mercredi 31 août 2011

Drame familial en Corse

Une grande part de mystère entourait encore hier la découverte, la veille dans la station balnéaire d’Algajola (Haute-Corse), des cadavres de vacanciers originaires de Grenoble.
La mort des quatre membres d’une famille grenobloise semble avoir été provoquée par l’état dépressif du père qui aurait tué par balles son épouse et ses deux enfants avant de se suicider, selon les enquêteurs.
Une enquête en flagrance pour « assassinats suivis d’un suicide » a été ouverte par le parquet, a déclaré hier à Bastia le procureur de la République, Dominique Alzéari. Elle a été confiée aux sections de recherches de la gendarmerie de Corse, de Grenoble et de Paris, où résident certains membres de la famille, a précisé M. Alzéari.
Les corps de Stéphane Saada, 50 ans, de son épouse Corinne, 51 ans, de leur fille de 12 ans et de leur fils de 10 ans avaient été découverts lundi en fin d’après-midi dans un appartement du rez-de-chaussée d’une petite résidence de la station balnéaire d’Algajola, en Balagne (nord-ouest de la Corse).

Une lettre envoyée au sous-préfet

Les décès remonteraient à plusieurs jours, selon les premières constatations des spécialistes de l’identification criminelle. Les gendarmes ont trouvé sur place « une carabine et des médicaments », a dit le procureur sans autre précision. M. Alzéari a ajouté qu’une lettre du type de celle adressée au sous-préfet de Calvi par Stéphane Saada annonçant son intention de tuer les membres de sa famille et de se suicider avait aussi été trouvée dans l’appartement.
Dans sa missive datée de Grenoble et postée vendredi dernier à Calvi, cet ancien informaticien reconverti depuis un an dans la rénovation de logements sur le plateau du Vercors, près de Grenoble, « faisait état d’un état dépressif chronique et de difficultés personnelles et professionnelles ».
Corinne Saada était secrétaire à l’hôpital de La Tronche (Isère), près de Grenoble.
Son mari ne connaissait pas, ni professionnellement ni personnellement, le sous-préfet de Calvi, Stéphane Donnot. Le haut-fonctionnaire, qui a pris connaissance de la lettre lundi à 16 heures, a immédiatement fait effectuer des recherches par la gendarmerie, a indiqué M. Alzéari.
Il a ajouté que les autopsies des corps des quatre personnes qui ont été transférés à la morgue de Bastia seraient effectuées rapidement. Ces examens doivent notamment déterminer le type d’arme utilisée, la chronologie des décès et si la mort a été précédée ou non de la prise de médicaments.
Les gendarmes ont poursuivi hier l’enquête de voisinage à Algajola où la famille Saada occupait depuis une semaine environ un appartement de la résidence Capo Rosso, en bordure de plage, appartenant à la famille de l’épouse.
http://www.bienpublic.com/actualite/2011/08/31/drame-familial-en-corse

Un jeune marié se tue dans la rivière

Brice Bonnasis s'était marié il y a trois semaines. Il avait deux enfants en bas âge et déjà tout pour être heureux à seulement 32 ans. Malheureusement, les trois plus grands amours de sa vie ne l'ont pas vu rentrer à la maison hier soir, à l'Isle-Arné.
Brice était au volant de son véhicule d'entreprise, un utilitaire des Fleurons de Gascogne, quand il a effectué un tête-à-queue à la sortie d'un virage à gauche, aux environs de 19 heures, entre Castillon-Savès et Cazaux-Savès, juste après le pont du Loriot. « Il est parti en marche arrière droit dans la rivière, cinq mètres plus bas. C'est un conseiller municipal de Cazaux-Savès qui m'a prévenu », soupire Jean Lacroix, le maire de Castillon. Lui et son adjoint, Jean-Louis Ravera, ne comprennent pas comment cet accident a pu arriver. « Ce n'est pas du tout un endroit accidentogène. » L'enquête dirigée par le capitaine Muzzolini devra répondre à cette question. Quoi qu'il en soit, il a fallu dix-huit pompiers, dont six plongeurs venus de Cologne, Fleurance, Eauze et Auch, pour dégager le corps du malheureux, coincé dans la voiture immergée sur le toit. Seules les deux roues arrières du véhicule affleuraient. Une image que Jean Lacroix ne peut pas oublier, pas plus que les gendarmes qui ont détourné la circulation jusqu'à ce que la voiture soit sortie de la rivière à 21 h 50. Le choc est immense aussi pour la directrice des Fleurons de Gascogne, société basée à Samatan. Alertée très vite après l'accident, c'est elle qui a identifié la victime afin de prévenir la famille. Le décès de Brice Bonnasis porte à quinze le nombre des victimes de la route, cette année dans le Gers. Mais les statistiques sont bien peu de chose au regard de la peine immense causée à sa famille et à ses amis !
http://www.ladepeche.fr/article/2011/08/31/1156620-un-jeune-marie-se-tue-dans-le-saves.html

« Le meurtre de Rachelle ne doit pas être oublié »

Ils ne veulent pas que cette histoire passe inaperçue. C’est pourquoi les proches de Rachelle, une Meldoise de 30 ans dont le cadavre a été retrouvé découpé et calciné à Mareuil-lès-Meaux, ont décidé d’organiser une marche en sa mémoire, samedi . Le corps de la jeune femme avait été retrouvé le 16 août sur l’aqueduc souterrain de la Dhuys par des ouvriers venus entretenir l’ouvrage.
Munis de banderoles et de tee-shirts blancs, les proches de Rachelle partiront à 15 heures du bâtiment Aquitaine, à Beauval, où elle résidait. Le cortège rejoindra ensuite le restaurant KFC de Meaux, où la jeune femme était employée depuis mars 2010. « Au travail, on la surnommait notre petite maman, car, du haut de ses 30 ans, elle était un peu plus âgée que les autres et prenait soin de nous, raconte Maryama, 20 ans, l’une de ses collègues au KFC. Elle était extrêmement sociable, en aucun cas une personne à problèmes! »

D’origine ivoirienne, Rachelle semblait faire l’unanimité autour d’elle. « Si quelqu’un était absent, elle n’hésitait pas à se proposer pour le remplacer, même sur des horaires de travail en soirée », ajoute Caroline, une autre équipière du fast-food. Un lâcher de ballons sera effectué sur le parking du KFC, à l’issue de la marche.

« Il ne s’agit pas d’un banal fait divers, renchérit-on à l’association Ni putes ni soumises, qui participera à l’hommage. La mort de cette jeune femme ne doit pas tomber aux oubliettes. »

Du côté de l’enquête, menée par la direction régionale de la police judiciaire de Versailles (DRPJ), plusieurs zones d’ombre persistent. David, un homme de 33 ans, a été mis en examen par le parquet de Meaux vendredi soir et placé en détention. S’il reconnaît avoir découpé puis brûlé le corps de la victime, il nie l’avoir tuée. Egalement domicilié à Beauval, il connaissait bien Rachelle. « Ils se sont connus à l’association meldoise Horizon, qui regroupe des gens en difficulté, précise Yasmina, une ancienne collègue. David habitait Crégy-lès-Meaux avant de venir s’installer à Beauval il y a cinq ou six mois. »


Un deuxième homme est activement recherché


Selon des informations collectées par les amis de Rachelle, c’est la nuit précédant la découverte du corps que se serait noué le drame. « Rachelle et son compagnon Michel ont passé une soirée plutôt arrosée avec d’autres amis, dont David. Michel a rapidement quitté la fête », explique Yasmina, une amie.

Considérée comme une « fêtarde » par ses proches, Rachelle aurait quitté la soirée quelques heures plus tard… en compagnie de David. C’est ici que l’enquête piétine. Car le principal suspect, qui ne possède ni voiture ni permis, n’a probablement pas pu transporter seul le cadavre de la jeune femme. Un deuxième homme serait activement recherché par la DRPJ de Versailles.
http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/le-meurtre-de-rachelle-ne-doit-pas-etre-oublie-31-08-2011-1585463.php

Docteur Patrick Bauche: "Il y aura d'autres suicides"

Le suicide de l'ancien perchiste Pierre Quinon est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase qui trône dans son cabinet. Psychologue clinicien à Pontoise (Val-d'Oise), le Dr Patrick Bauche a fait du sport de haut niveau une spécialité, dressant un constat sans appel : chaque athlète traverse une période de dépression après sa carrière.

Le suicide de l'ancien perchiste Pierre Quinon est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase qui trône dans son cabinet. Psychologue clinicien à Pontoise (Val-d'Oise), le Dr Patrick Bauche a fait du sport de haut niveau une spécialité, dressant un constat sans appel : chaque athlète traverse une période de dépression après sa carrière. Conscient du travail de prévention qu'il reste à accomplir, il monte de nouveau au créneau contre les pouvoirs publics. Car selon lui, ces drames pourraient être évités. Entretien choc.

L'annonce de la mort de Pierre Quinon vous a-t-elle surpris ?

Non, malheureusement. Le champion olympique qui vend des poulets, même s'il n'y a pas de sous-métier, narcissiquement, c'est blessant. Il a eu sa médaille à 22 ans et à 26, on lui dit qu'il est à la retraite, alors que la vie, elle, commence... Ce n'est pas le premier et s'il n'y a pas une mobilisation des pouvoirs publics et des fédérations, il y en aura d'autres. Peut-être Teddy Riner : aujourd'hui tout va bien pour lui, mais dans dix ans...

Était-ce une fatalité ?

Tout sportif de haut niveau connaît un syndrome dépressif, quelle que soit la raison. C'est inévitable ! Ensuite, tout dépend comment il va y faire face. Pour Pierre Quinon, je ne garantis pas qu'il ne se serait pas suicidé s'il était venu consulter, mais on ne lui a peut-être pas proposé et on lui a donc enlevé une chance. J'ai appris qu'il avait découvert la peinture : ça aurait pu être un moyen de se sublimer autrement, mais apparemment, ça n'a pas suffi.

Un suicide reste un cas extrême. Mais les exemples de dépression ne manquent pas…

Il y en a toujours ! Regardez Marconnet (non sélectionné pour la Coupe du monde de rugby, Ndlr), il était larmoyant. Ça a été le moteur de sa vie, il a travaillé quinze ans pour ça et on lui dit qu'il reste à la maison parce qu'on a trouvé meilleur que lui... Même David Douillet, qui avait décidé l'arrêt de la pratique du judo, a été déprimé pendant six mois : il a dit qu'il était en panne de rêve. Ça résume très bien la chose.

Quel est le mécanisme de cette descente aux enfers ?

Le sportif a vécu des émotions intenses et uniques, que peu de gens vivent. C'est dur de redescendre sur terre. En d'autres termes, l'athlète existe à travers l'acte sportif extraordinaire. Quand il ne peut plus l'accomplir, il n'a plus d'identité. Tout mon travail consiste à faire émerger son identité propre.

À la fin d'une carrière, qu'est-ce qui se passe dans la tête d'un sportif ?

C'est un monde qui s'effondre ! Ça génère des chocs forts. Systématiquement, l'état du sportif est fragilisé. Il se trouve devant un vide béant, perdu et vulnérable. Or, on ne peut pas prendre le risque de laisser quelqu'un sortir d'un dispositif sans s'inquiéter de ce qu'il devient sur le plan psychique.

Les fédérations se sont-elles penchées sur ce problème ?

Non ! Et à chaque fois, je suis sidéré car elles s'étonnent dès qu'il y a un problème. Or, peu de choses ont été faites en matière de prévention. Pour ma thèse, j'avais contacté trente fédérations sportives. Cinq m'avaient répondu. On se heurte à un mur, elles ne veulent rien savoir.

Les sportifs viennent quand même vous voir...

Individuellement, par le biais du bouche à oreille. Car si l'athlète dit qu'il va consulter un psy, l'entraîneur ne va pas du tout apprécier. Il dira : « Toi, tu psychotes !» C'est mal vu.

Que proposez-vous concrètement ?

Il faudrait introduire le psychologue dans le staff technique, au même titre qu'un kiné ou un diététicien... Et que l'athlète puisse aller consulter librement dans des moments difficiles (sur le plan sportif, humain, émotionnel). Il s'agirait d'un accompagnement léger. Prenez un grand champion, il faut voir s'il n'y a pas un déséquilibre (affectif, psychique...) qui pourrait le mettre en danger.

N'est-ce pas déjà le travail des préparateurs mentaux ?

Je ne peux pas soutenir ça. Un préparateur mental n'a pas de cursus universitaire. Je n'ai aucune estime pour eux parce qu'ils ne travaillent que sur une partie de l'être humain. Leur objectif est d'augmenter la performance, en s'attaquant au symptôme : par exemple, faire descendre l'angoisse le jour du match. Mais ils n'ont pas les outils pour comprendre d'où vient l'angoisse. Or, si on en trouve l'origine, elle va chuter.

En consultation, qu'allez-vous chercher justement ?

Je ne vais pas chercher. J'écoute ce que le patient me dit. C'est mon travail en tant que psychanalyste. Ensuite, je relève un aspect ou deux sur la souffrance et on voit à quoi on va la rattacher. Ce qui m'intéresse, c'est l'être humain et son épanouissement en tant qu'homme. Or, les sportifs ont beaucoup de mal à parler. Ils ont des discours violents, masochistes, basés sur la performance. Alors, on leur dit : « Attendez, vous n'êtes pas qu'un coureur...» Je ne reçois pas un champion, je reçois un homme, une femme. Et j'amène des questions, pas seulement des réponses.

Peut-on étendre votre réflexion aux stars ou aux hommes politiques ?

Pas tout à fait. Car chez un athlète, la retraite sonne très tôt. L'autre grande différence, c'est que toute l'identité d'un athlète repose sur son corps. Et tant que ça marche, sur le plan fantasmatique, il est immortel, intouchable, indestructible... Or, ce corps, automatiquement, va vers la déchéance. Et le vieillissement est vécu comme la mort qui s'annonce. L'identité s'écroule.
http://www.google.com/url?sa=X&q=http://www.nicematin.com/article/athletisme/docteur-patrick-bauche-il-y-aura-dautres-suicides&ct=ga&cad=CAEQAhgAIAAoATAGOAZA_O_u8gRIAVAAWABiBWZyLVVT&cd=wAnCqEOgSHI&usg=AFQjCNF004f61jxHshnqO769dfJvafZFBg

mardi 30 août 2011

Un garçon de 11 ans se tue accidentellement avec un fusil de chasse

Jeudi, un garçon de 11 ans s'est tué accidentellement en maniant un fusil dans une caravane implantée sur un terrain occupé par des gens du voyage à Saint-Jean-de-Braye (Loiret), apprend-on aujourd'hui, de source policière.
Le jeune garçon a reçu une décharge de fusil de chasse dans l'abdomen, dans des circonstances encore mal définies, jeudi soir, dans la caravane de ses parents, sur un terrain occupé par une dizaine de véhicules appartenant à cette communauté.
Transporté à l'hôpital, il a succombé à ses blessures. L'autopsie, pratiquée vendredi, a révélé qu'il s'agissait d"un "geste accidentel rendant impossible l'intervention d'un tiers", selon la police. On ignore dans quelles circonstances l'enfant a eu accès à cette arme, qui appartient à ses parents, et a pu l'utiliser chargée.
Aucune poursuite ne devrait être engagée contre la famille de la victime, selon une source proche de l'enquête, confiée à la Sûreté départementale.

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/loiret-un-garcon-de-11-ans-se-tue-accidentellement-avec-un-fusil-de-chasse-30-08-2011-1414142.php

Crash de l’ULM : les premières clés du drame

Dix jours après l’accident mortel dans les Pyrénées-Orientales, le petit monde de l’ULM est à nouveau en deuil. Dimanche, en fin d’après-midi, sur le plateau du Larzac, deux hommes originaires de Saône-et-Loire ont perdu la vie à bord de ce type d’aéronef ultraléger. Le pilote et son passager, âgés respectivement de 62 et 46 ans, avaient décollé de l’aérodrome de Millau-Larzac depuis quelques minutes seulement lorsque leur ULM biplace, de type multi-axe (voilure fixe), est tombé à pic dans une forêt de sapins située à mi-chemin entre les hameaux de Montredon et des Homs, sur la commune de Nant. Quand les premiers témoins de la scène se sont attroupés autour de l’épave disloquée (Midi Libre d’hier), il était malheureusement trop tard.
L’appareil sortait de réparation Depuis, la brigade de gendarmerie des transports aériens (BGTA) et le BEA (Bureau d’enquête et d’analyse) de l’aviation civile tentent de comprendre les raisons qui ont conduit à cet accident tragique. La météo était bonne et la visibilité parfaite. Faut-il alors envisager un problème technique ? Ou privilégier l’erreur humaine ? Selon les éléments recueillis hier, l’engin, récemment endommagé à cause d’un mauvais atterrissage, était entreposé depuis quelques jours dans un hangar de l’aérodrome larzacien. Au cours de la semaine passée, un mécanicien de la région s’était chargé de le “remonter” et de procéder à la mise en croix des ailes. Dimanche soir, après de nombreux vols d’essais concluants, les deux pilotes bourguignons étaient décidés à le ramener chez eux par les airs, à Macon (71).

Or, peu de temps avant que l’appareil ne décroche au-dessus du plateau, l’équipage aurait émis un message radio expliquant faire machine arrière à la suite d’une panne de moteur. Ce qui, d’après Claude Peyre, moniteur d’ULM et président du club Les Ailes du Viaduc, n’est pas une fatalité. "C’est une situation toujours délicate mais on apprend aux pilotes à y faire face, notamment en s’entraînant à se poser sans moteur. D’habitude, ça se termine dans un champ. On verra bien ce que dira l’enquête, conclut le spécialiste, mais la situation a peut-être été mal gérée."
http://www.midilibre.fr/2011/08/29/crash-de-l-ulm-en-aveyron-les-premieres-cles-du-drame,378952.php

Tarn : un bébé meurt dans une piscine

Un garçon de 22 mois est mort aujourd'hui à Sérénac (Tarn) en tombant dans la piscine parentale en construction mais contenant un peu d'eau de pluie au fond, a-t-on appris auprès des services de secours.

Ayant échappé à la vigilance de ses parents l'enfant est tombé au fond de la piscine qui n'avait pas encore été mise en eau mais dont le fond était recouvert d'une couche formée par les eaux des pluies récentes.

L'enfant "semble s'être assommé. Une enquête est en cours afin de déterminer les causes exactes du décès: le coup ou la noyade", a expliqué à une correspondante de l’AFP une source proche de l’enquête. Les secours n’ont pu ranimer l’enfant qui était en arrêt cardiaque.

En juin dans le même département un bébé de 19 mois s'était noyé dans une piscine gonflable à Rabastens. Sur 41 noyades mortelles survenues dans des piscines privées pendant l'été 2009, 17 concernaient des enfants âgés de plusieurs mois à cinq ans, selon une étude de l'institut national de veille sanitaire réalisée entre juin et septembre 2009.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/08/29/97001-20110829FILWWW00620-tarn-un-bebe-meurt-dans-une-piscine.php

Le cri du coeur d'une mère

Une mère éprouvée par un drame familial qui a coûté la vie à deux de ses enfants, en mai dernier, dans le Centre-du-Québec, lance un cri du coeur, espérant enfin recouvrer la garde de son seul fils survivant.

Ce matin-là, elle se présentera au palais de justice dans l'espoir de se voir accorder la garde complète du fils unique qu'il lui reste.

Avant la tragédie, la garde des trois enfants était sous la responsabilité de la Direction de la protection de la jeunesse, qui avait statué que le père de famille allait s'occuper à temps plein des trois enfants, et ce, malgré l'opposition de la mère des enfants, de qui il était séparé.

Après avoir tué deux d'entre eux, le père a finalement mis fin à ses jours. Depuis, la mère tente désespérément d'obtenir la garde légale de son fils survivant, tout en déplorant que la DPJ lui mette des bâtons dans les roues.

Un coup de poignard dans le dos

Un rapport psychosocial remis à la mère recommande que l'enfant continue de demeurer chez sa cousine au cours des six prochains mois.

Depuis le 9 août dernier, la maman pouvait voir son fils sans supervision. Or, la DPJ dit avoir été alarmée par de récents comportements de cette dernière, qui aurait eu des propos durs à l'endroit de l'ancienne avocate du père de ses enfants.

«Ces événements (...) démontrent qu'elle demeure fragile et très impulsive lorsqu'une situation lui rappelle l'événement tragique», est-il inscrit dans le document qui vient d'être remis à la mère.

«En lisant les recommandations, je suis tombée des nues, lance-t-elle. C'était un coup de poignard dans le dos.»

Trois ans de procédures infernales

Même si elle avait été approchée par plusieurs médias pour exprimer ce qu'elle a traversé durant ses trois années de procédures infernales avec la DPJ, la mère éprouvée avait gardé le silence.

Toutefois, le dernier rapport des intervenants a fait déborder le vase.

«Je peux comprendre que le juge ait préféré me donner un temps de répit après la tragédie. J'ai pris soin de moi. Je vois un psychologue. Je m'entraîne. Il y a plein de gens qui s'occupent de moi. Je suis très bien entourée. (...) J'ai toujours su aller chercher de l'aide quand c'était le temps et c'est l'exemple que je veux donner à mon fils», relate celle qui est fatiguée de se battre contre le système.

Vivre un deuil en paix

Comme on lui reproche essentiellement son manque de contrôle, elle apprend, un jour à la fois, à mieux gérer ses émotions.

Maintenant, elle se sent prête à partager sa vie au quotidien avec son enfant.

«On veut juste vivre notre deuil ensemble et avoir la paix. Nous sommes les seuls à nous comprendre dans cette épreuve», souffle-t-elle.

Entre-temps, cette infirmière de profession affirme être entourée d'enfants.

«J'ai plus à offrir que n'importe quelle famille d'accueil», croit celle qui garde régulièrement les enfants de ses proches.

«J'ai confiance que le juge va comprendre la situation. Il y a déjà eu assez de drames comme ça», conclut-elle.
http://www.google.com/url?sa=X&q=http://fr.canoe.ca/infos/societe/archives/2011/08/20110829-050704.html&ct=ga&cad=CAEQAhgAIAAoATAEOARA_O_u8gRIAVAAWABiBWZyLVVT&cd=wAnCqEOgSHI&usg=AFQjCNHieexQy320NlBLzHnswX10tD9qxQ

lundi 29 août 2011

Quatre morts dans un drame familial en Corse

Ils étaient en vacances à Algajola, en Haute-Corse. Les cadavres de quatre membres d'une famille (les parents et deux enfants) ont été découverts lundi après-midi dans cette station balnéaire de l'île de Beauté.

Selon nos informations, il s'agirait d'un drame familial, le père, originaire de l'Isère, ayant tué par arme à feu trois de ses proches avant de se suicider en retournant l'arme contre lui. "Il avait fait parvenir un courrier au sous-préfet de Calviannonçant qu'il allait mettre un terme à ses jours et à ceux de sa famille", selon les enquêteurs cités par Reuters.

Les gendarmes de la brigade de recherche de Calvi ont été alertés vers 17 heures : les cadavres, retrouvés dans l'appartement loué par le couple, étaient en "état de décomposition avancée", selon un secouriste.

Brésil - Ricardo dans un état grave

L'état de Ricardo inquiète. D'après le premier bulletin médical, l'ancien entraîneur du PSG, de Bordeaux et de Monaco, dont la tension a atteint 19/12 a eu un AVC avec une hémorragie vers la fin du match entre Vasco et Flamengo. Il respire avec l'aide d'appareils. Ricardo a subi une intervention de trois heures pour réduire l'hématome. Le président du club, Roberto Dinamite, s'est rendu à l'hôpital Pasteur, dans la zone nord de Rio, pour apporter son soutien à la famille de l'entraîneur.
"Les nouvelles ne sont pas très bonnes"
«Sa condition est inquiétante, a déclaré le docteur du club brésilien, Clovis Munhoz, après l'opération. Le premier traitement est un traitement chirurgical pour arrêter l'hémorragie, donc il y a une possibilité minime que le tissu cérébral soit atteint". "Sa vie est en danger, a-t-il toutefois reconnu. Les nouvelles ne sont pas très bonnes, car le précédent malaise qu’il avait fait il y a quelques mois a laissé des traces". En effet, l'année dernière lorsqu'il dirigeait le Sao Paulo, Ricardo Gomes avait déjà été victime d'un petit AVC et hospitalisé à l'issue d'un match contre Palmeiras.
Dimanche après-midi, Vasco et Flamengo ont fait match nul 0 à 0, lors de la 19è journée du championnat brésilien de première division. Flamengo est 2e et Vasco 4e au classement général.
http://fr.wrs.yahoo.com/_ylt=A1f4bVZzzFtOJIgAMDej6414;_ylu=X3oDMTExZ281dWU3BHNlYwNzcgRwb3MDMQRjb2xvA3VrbAR2dGlkAwRsA1dTMQ--/SIG=13mjqo1g8/EXP=1314725363/**http%3A//www.eurosport.fr/football/bresil/2010/ricardo-dans-un-etat-grave_sto2925257/flashnews.shtml

Poursuivi par la police, il meurt dans un accident en scooter

Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de cette affaire. Un jeune homme est décédé, dans la nuit de dimanche à lundi à Neuilly-sur-Seine, dans les Hauts-de-Seine, après un accident survenu durant une course poursuite en scooter avec la police, a-t-on appris de source policière. Selon les tout premiers éléments de l'enquête, le jeune homme, âgé de 30 ans ans et domicilié à Clichy-La-Garenne, a "refusé d'obtempérer" à un contrôle de police "après avoir commis de nombreuses infractions" peu avant et, juché sur un scooter de société, a été poursuivi par celle-ci.

Vers 2h lundi, toujours selon la même source, il a brûlé un feu rouge à Neuilly-sur-Seine, à l'angle du boulevard du Général-Leclerc et du Pont du Maréchal-Juin, et percuté un automobiliste qui était passé au vert. Il a été tué quasiment sur le coup à la suite de cet accident. Il n'a pu être réanimé à l'arrivée des secours. La victime, selon la police, était commune de ses services pour notamment une "conduite d'un véhicule malgré une annulation du permis de conduire". L'automobiliste n'a pas été blessé mais est "choqué".

Drames de la route : deux nouveaux morts hier soir et ce matin en Loire-Atlantique

Un cycliste âgé de 53 ans est décédé dans une collision avec une voiture ce lundi matin, à Saint-Sulpice-des-Landes. Le drame est survenu à 11 h 45 au lieu-dit le Vieux Bourg, dans des circonstances qui restent à déterminer. Choquées, la conductrice de l’automobile ainsi que sa passagère ont été transportées à l’hôpital de Châteaubriant.
La série noire se poursuit sur les routes du département. Dimanche soir, vers 21 h 30, cours Kennedy à Nantes, un choc frontal entre une voiture et une moto a fait également un mort. Le pilote du deux-roues, un homme de 50 ans domicilié à Indre, est décédé sur place. Les policiers invitent toute personne ayant été témoin de cet accident à se mettre en relation avec la brigade accidents au 02 53 46 70 41 ou au 02 53 46 70 98.

Société Générale : suicide de 2 salariés en août sur leur lieu de travail

Après un fort recul de son action en Bourse, consécutif à des rumeurs de faillite ces dernières semaines, la Société générale fait face à une nouvelle tragédie, humaine cette fois : deux salariés de la banque se sont suicidés au mois d'août sur leur lieu de travail. Une information révélée par Le Parisien et confirmée lundi par la direction du groupe. "Nous avons appris avec grande tristesse le décès de ces deux collaborateurs", a déclaré une porte-parole, tout en précisant qu'à ce stade, "aucun élément ne permet de lier ces drames à l'environnement professionnel".
Le premier suicide a eu lieu le 9 août dernier sur le site de Schiltigheim, près de Strasbourg, et concernait un salarié qui travaillait dans les services informatiques du centre monétique du groupe. Le second a eu lieu le 24 août dans les locaux de la Société Générale de Val de Fontenay à Fontenay-sous-Bois, dans le Val-de-Marne. Evoquant "deux gestes extrêmement choquants", un responsable de la CFDT du groupe a précisé que le premier salarié s'est jeté de la terrasse de l'immeuble à la mi-journée et le second s'est pendu dans un local technique dans l'après-midi. Agés respectivement de 49 ans et 58 ans, les deux hommes n'auraient pas laissé de message expliquant les raisons de leur geste.
"Les effectifs sont comprimés"
Selon la direction du groupe, une enquête de police est en cours dans les deux cas et le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) a également ouvert une enquête sur le site de Fontenay-sous-Bois. La direction précise avoir mis en place dès début 2008 un programme de prévention et de gestion du stress au travail avec l'ensemble des acteurs de l'entreprise, et souligne que le groupe dispose d'un observatoire du stress depuis janvier 2009.

De son côté, la CFDT a affirmé avoir saisi les CHSCT des deux sites pour "déclencher des enquêtes de façon à vérifier si ces gestes sont liés ou non aux conditions de travail", que le syndicat dit dénoncer depuis longtemps, notamment car "les effectifs ne cessent d'être comprimés en raison des départs naturels". La Société Générale emploie quelque 150.000 personnes dans le monde dont 40% en France.