce dernier sort de son mutisme. Devant les juges d’instruction, il explique avoir eu un accident avec le scooter de Laëtitia et a « cru qu’elle était morte », relaie son avocat. Il l’a transportée jusque chez lui dans le coffre de sa voiture. La suite ? « Il ne l’explique pas. Il a eu un trou noir, sous l’effet conjugué de la drogue et de l’alcool. »
L’émotion
24 janvier. Les proches de Laëtitia organisent une marche à laquelle participent 300 personnes, au pied du pont de Saint-Nazaire. Des appels à témoin sont distribués aux automobilistes. Le 29 janvier, une marche blanche et silencieuse est organisée à La Bernerie. Un cortège de 2 000 personnes refait le dernier trajet connu de la jeune femme. Un lieu de recueillement est ouvert dans l’ancienne chapelle de l’hôpital où l’on peut déposer une fleur au pied d’un portrait de Laëtitia ou laisser un message sur un registre. Le 30 janvier, une autre marche, organisée cette fois par la famille biologique de Laëtitia, réunit 250 personnes à Nantes. Deux jours plus tard, 200 personnes se réunissent encore, pour une veillée de prière et de recueillement en l’église de La Bernerie.
31 janvier. La famille d’accueil de Laëtitia est reçue à l’Élysée. Le passé judiciaire du principal suspect est évoqué. « Des fautes ont été commises. Les responsables devront en répondre », leur promet le Président de la République. En visant la chaîne pénale, Nicolas Sarkozy déclenche une révolte sans précédent chez les magistrats nantais, puis dans toute la France.
Le 16 février, la sœur jumelle de la victime, Jessica, accompagne les époux Patron, à nouveau reçus à l’Élysée. Nicolas Sarkozy avait promis de les revoir, une fois bouclés les rapports d’inspection sur le suivi judiciaire de Tony Meilhon.
Le calvaire de Laëtitia
Le 31 mai, les résultats d’une trentaine d’expertises présentées aux familles d’accueil et biologique de Laëtitia éclairent les conditions dans lesquelles la jeune femme a été tuée. L’accident de scooter ne l’a pas tuée. Laëtitia a succombé après une incroyable série de coups portés au visage et de nombreuses blessures par arme blanche sur tout le corps avant d’être étranglée puis son corps démembré. Les experts mettent aussi en évidence le fait que la jeune femme avait consommé un peu d’alcool et de la cocaïne. Aucune trace de violences sexuelles n’a, en revanche, été relevée.
Le 21 juin, aucune contre-expertise n’ayant été opposée aux conclusions des médecins légistes et des experts en anatomopathologie, le permis d’inhumer de Laëtitia est enfin délivré.
Les funérailles, enfin
25 juin. Les obsèques de Laëtitia sont célébrées à La Bernerie. Cinq mois après son meurtre. 800 personnes sont là pour lui rendre un dernier hommage. Deux photos de la jeune femme ont été affichées de part et d’autre de l’entrée de l’église. Des haut-parleurs permettent à ceux qui sont restés à l’extérieur, de suivre la cérémonie. Franck Louvrier, conseiller en communication à l’Élysée, y assiste, porteur d’un message de Nicolas Sarkozy aux familles éprouvées par le drame.

Elle se tue en se jetant du 3e étage

Il s'agit d'un acte désespéré. Une jeune femme est décédée peu après s'être jetée de l'un des bâtiments du centre hospitalier d'Epernay. Les faits remontent au dimanche 8 janvier. La nuit précédente, vers minuit, la femme, âgée de 39 ans, se présente aux urgences de l'hôpital où elle passe plusieurs heures. Elle n'en sort qu'à midi le lendemain. Elle se rend alors au 3e étage du bâtiment médecine, force l'une des fenêtres et saute dans le vide. Blessée, la jeune femme décédera quelques heures plus tard.
Les faits sont confirmés par Laurent Schott, le directeur de l'hôpital. « Cette personne n'était pas hospitalisée dans le service d'où elle a chuté », insiste-t-il avant d'évoquer le traumatisme du personnel hospitalier. « Tout le monde a été choqué par ce drame et compatit à la peine de la famille. » Une cellule psychologique a d'ailleurs été mise en place.
Tenu au secret médical, le directeur n'évoquera pas les circonstances précises de cet acte, pas plus qu'il n'abordera les raisons de la présence de la jeune femme aux urgences. « Une enquête de police est actuellement en cours pour déterminer les causes de ce drame. »
Un fait semble certain pourtant, la jeune femme ne présentait pas de signes avant-coureurs laissant présager son geste fatal. « À l'hôpital d'Epernay, nous sommes particulièrement sensibilisés à la question du suicide, notamment au sein du Pôle Prévention Éducation Santé. » Mis en place depuis une dizaine d'années, ce pôle axe principalement son action sur la prévention, notamment autour de la thématique des addictions et du suicide.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/elle-se-tue-en-se-jetant-du-3e-etage