jeudi 28 février 2013

Lorraine : deux morts sur un chantier de la centrale de Cattenom

Deux ouvriers ont été tués et un autre gravement blessé par la chute d'une nacelle lors de travaux de maintenance dans la tranche 4, actuellement à l'arrêt, de la centrale de Cattenom (Moselle). Selon le Républicain Lorrain qui cite les pompiers, la nacelle, fixée à 4 mètres de hauteur, serait tombée sur les trois hommes dans ce qui semble être un .

La direction a écarté tout risque pour la population. Pour l'instant, elle préfère parler d'une «chute de hauteur», ne sachant pas avec précision comment l'accident avec la nacelle s'est déroulé.

«La tranche 4 de la centrale de Cattenom est à l'arrêt depuis le début du mois de février pour une durée totale de trois mois. Des ingénieurs doivent vérifier les installations de l'unité, vieille de vingt ans. Des travaux qui sont destinés à obtenir une nouvelle autorisation d'exploitation pour les dix prochaines années», rapporte
le site luxembourgeois de «L'essentiel».

Selon Wort.lu, les trois salariés venaient de deux entreprises prestataires différentes.

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&frm=1&source=newssearch&cd=1&cad=rja&ved=0CDAQ-AsoATAA&url=http%3A%2F%2Fwww.leparisien.fr%2Ffaits-divers%2Florraine-deux-morts-sur-un-chantier-de-la-centrale-de-cattenom-28-02-2013-2606325.php&ei=PqAvUcTpEqac0AX4mIHADg&usg=AFQjCNFAYBE3JmxWKM_UJ-rR5C3DqEVq-g&sig2=l9ROIz4QwzOzIeQBCGK1ug&bvm=bv.43148975,d.d2k

La Poste : suicide d'un cadre

Un nouveau drame serait intervenu au sein du groupe La Poste : selon nos informations, un cadre du service de la communication du groupe se serait lundi 25 février à son domicile. Agé de 51 ans, Nicolas C. travaillait de longue date au sein du groupe. Il était notamment en charge de la communication interne de l’entreprise (magazine mensuel des postiers, publications régionales. Le syndicat , majoritaire, a soulevé ce jeudi matin, lors d’un Conseil d’administration, la question du lien éventuel de ce drame avec les conditions de travail. «Cette personne croulait sous la charge de travail», a déclaré Bernard Dupin, secrétaire général de la CGT pour La Poste. «Nous ne pouvons pas accpeter que M. Bailly, le de la Poste, se contente d’évoquer des drames personnels et familiaux où la dimension du travail est inexistante», a-t-il poursuivi.

Sollicitée, la direction de la Poste confirme ce décès. «Nous avons perdu un collègue proche. Sa disparition nous touche profondément, car c’était quelqu’un d’enthousiaste et chaleureux. Nous sommes tous atterrés et abasourdis», témoignait-on ce jeudi matin au siège du groupe. La direction, en revanche, qui ne confirme pas le suicide, n’établit par conséquent aucun lien éventuel entre ce drame et l’environnement de travail de ce cadre.


http://www.leparisien.fr/economie/la-poste-suicide-d-un-cadre-dirigeant-28-02-2013-2605989.php

Salies-de-Béarn (64) : un ouvrier meurt écrasé sur un chantier

Le drame s’est produit vers 9 h 30 hier matin. Un employé de la société CMB basée à Puyoô travaillait sur un chantier situé boulevard de la Clabotte à Salies-de-Béarn où un cabinet dentaire doit prendre place.
Agé de 39 ans et domicilié dans la cité du sel, Koknettin Saka, originaire de Turquie s’apprêtait à démolir un mur quand ce dernier lui est tombé dessus. L’ouvrier aurait reçu un énorme bloc sur la tête d’une hauteur de 1,5 mètres et d’une largeur de près de six mètres. Une chute qui a heureusement épargné ses collègues qui travaillaient à ses côtés.

Le malheureux est décédé une heure plus tard sur place des suites de ses blessures en dépit de l’intervention des pompiers et du Smur. D’après les premiers éléments de l’enquête menée par les gendarmes de la communauté de brigades de Salies-de-Béarn, l’ouvrier devait entourer avec une sangle le mur avant de le faire écrouler avec une pelle.
Auditions et enquête
Le parquet de Pau et l’inspection du travail ont été avisés.
Koknettin Saka était marié à une Salisienne depuis 2003. Le couple avait un petit garçon âgé de 7 ans.
Une cérémonie s’est tenue à 15 heures hier après-midi au funérarium de Salies-de-Béarn. « C’est terrible et très brutal, résumait, hier, le maire Claude Serres-Cousiné qui souhaitait immédiatement mettre un terme aux rumeurs avançant que l’ouvrier n’était pas en règle. Ce sera ensuite à la famille de décider si elle rapatrie ou non le corps dans son pays d’origine. »
Les gendarmes de la communauté de brigade de Salies ont procédé à des auditions et ont ouvert une enquête pour connaître les raisons précises de l’éboulement du mur et donc du décès de l’ouvrier.

http://www.sudouest.fr/2013/02/28/mort-sur-un-chantier-979913-4398.php

AIZECOURT-LE-HAUT (80) Voiture contre camion, accident mortel sur la RD917

Mercredi soir, vers de 20 heures, un accident mortel s'est produit sur la route départementale 917, sur la commune de Aizecourt-le-Haut, près de Péronne (Somme).

Une voiture et un poids lourd se sont percutés.

L'automobiliste a été pris en charge dans un état grave et hospitalisé.

Le conducteur de la voiture, âgé d'une soixantaine d'année est décédé durant la nuit à l'hôpital des suites de ses blessures.

Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances du drame

http://www.courrier-picard.fr/courrier/Picardie-Express/Voiture-contre-camion-accident-mortel-sur-la-RD917

Choc frontal : le conducteur s'est-il endormi ?

Violent face-à-face hier vers 14 heures entre Château-Thierry et Montmirail. Le bilan est lourd : un mort et deux blessés. Des analyses toxicologiques sont en cours. Les premières constatations laissent à penser que le chauffeur de la voiturette se serait endormi.
Hier, un Marnais de 57 ans a trouvé la mort lors d'un terrible accident de la route. Son véhicule sans permis a percuté de plein fouet une autre voiture, avec deux personnes à l'intérieur. Cette collision frontale s'est produite vers 14 heures, dans l'Aisne, sur la départementale 1, entre Château-Thierry et Montmirail, à hauteur de la commune de Fontenelle-en-Brie.
L'accident a eu lieu dans une ligne droite, en pleine journée et sur une route sèche. Le conducteur de la voiturette, résidant à Montmirail, revenait de Château-Thierry, après sa journée de travail chez FM Logistic.
En face, un homme et une femme circulaient à bord d'une Citroën Xantia. Ces deux quinquagénaires se dirigeaient visiblement vers la gare de la cité des Fables. Le conducteur de ce second véhicule, domicilié à Montmirail accompagnait la femme, qui habite à Paris. Difficile, hier soir, d'expliquer la façon dont les deux véhicules sont entrés en collision. À première vue, la voiturette se serait déportée sur la voie à sa gauche. Son conducteur semble s'être endormi.
Les secours n'ont rien pu faire
Le choc fut d'une extrême violence. Les secours ont été rapidement avertis, mais, à leur arrivée sur place, il n'y avait plus rien à faire pour le quinquagénaire au volant de la voiturette. Le Smur de Château-Thierry, ainsi que les pompiers de la cité des Fables et ceux de Viels-Maisons ont pris en charge les deux occupants de la voiture d'en face. Légèrement blessés selon les premiers examens, l'homme et la femme ont été transportés au centre hospitalier de Château-Thierry.
Le temps de l'intervention des secours, la circulation a été coupée dans les deux sens. Les agents de la voirie départementale, ainsi que les gendarmes de la compagnie et du peloton motorisé de Château-Thierry, en présence du capitaine Patrice Leleu, ont géré cette interruption de trafic.
Vers 15 h 30, une voie de circulation a pu être libérée. Après l'évacuation des deux carcasses, la route a été rendue aux automobilistes. Une enquête a été ouverte afin d'établir avec précisions les circonstances de la collision. La tâche a été confiée à la brigade territoriale de Château-Thierry. De nombreuses constatations ont été effectuées, et des analyses toxicologiques sont en cours.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/choc-frontal-le-conducteur-sest-il-endormi

Dignes-les-Bains: Il tente de s’immoler par le feu pour obtenir des papiers

L’homme a menacé de mettre le feu à la préfecture car son dossier était incomplet...
Un homme âgé de 49 ans a tenté de s’immoler par le feu devant la préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, à Dignes-les-Bains, ce mercredi, rapporte le Dauphiné Libéré. Il a été conduit au centre hospitalier.
L’homme, d'origine marocaine, domicilié non loin de Dignes-les-Bains et présent en France depuis une dizaine d’années, a voulu s’indigner contre le blocage de ses démarches pour renouveler son titre de séjour en France. Il s’est présenté au guichet de la préfecture sans rendez-vous, en début d’après-midi, afin de remplacer son titre de séjour provisoire, valable jusqu’au 11 mars, par une carte de résident de longue validité.

Un geste incompréhensible

«Il était titulaire d’un récépissé valable jusqu’au 11 mars mais son passeport marocain était périmé depuis 2011. Faute de passeport en cours de validité, son dossier était incomplet», a précisé une source proche du dossier à l’AFP. Mais aucun élément ne s’oppose a priori au renouvellement de son titre de séjour, ce qui rend son geste incompréhensible.
Le personnel a donné l’alerte après que l’homme, pris de colère, a menacé de mettre le feu à la préfecture avec un bidon d’essence, avant de s’enfuir.

Sur le parking

Les policiers ont alors envoyé un signalement aux stations services. Une des patrouilles parties à sa recherche l’a finalement retrouvé vers 15 heures dans son véhicule stationné sur le parking de la préfecture.
C’est à l’approche des fonctionnaires que l’homme est sorti de sa voiture et s’est aspergé d’essence un briquet à la main, relate le quotidien. Après l’avoir maîtrisé, les forces de l’ordre ont conduit le forcené au centre hospitalier

http://www.20minutes.fr/societe/1109815-dignes-les-bains-tente-simmoler-feu-obtenir-papiers

Auch. Les obsèques du docteur Pierre Carlier célébrées hier

Les obsèques du docteur Pierre Carlier ont été célébrées hier après-midi en la cathédrale Sainte-Marie, à Auch. Né le 2 mai 1919 dans le Nord de la France, Pierre Carlier a fait son internat de médecine à l'hôpital de Strasbourg. Il les achèvera en zone libre, à Clermont-Ferrand, et s'engagera dans la résistance. C'est par hasard que Pierre Carlier s'installe à Auch, après avoir répondu à une demande de remplacement à la clinique du docteur Lescale. C'est cet établissement qu'il rachète dans les années soixante. Grâce à son obstination et l'aide précieuse de son épouse, il transformera au fil des ans cette clinique d'une douzaine de lits en établissement accueillant une trentaine de spécialités médicales et une centaine de lits d'hospitalisation. Pendant toute sa carrière, Pierre Carlier continuera d'exercer parallèlement une activité publique de chirurgien en tant que chef de service à temps partiel à l'hôpital d'Auch. Sa longue retraite lui a permis de donner libre cours à sa passion pour la voile et le voyage. La clinique Carlier, désormais baptisée Polyclinique de Gascogne, a été vendue en 2007 au groupe Vitalia. Hommage fut rendu hier à ce médecin qui a marqué la vie de la Cité.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/27/1570751-les-obseques-de-pierre-carlier-celebrees-hier.html

mercredi 27 février 2013

Un homme a été heurté par un train de marchandises ce matin à 6 h 15, à hauteur de la rue des Champs à Sessenheim
Le piéton — un habitant de la localité âgé de 67 ans — est décédé sur place malgré l’intervention des pompiers de Bischwiller, de Soufflenheim, de Haguenau et de la commune. Le trafic de la ligne Strasbourg-Lauterbourg a été stoppé le temps de l’intervention. Les gendarmes de Drusenheim sont chargés de l’enquête : la thèse du suicide semble privilégiée.

http://www.dna.fr/actualite/2013/02/27/collision-mortelle-sur-la-voie-ferree

Une pensionnaire meurt dans l'incendie de sa maison de retraite à Neuilly-sur-Seine

Une femme de 94 est décédée, mercredi, dans l'incendie de sa maison de retraite à Neuilly-sur-Seine, dans les Hauts-de-Seine. Le feu, d'origine indéterminée, a pris dans son studio.
Son corps a été retrouvé sur son lit, grièvement brûlé. Une femme de 94 ans est décédée mercredi dans l'incendie d'une maison de retraite à Neuilly-sur-Seine, dans les Hauts-de-Seine, a indiqué une source policière.
Le feu, d'origine indéterminée, a pris dans le studio de la nonagénaire située au sixième étage de la résidence pour personnes âgées qui en compte dix.
Vingt-trois personnes ont dû être évacuées le temps de l'intervention des pompiers. Six personnes, incommodées par les fumées, ont été conduites dans un hôpital.
 
 

Collision avec un train à Bussac-Forêt (17) : le véhicule a été traîné sur plus de 300 mètres

Entre la Gironde et la Charente-Maritime, la voie ferrée Bordeaux-Nantes traverse Bussac-Forêt, commune foisonnante d’arbres, sur une longue ligne droite. Hier matin, vers 8 heures, le train Corail Intercité en provenance de Nantes a heurté une Citroën Berlingo de couleur blanche sur un passage à niveau protégé de la route D 256.
La maire de Bussac-Forêt, Lise Mattiazzo, venue sur les lieux de l’accident ne se rappelle que d’un seul accident de ce type, il y a vingt ans, entre un camion et un train de marchandise. Le sous-préfet de Jonzac, Jean-Philippe Aurignac était également présent. Les vérifications ont confirmé que les deux barrières de sécurité fonctionnaient normalement sur ce passage à niveau.
Le conducteur était à l’arrêt, témoigne le cheminot qui assure qu’il roulait à la vitesse réglementaire de 110 km/h. Malgré les avertissements, la voiture n’a pas démarré. L’occupant du véhicule, Éric Duniau, un homme de 45 ans, travaille aux pompes funèbres à Saint-Christoly-de-Blaye. Il est fils d’agriculteur et marié récemment à une femme avec trois enfants. Il venait de la petite commune voisine de Saint-Mariens (33). Il a été transporté dans un état grave au CHU de Bordeaux. Réanimé sur place, son pronostic vital était toutefois engagé.
L’accident a perturbé le trafic de deux trains, des « La Rochelle/Bordeaux » à 6 h et à 8 h 13. Le premier train est celui du choc. Ses 71 passagers et le personnel ont été transportés une heure après l’accident. Le second train s’est arrêté à Saintes et ses passagers ont terminé le voyage jusqu’à Bordeaux en bus.
Dix gendarmes sur place ont pris les mesures et les photos. L’enquête sera close après les résultats du prélèvement sanguin et l’audition des proches et des amis.
D’après les premiers éléments, une traînée noire sur la voie aurait pu indiquer que le conducteur ait tenté de slalomer entre les barrières avant de se retrouver pris au piège. Pour les enquêteurs, cette trace de pneu matérialise l’endroit de l’impact avec la voiture qui a ensuite été projetée sur plus de 310 mètres. « Il est plus probable qu’il ait été happé par le train, mais toutes les pistes sont ouvertes, de la faute de conduite au geste suicidaire », conclut l’enquêteur.

http://www.sudouest.fr/2013/02/27/grievement-blesse-au-passage-a-niveau-978939-1277.php

Jura : un jeune de 20 ans trouve la mort dans un choc frontal

L’arrivée sur les lieux du drame s’est accompagnée d’une vision apocalyptique pour les secours, lundi soir vers 22 h 30 à Courlaoux. Une 309 Peugeot et un 4x4 Nissan Patrol sont entrés en collision au niveau du carrefour entre la départementale 20 et la rue du Castel. Le conducteur du 4x4, Mickaël Jaillet, 36 ans, domicilié à Messia-sur-Sorne, légèrement blessé, est parvenu à sortir de son véhicule par ses propres moyens. Rapidement pris en charge, il a été transporté à l’hôpital de Lons sans qu’il ne soit nécessaire de le médicaliser. Malheureusement, le choc a été beaucoup plus grave pour le chauffeur de la Peugeot. David Philippe, 20 ans, domicilié à Courlans, était en arrêt cardio-ventilatoire à l’arrivée du SMUR de Lons et des pompiers de Lons, Courlaoux et Bletterans, commandés par le lieutenant Jean-Michel Serrand. Les tentatives de réanimation sont restées vaines. Le jeune homme est décédé sur les lieux du drame.
Dès la première heure, hier matin, les messages de sympathie et d’affection ont afflué sur la page Facebook de David Philippe. Il est la troisième personne à perdre la vie sur les routes du Jura depuis le début de l’année.
Pour permettre aux secours d’œuvrer, les gendarmes du peloton de surveillance et d’intervention de la communauté de brigades de Lons et du peloton d’autoroute de Courlaoux, dirigés par le capitaine Miconnet, ont sécurisé le périmètre. La départementale 20 a été coupée le temps des opérations.
D’après les premiers éléments recueillis par les militaires, David Philippe circulait sur la D20 dans le sens Bletterans-Courlaoux, tandis que Mickaël Jaillet arrivait en sens inverse. Les deux véhicules se sont heurtés à hauteur de l’intersection avec la rue du Castel. Mais les circonstances précises de l’accident restent à établir. Les résultats des analyses toxicologiques effectuées sur les deux conducteurs sont tombés hier en milieu d’après-midi. David Philippe avait 1,40 gramme d’alcool par litre de sang. Le dépistage mené sur Mickaël Jaillet s’est révélé négatif. Quant à la configuration de la route, elle ne paraît pas en cause. « Mis à part quelques riverains qui se plaignent ponctuellement de vitesses excessives sur cette portion de route rectiligne, la départementale 20 n’est pas particulièrement accidentogène », a confié le maire de Courlaoux, Jacques Truchet. « Comme la zone se développe, et que cela va forcément entraîner un accroissement de la circulation, nous songeons néanmoins à son aménagement dans le cadre de la communauté d’agglomération. »

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/02/27/jura-un-jeune-de-20-ans-trouve-la-mort-dans-un-choc-frontal

Réalmont sous le choc après le décès d'une mère et de ses deux filles

Trois vies fauchées en un instant sur une route des Landes, celles de Myriam Peres-Guillon, une Réalmontaise de 32 ans et de ses deux filles, Santine, 6 ans et Léane, 4 ans. A Réalmont, la terrible nouvelle était dans toutes les conversations hier. Dans le chef-lieu de canton, tout le monde ne connaissait pas la famille Peres, arrivée il y a 3 ans dans le Tarn en provenance de Gironde. Mais qui ne compatirait pas à la douleur indicible d'un père qui a perdu les êtres qui lui étaient les plus chers au monde? Qui ne partagerait pas le chagrin de grands-parents, domiciliés à Castres, qui ne reverront plus leur fille et leurs petites-filles?

«Je revois les petites avec leurs costumes»

«On est sans mots devant ce drame. On a du mal à réaliser», confie Fabienne Vazzoler. La directrice de l'école maternelle de Réalmont ne connaissait Myriam Peres «que comme une maman d'élèves» mais elle garde des images en tête.
Des images de bonheur.
«C'est ça qui est choquant, apprendre qu'elles ne sont plus là alors que la veille des vacances, on fêtait Carnaval ensemble à l'école. Vendredi, on a défilé dans les rues de Réalmont. Je revois Santine et Léane avec leurs costumes. les petites étaient heureuses, leur maman était radieuse.»
La directrice parle de «deux fillettes très agréables et ravissantes, très proches l'une de l'autre. Santine, en dernière année de maternelle, s'occupait de sa petite sœur Léane. Elles étaient dans la même classe, en section bilingue occitan.»
Pas d'école cette semaine, mais le CLAE fonctionne. Camille Bouteiller, une des animatrices du centre, géré par l'association Francas Loisirs Réalmont, est particulièrement touchée par ce drame. «Depuis 6 mois, Myriam était ma meilleure amie. On se rendait visite très régulièrement. Mes enfants s'amusaient avec les siens. Alors, ce qui leur est arrivé lundi matin, je le ressens très difficilement. Une amie commune est venue m'annoncer la nouvelle sur mon lieu de travail. Depuis, je suis très perturbée et je ne l'ai pas encore appris à mes enfants.»

«Une mère attentionnée»

Le destin est parfois cruel. Myriam Peres et ses deux filles avaient passé le week-end chez ses beaux-parents, en Gironde. Lundi matin, la petite famille avait repris la voiture en direction du Pays Basque. «Myriam allait rendfe visite à la femme de son cousin mort le mois dernier dans un accident de voiture.»
Et Camille, des sanglots dans la voix, d'évoquer le souvenir d'une «mère très attentionnée». «Elle consacrait tout son temps à ses filles étant sans emploi. Mais elle cherchait du travail et ça la désespérait de ne pas en trouver. Devant toutes les difficultés de la vie, Myriam était philosophe. Elle pouvait vous dire dans un grand sourire que tout allait mal. Myriam, c'était une petite fée de la vie. Elle aimait tous les travers de la vie, comme la moto qui était une de ses passions. C'était une hyperactive, le genre de personne à avoir 50 idées ou 50 envies à la minute, tellement que parfois elle en fatiguait ses amis, mais nous l'aimions tant.»
Désormais, c'est auprès de Steven, l'époux et père éploré, que les amis de Myriam comptent œuvrer. «On sera à ses côtés.»
Même si la famille était originaire de la Gironde, c'est à Réalmont qu'auront lieu les obsèques de Myriam Peres et de ses deux filles. La date n'était pas encore connue hier soir.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/27/1570450-le-chagrin-immense-de-realmont.html

Un cycliste meurt happé par un train dans le Nord

Un homme entre 50 et 60 ans est décédé après avoir été happé près de Douai par un TER reliant Amiens à Lille, mardi soir.
Selon la SNCF, il roulait sur une partie des voies strictement interdite au public. Un cycliste, entre 50 et 60 ans selon les secours qui sont intervenus un peu après 20 heures, est mort après avoir été heurté par un TER reliant Amiens à Lille, près de la gare de Pont de la Deûle, dans la commune de Flers-en-Escrebieux.
Le train a été arrêté à 300 mètres de la gare et la centaine de voyageurs à son bord a été emmenée vers une salle des fêtes à proximité. Trois cars ont été affrétés par la SNCF pour les ramener chez eux et devaient partir à 21hH30, a indiqué la société. Aucun blessé n'était à déplorer à bord du train. La SNCF a assuré que l'accident n'avait pas eu de conséquence sur le trafic voyageur.
 

Carcassonne. Un jeune tabassé à mort et largué aux urgences par ses agresseurs

Deux hommes ont été mis en examen samedi au chef «d'homicide volontaire commis en réunion» et ont été placé en détention. Une femme a été laissée libre. Il leur est reproché, à tous les deux, d'avoir donné la mort à un marginal, jeudi soir.
Une semaine, jour pour jour, après l'affaire de l'homicide volontaire présumé commis rue Jean-Bringer, une nouvelle affaire criminelle occupe les policiers du SRPJ, antenne de Perpignan depuis jeudi soir. Cette fois, ce sont deux hommes qui ont été mis en examen au chef d'homicide volontaire commis en réunion et qui ont été placés en détention. Une femme, également mise en examen, a été laissée libre. Les deux suspects détenus, nés en 1967 et 1981, sont soupçonnés d'avoir tabassé à mort un marginal qui vivait dans le quartier Barbacane, âgé d'une trentaine d'années.
En raison du secret de l'instruction en cours, les autorités judiciaires, dont le parquet de Narbonne, se sont refusées à dévoiler ou confirmer toute information concernant cette affaire menée depuis le début dans la plus grande discrétion.
Une autopsie du corps de la victime sera réalisée ce jour au centre hospitalier régional de Montpellier afin de déterminer les causes exactes de sa mort, et ce, fain de lever tout doute.

Déposé aux urgences

L'affaire a débuté jeudi soir quand les deux hommes et la femme, ont emmené aux urgences la victime passablement amochée qui présentait des lésions très graves sur l'ensemble du corps. Emmené… ou plutôt, «larguée» comme en témoigne un enregistrement vidéo capté ce soir-là.
Ils auraient expliqué que cet homme venait d'être victime d'un accident et qu'une voiture lui avait roulé dessus. Le malheureux n'a pas survécu à ses blessures et il est mort à l'hôpital, tandis que ceux qui l'avaient déposé là, à l'hôpital, s'en étaient précipitamment allés…
La personnalité des membres du trio mais aussi leur comportement… ont suscité quelques doutes chez les soignants, comme chez les forces de l'ordre. C'est ainsi que la police les a vite «récupérés» et s'est rendue au domicile de Montredon de l'un des deux hommes. Où les fonctionnaires ont constaté que le logement était couvert de sang, du sol au plafond, comme après un massacre en règle. Et pour cause : la victime aurait été frappée à coups de pieds, de poings et de barre fer !
Les investigations médico-légales en cours devront déterminer si l'homme a effectivement succombé aux coups, présumés nombreux, qu'il a reçus où si une voiture lui a, effectivement, roulé sur le corps. Hypothèse assez peu probable dans la mesure où les enquêteurs ont recueilli des aveux partiels de la part des mis en cause qui se rejettent toutefois, l'un sur l'autre, la responsabilité de ce crime. Eventualité, qu'il convient pour les enquêteurs d'écarter toutefois. La femme mise en examen est suspectée, dans tous les cas, de ne lui être pas venue en aide.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/26/1569768-carcassonne-tabasse-a-mort-a-montredon.html

mardi 26 février 2013

Béziers : un octogénaire se suicide en pleine rue

Un octogénaire s'est suicidé mardi matin en pleine rue à Béziers, dans l'Hérault, expliquant son geste dans un courrier dans lequel il reproche à l'Etat de ne pas avoir accepté de l'euthanasier, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
Le vieil homme, dont l'identité n'a pas été communiquée, en grande souffrance et atteint d'une maladie incurable, s'est donné la mort à l'aide d'un système sophistiqué composé d'un fusil de chasse attaché à un arbre, place du Souvenir français dans le centre ville, a-t-on indiqué de même source.
 

Magnien : le chasseur blessé est décédé

La nouvelle est tombée hier après-midi : Alain Tillard, l’homme qui avait reçu une balle dans le ventre lors d’une partie de chasse dimanche après-midi dans les bois de Magnien dans le canton d’Arnay-le-Duc, est décédé hier vers 14 h 30 des suites de ses blessures.

Plusieurs témoins entendus dans l’affaire

Transporté à l’hôpital de Dijon dans un état grave, le chasseur, malgré l’intervention des secours et des médecins, n’a pas survécu. Une nouvelle qui a bouleversé la communauté arnétoise, canton où était originaire la victime, même si l’homme vivait depuis un certain temps à Autun (71). « C’est d’autant plus triste que ce drame est survenu la veille de la fermeture de la chasse », lance une habitante de Magnien, dont le mari chasse également sur ce secteur depuis des années. « Il était là dimanche, le jour du drame, mais il n’a rien vu », témoigne-t-elle. D’ailleurs, elle explique que comme d’autres membres de la société, son époux a passé une grande partie de la journée de lundi à la gendarmerie pour donner sa version des faits aux enquêteurs.

« C’est un chevreuil qui était visé »

Pour le moment, les premiers éléments de l’enquête laissent à penser qu’il s’agit d’un accident. C’est du moins l’hypothèse que privilégie actuellement la gendarmerie, notamment après s’être rendue sur les lieux et avoir entendu l’auteur du coup de fusil, ainsi que les autres témoins du drame. Selon la version donnée par les personnes auditionnées, le tireur aurait tenté de viser un chevreuil, mais aurait manqué sa cible ; la balle ayant finalement terminé directement dans le ventre de la victime. Gravement blessé, l’homme se serait alors effondré au sol, mais aurait été secouru longtemps après, à cause de sa localisation ; les bois de Magnien étant assez denses et donc assez difficiles d’accès d’après les dires de certains.
Contacté par téléphone hier dans la soirée, Jean-Louis Bouley, le maire de Magnien, dit ne pas avoir été mis au courant de cette affaire. « C’est incroyable, mais c’est ainsi. Dans tous les cas, cela fait déjà plusieurs années que je suis élu sur la commune (deux mandats de maire et un autre comme adjoint) et je peux vous assurer que c’est bien la première fois qu’un tel drame se produit ici. »

http://www.bienpublic.com/edition-de-beaune/2013/02/26/le-chasseur-blesse-est-decede

Drame de Montaner : le tueur présumé «ne se souvient plus»

Un an après le drame qui avait endeuillé tout un village, plusieurs questions demeurent autour du meurtre de Sandra Pouts, cette jeune maman tuée de plusieurs coups de couteau et dont les enfants n'avaient dû leur vie sauve qu'à une réaction héroïque du fils aîné qui avait tiré sa petite sœur du brasier, appelé les gendarmes et trouvé refuge chez ses grands-parents. Rapidement, les soupçons s'étaient portés sur le père des enfants, Xavier Angély, 35 ans. Un an plus tard, ce dernier interpellé six heures après le drame, reste le suspect numéro un et a été mis en examen pour homicide par conjoint et tentatives d'homicides par ascendant. Incarcéré, il n'a pas demandé sa remise en liberté, même s'il continuait à nier les faits.
Mais aujourd'hui, selon nos confrères de Pyrénées Presse, sa défense a évolué. «Il avoue avoir été présent sur les lieux mais n'a plus de souvenirs» selon une source proche du dossier. Par ailleurs, un an après les faits, l'enquête qui accumulé des éléments attestant de l'implication du mari, n'a pas permis de retrouver l'arme du crime.
Pour l'heure, aucune reconstitution n'est prévue mais le dossier pourrait être clôturé d'ici l'été, pour un procès devant les assises l'an prochain, puisqu'il semble acquis que la responsabilité pénale de Xavier Angely sera retenue. Quant aux enfants, ils vivent toujours chez leurs grands-parents.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/26/1570106-drame-de-montaner-le-tueur-presume-ne-se-souvient-plus.html

Courlaoux : un mort dans un choc frontal

Peu avant 22h30, une Peugeot 309 et un 4x4 sont entrés en collision frontale sur la départementale 20, à Courlaoux, direction la Grange Bedey. Malgré l'intervention des pompiers et du Smur de Lons, le conducteur de la Peugeot, un jeune homme d'une vingtaine d'années, n'a pas survécu à l'accident.
Le chauffeur du 4x4, âgé d'une trentaine d'années, a été grièvement blessé. Il a été transporté à l'hôpital de Lons. Pour permettre aux secours de travailler, la gendarmerie avait coupé la circulation. Elle a été rétablie peu avant minuit

http://www.leprogres.fr/jura/2013/02/26/courlaoux-un-mort-dans-un-choc-frontal

Saint-Romain-le-Noble. La vie scolaire reprend après la mort d'un enfant de 3 ans

La vie scolaire, collective, continue. C'est le message qu'ont voulu faire passer, dès samedi, les psychologues scolaires après la mort de l'enfant de 3 ans vendredi, à la descente d'un bus. Les enseignants et les écoliers seront encadrés ce matin.
Une chaise est vide ce matin chez les tout-petits à Saint-Romain-le-Noble.Dans la classe, la place de cet enfant de 3 ans décédé vendredi à la descente du car restera inoccupée. À 8 heures, les équipes de psychologues et de travailleurs sociaux du conseil général et des services de l'Éducation nationale devaient être à la descente du bus pour accueillir les enfants du regroupement pédagogique (RPI) de Saint-Jean-de-Thurac et de Saint-Romain-le-Noble. Les trois enseignants devaient eux aussi être pris en charge.
Ce soutien vaut au moins pour cette dernière semaine avant les congés d'hiver, vendredi. L'instituteur présent sur les lieux à Saint-Jean au moment du drame témoignait par ses mots et son visage aussi la douleur d'une équipe pédagogique, maîtres et assistantes de vie scolaire, submergés par ce décès aussi brutal que soudain, intolérable parce que c'est un enfant de 3 ans qui en est la victime. «Il faut que la vie collective, scolaire, reprenne. C'est important» martelait une psychologue.

«Désastre»

Samedi, lors d'une réunion avec les élus des deux communes et les enseignants, Laurence Adeline, directrice de l'Éducation nationale, annonçait samedi que d'autres enseignants pourraient remplacer les titulaires en poste dans les deux communes.
Une chaise est vide mais il ne faut pas ne pas en parler. C'était aussi le message des membres de la cellule de soutien mise en place par la préfecture. «Le sentiment de culpabilité est naturel, il ne faut pas lutter contre comme il faut mettre des mots sur ce qui est arrivé.»
Ses mots, Jean Prouzet, le maire de Saint-Jean-de-Thurac, les cherchait sans les trouver vraiment. «Toute la commune est plongée dans un désastre. Pour la famille, c'est un autre degré du désastre mais ils ont fait preuve d'un courage qui relève de l'extraordinaire.»

Témoins entendus

Pour le volet judiciaire, les enquêteurs ont entendu les témoins directs du drame, à commencer par le chauffeur et l'accompagnateur, bénévole, qui encadrait les enfants à la place de la titulaire, en formation professionnelle vendredi. Ils ont été placés en garde à vue avant d'être remis en liberté dans la nuit de vendredi à samedi. L'enquête est ouverte pour homicide involontaire. Le corps de l'enfant a été transféré à Bordeaux pour autopsie. N’apercevant pas sa mère, il serait revenu sur ses pas pour la rejoindre, échappant à la vigilance des adultes alors que le bus redémarrait.
Réunis samedi, des parents s’interrogeaient déjà, posaient des questions sur la taille du bus, utilisé pour le transport des collégiens de la Rocal à Bon-Encontre. Questions qui étaient déjà posées avant vendredi.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/25/1569198-saint-romain-le-noble-la-vie-scolaire-reprend-apres-la-mort-d-un-enfant-de-3-ans.html

lundi 25 février 2013

Un collégien décède après un chute

Un élève du collège Saint-Yves, à Quimper (Finistère), est décédé dimanche après une chute jeudi dans la cage d’escalier de l’établissement, selon Ouest-France.

L’adolescent de 14 ans est tombé du quatrième étage, après avoir glissé sur une rambarde, selon le site du quotidien. Une cellule psychologique a été mise en place au collège.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/25/97001-20130225FILWWW00677-un-collegien-decede-apres-un-chute.php

Enceinte, elle meurt en allant à l'hôpital

Une femme de 26 ans, enceinte de six mois, est décédée dans la voiture de son compagnon, ce matin, à Levet (Cher) en se rendant aux urgences pour des problèmes respiratoires, selon les informations du Berry républicain.

Une enquête de gendarmerie a été ouverte pour déterminer les circonstances du décès de la jeune femme, victime d’un arrêt cardiaque dans la voiture


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/25/97001-20130225FILWWW00662-enceinte-elle-meurt-en-allant-a-l-hopital.php

Landes : une maman et ses deux filles de 4 et 6 ans tuées sur le coup dans un accident

Pour des raisons encore indéterminées, une Fiat Idéa Multijet qui transportait ce lundi matin une mère et ses deux fillettes de 4 et 6 ans du côté d'Arue, dans les Landes, est allée s'encastrer de plein fouet dans la cabine d'un poids lourd qui arrivait dans le sens opposé.
D'après les premiers éléments recueillis sur place, c'est bien la berline qui circulait dans le sens Bordeaux - Mont-de-Marsan qui a perdu le contrôle dans une courbe à gauche. Après avoir dérapé et franchi la ligne blanche, celle-ci est entrée très violement en collision avec un transporteur forestier espagnol, choqué, mais indemne. Immédiatement dépêchés sur les lieux, les secours n'ont pu que constater les décès des trois occupants de la voiture, une famille originaire du Tarn dont la maman n'était âgée que de 32 ans.

La RD 626 a été coupée à la circulation jusqu'à nouvel ordre. Des déviations ont été mises en place avec un itinéraire bis via le centre d'Arue côté Sud et un itinéraire alternatif par l'autoroute A 65 côté Nord. A noter que les opérations de secours ont mobilisé les pompiers de Roquefort, de Saint-Justin et de Lencouacq.
L'enquête de gendarmerie a été confiée aux hommes de la Communauté de brigades de Roquefort, avec le soutien de militaires du peloton autoroutier des Landes et de la compagnie de Mont-de-Marsan.

http://www.sudouest.fr/2013/02/25/landes-une-maman-et-ses-deux-filles-de-4-et-6-ans-tuees-sur-le-coup-dans-un-accident-977493-3280.php

Accident mortel de train à la gare de Romont

Dimanche à 12h15, le centre de gestion et d’exploitation du trafic des CFF signalait à la Police cantonale Fribourg qu’une personne venait d’être heurtée par un train en gare de Romont. Sur place, des clients du buffet de la gare ont entendu le choc et sont tout de suite sortis pour apporter les premiers soins à la victime, encore vivante. Elle est malheureusement décédée de ses blessures à l’arrivée de la police et de l’ambulance.
La victime, une femme âgée, traversait les voies entre deux quais lorsqu’elle a été surprise par le passage de l’intercity Zurich-Gèneve aéroport, lequel ne s’arrête pas en gare de Romont. Malgré les avertissements sonores et le freinage d’urgence, le choc n’a pas pu être évité et la victime a été prise entre le train et le bord du quai.
La Police cantonale Fribourg poursuit ses investigations pour identifier formellement la victime, d’origine étrangère, et déterminer les circonstances exactes de l’accident.

http://www.20min.ch/ro/news/romandie/

Un homme tué par balles au Mans

Un homme de 36 ans, connu des services de police, a été tué par balles vendredi soir devant son domicile dans le quartier du Ronceray au Mans.
Que s'est-il passé vendredi soir au Ronceray, un quartier du Mans ? Un homme a été abattu devant son domicile. Selon une source proche du dossier, l'homme a été touché par trois balles alors qu'ils descendait de voiture.
Plusieurs coups de feu ont été entendus par des témoins mais ce sont les seuls éléments à la disposition de l'enquête. Les pompiers ont emmené la victime inconsciente à l'hôpital mais elle n'a pas pu être ranimée.

Le procureur de la République du Mans a confirmé lundi matin le décès dans un communiqué: "Hamid Ben Salam, né le 14 avril 1976 au Maroc, déjà condamné, a été trouvé mort vendredi soir, 22 février 2013". "L'autopsie du corps a lieu aujourd'hui (lundi) et permettra de déterminer avec précision l'origine de la mort", poursuit le communiqué. L'enquête de "crime flagrant" a été confiée au service régional de police judiciaire (SRPJ) d'Angers.

Le procureur a précisé dans son communiqué qu'"aucune autre communication ne sera faite jusqu'à nouvel ordre eu égard aux nécessités absolues de l'enquête judiciaire". Deux autres homicides ont déjà ensanglanté le même quartier en février 2012 et novembre 2011.
 

Saint-Jean-de-Thurac. Enfant écrasé: le village en état de choc

La petite rue qui monte à l'église et à l'école est déserte. Un vent glacial la balaie. Il tombe quelques flocons, tout légers. Ici, vendredi, un petit ange s'en est allé. Sur le grillage de l'école, quelques roses sont accrochées. Au sol sur la chaussée, un trait rouge est dessiné depuis la veille au soir. Un trait en forme de cœur. Une classe est éclairée. À l'intérieur, seul, l'instituteur a les yeux rouges, la parole confuse. «La cellule psychologique est à Saint-Romain. Je vais y aller.»
C'est lui qui a accueilli les quelques enfants qui étaient descendus du bus en même temps que le petit garçon. Ils ont vu ce qu'il s'était passé. Ils n'ont pas forcément bien compris, surtout lorsque les ambulances sont arrivées.
L'école de Saint-Jean-de-Thurac est couplée avec celle de Saint-Romain-le-Noble. C'est un regroupement pédagogique. A Saint-Jean-de-Thurac, la classe accueille les grands, à Saint-Romain, les petits. Une navette assure le lien. Les parents attendent leurs enfants dans leur village respectif.

Permanence psychologique

La cellule psychologique à destination des parents, des élus, des professeurs, de tous ceux qui ont été choqués par le dramatique accident, s'est installée hier à Saint-Romain, à quelques lieues du drame. Les émotions sont encore trop fortes pour se retrouver là où le petit ange est parti. Pourtant, dès lundi matin, «la vie scolaire devra reprendre» disent les psychologues.
«Dès 8 heures nous serons présents à Saint-Jean-de-Thurac» indique la directrice d'Académie, Laurence Adeline, présente hier à Saint-Romain. Le conseiller général Christian Ferrullo, en charge des transports scolaires, sera également présent. Toute la semaine qui précède les vacances d'hiver, des psychologues, des enseignants supplémentaires, assureront une permanence dans les deux écoles. À la cellule psychologique, Jean Prouzet, effondré depuis la veille, accuse le coup. Comme tout le monde. Le drame est effroyable, injuste. L'accompagnateur des élèves dans le bus aussi est venu, avec son épouse. Le parent d'élève qui a pratiqué les premiers secours sur la petite victime, une mère aussi qui a assisté au drame. Elle est en larme, dit que ces enfants ne prendront pas le bus.
Et beaucoup d'autres parents. «J'ai prévenu tous ceux de ma commune et le maire de Saint-Romain a fait de même, pour les avertir de cette réunion aujourd'hui» explique Jean Prouzet. «Pour le moment, c'est la souffrance, mais dans quelques jours…» Le maire sait qu'il devra alors faire face à des réactions de colère. Lui aussi est papa.

Les parents bouleversés

Dans la salle des fêtes de Saint-Romain, la douleur est palpable. Par la porte laissée entrouverte, on entend les enfants jouer dans la cour. Le contraste est bouleversant. Un café est proposé aux parents qui se saluent, se serrent la main, certains se prennent dans les bras. Puis la réunion commence, très formelle. Et cette phrase qui revient, terrible : «La vie doit reprendre».
Une maman, la voix vibrante, demande «mon fils est né à un jour d'intervalle (NDLR : de la petite victime) Il était malade hier. Comment je vais lui annoncer cela ? Je ne veux pas qu'il ressente en moi cette détresse.» «Un enfant de 3 ans n'appréhende pas la mort comme un de 6 ans. Pour les plus petits, la mort n'est pas définitive» explique le docteur Verdier. «S'il vous le demande, il faut lui dire, simplement, que son camarade est mort.»
«Mon fils est dans la même classe. Il a assisté à l'accident. Il m'a dit hier que (NDLR la petite victime) allait bien. Comment lui dire ?» La nounou du petit ange est là aussi. Très choquée. Les psychologues la prennent à part.
La parole se libère dans la salle. Les parents critiquent la taille du bus. Il faut trouver une explication à ce drame. Quelques grands-parents sont venus. Après les premières émotions, ils osent un sourire en évoquant les moments passés avec leurs petits enfants. C'est sûr, la vie doit reprendre.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/24/1568627-saint-jean-de-thurac-enfant-ecrase-le-village-en-etat-de-choc.html

dimanche 24 février 2013

Drôme : le collégien mort souffrait d'une malformation

Le collégien de 12 ans, décédé samedi à la suite d'un coup d'un camarade dans l'enceinte de son établissement dans la Drôme, souffrait d'une malformation à la tête, a déclaré dimanche son père sur France Bleu Drôme Ardèche.
C'est son père qui a alerté spontanément les médias, sitôt connus les résultats de l'autopsie pratiquée sur son fils, décédé à la suite d'une bagarre au collège. "Une IRM a été effectuée et il s'est avéré qu'il avait une malformation des vaisseaux sanguins au niveau du cerveau, qui, dans tous les cas, aurait causé à plus ou moins long terme cette rupture des vaisseaux et donc une hémorragie cérébrale avec une mort cérébrale relativement rapide", a déclaré Raphaël Brun.

"C'est cette malformation qui a causé cette hémorragie et ça aurait très bien pu survenir au foot ou en chahutant avec sa soeur à la maison", a poursuivi ce pompier volontaire sur la Radio France Bleue
Drôme Ardêche. "On veut surtout pas accabler l'enfant impliqué dans cette petite chamaillerie", a-t-il ajouté.

Baptiste, élève en 5ème au collège Joseph-Bédier, avait reçu un coup de poing d'un camarade dans le couloir du réfectoire de ce collège de la commune du Grand-Serre.
Sorti dans la cour de récréation, il avait fait un malaise et s'était cogné la tête contre un mur, avant de s'effondrer, pris de vomissements. Souffrant d'un traumatisme crânien, l'enfant est décédé samedi à 15 heures à  l'hôpital lyonnais où il avait été héliporté

Ain. Condeissiat : un homme de 23 ans tué dans un accident de la route

L’accident s’est produit dans la nuit de samedi à dimanche, sur la départementale 26, entre Saint-André-le-Bouchoux et Condeissiat. Vers 3h30 des automobilistes ont aperçu une Renault Twingo au fossé.
Elle avait fait une sortie de route après avoir percuté deux arbres. Malgré l’intervention des pompiers il était déjà trop tard pour le conducteur, un homme de 23 ans originaire de Saint-Didier d’Aussiat.

http://www.leprogres.fr/ain/2013/02/24/condeissiat-un-homme-de-23-ans-tue-dans-accident-de-la-route

Réunis autour de Yuksha

«à ma copine à qui je pense très fort. » Ces quelques mots simples qu’Adèle a posés sur un registre de condoléances symbolisent en quelque sorte l’émotion et la dignité qui se dégageait hier à l’heure des obsèques de Yuksha, la petite fille retrouvée pendue chez elle à un foulard samedi dernier à Vesoul.
Près de 170 personnes, élus et anonymes, ont participé à cette matinée de solidarité démarrée dans le quartier du Montmarin par une marche commémorative en direction de l’église Saint-Joseph des Rêpes.

« Là, avec notre tristesse nos questions, notre révolte… »

Ce sont des enfants de son âge qui ont ouvert la voie, avec des banderoles aux couleurs vives, emplies de dessins de fleurs, de cœurs et de messages réconfortants ; chacun avait une rose blanche à la main et portait un tee-shirt floqué de l’image de la fillette âgée de 10 ans.
« Nous sommes là, avec notre tristesse, nos questions, notre révolte peut-être aussi », dira le père Florent Belin au cours d’une célébration sortant « un peu du cadre des funérailles ». L’homme d’Église l’a bien dit : « Nous ne croyons pas tous en Dieu, nous n’avons pas tous la même foi, ce n’est pas forcément un problème, nous partageons tous la même peine. » Qu’elle soit retenue, ou explicite, à l’image d’enfants en larmes à l’issue de la cérémonie.
Le père Belin a d’ailleurs insisté sur la notion de respect des différences, source à ses yeux d’enrichissement de la personnalité des uns et des autres.
« Cette marche nous a déjà dit quelque chose. Cela n’efface pas notre tristesse, ne nous donne pas de réponses à toutes nos questions mais le fait d’être réunis avec nos différences autour de sa famille nous dit quelque chose qui nous dépasse : la vie est plus forte que la mort. »

http://www.estrepublicain.fr/societe/2013/02/23/reunis-autour-de-yuksha

Fauché par un chauffard en fuite

Neuves-Maisons. Jeudi, après quelques courses réalisées au centre-ville de Neuves-Maisons, ce batelier tchèque regagnait, à pied, son bateau, une péniche hollandaise amarrée au port de la Société des armures béton (SAM).
Alors qu’il marchait sur le trottoir de la rue Aristide-Briand, au niveau de l’autopont qui enjambe la voie ferrée, le batelier âgé de 23 ans se faisait violemment percuter par un véhicule qui circulait dans le sens Pont-Saint-Vincent – Point central de Neuves-Maisons, vers 18 h. Le conducteur de ce véhicule de société sérigraphié – une Citroën C2 de couleur blanche – prenait la fuite sans se soucier de l’état de santé de la victime.
Sous le choc, le piéton était éjecté à une quinzaine de mètres de la chaussée, en contrebas, au niveau des rails. Longuement médicalisée sur place par le SAMU et les pompiers, le jeune Tchèque était évacué vers les urgences dans un état désespéré.
Alertés par le consulat honoraire de la République tchèque de Villers-lès-Nancy, ses parents devaient se rendre à son chevet. Le pronostic vital du jeune homme restait hier encore très sombre.

Drogue, alcool et sans permis

L’enquête de gendarmerie permettait d’identifier rapidement l’automobiliste suspect, un habitant de la commune âgé de 30 ans. L’homme s’est présenté à la brigade locale le soir des faits, vers 22 h 30. Il a été immédiatement placé en garde à vue. Les dépistages stupéfiants et alcoolémie se sont révélés positifs. Après 48 heures de garde à vue, le chauffard qui roulait également sous le coup d’une annulation de son permis de conduire, a été présenté hier après-midi au parquet. Le substitut de permanence a ouvert une information judiciaire et requis un placement en détention provisoire. À l’issue de son audition par le juge d’instruction et le juge des libertés et de la détention, le suspect a été écroué.
Les gendarmes poursuivent leurs investigations afin de déterminer avec précision les circonstances du drame.
D’éventuels témoins sont invités à prendre contact avec la brigade de Neuves-Maisons au 03.83.47.80.00.
 

Double meurtre dans le Sud-Manche. Le récit du drame

L’auteur présumé des coups de feu était, hier, toujours en garde à vue. L’agriculteur de 61 ans, considéré comme un marginal, n’aurait pas supporté la coupe d’un arbre par le locataire de ses anciennes terres.
« Ça va pas être long », a maugréé l’agriculteur pour seule explication. L’homme âgé de 61 ans, soupçonné du double homicide, jeudi, à Perriers-en-Beauficel (Manche), n’aurait laissé aucune chance à ses victimes. Il aurait abattu les deux hommes avec un fusil de chasse, peu après 10 h, alors qu’ils venaient de tronçonner un vieux chêne mort. « Il s’est pointé avec le fusil en joue. Il était déterminé », raconte Émile Delarue, le premier adjoint de la commune. L’élu a assisté à toute la scène, bien malgré lui.
L’auteur présumé des coups de feu n’aurait pas supporté la coupe de cet arbre situé sur des terres qui lui appartenaient autrefois. Le locataire de ces champs, Loïc Toulier, ainsi qu’un ami d’enfance, Ludovic Macé, y ont perdu la vie. Tous deux étaient âgés de 35 ans. Agriculteur originaire de Perriers, Loïc Toulier était marié et père de trois enfants en bas âge. Son « copain d’école » résidait dans une commune voisine.
Liquidation judiciaire
« Il ne voulait pas que Loïc Toulier travaille dans ce champ », explique le premier adjoint. L’agriculteur n’aurait jamais digéré la liquidation judiciaire de son exploitation. « Ça a commencé en 2008, tout a été vendu », détaille le maire de la commune, Geneviève Diart. Ses 180 bêtes ont d’abord été cédées, puis les terres et la maison. Le matériel agricole, enfin. Le septuagénaire s’est retrouvé sur la paille, « logé à titre gracieux » par le nouveau propriétaire installé en région parisienne.
« Parce qu’on n’achète pas les terres de son voisin », celles-ci ont été louées. Sauf que Loïc Toulier n’a jamais pu les cultiver en toute sérénité. Les élus de la commune ont dû s’armer de patience et faire preuve de diplomatie. « Ce n’est pas la première fois que le locataire venait me trouver. C’était périodique », assure le maire. Jeudi matin, accaparée par ses fonctions, Geneviève Diart n’a pu se déplacer sur les lieux du drame.
Pas eu le temps d'argumenter
C’est son premier adjoint qui a reçu l’appel de Loïc Toulier. Le jeune locataire venait à nouveau d’être menacé par l’ancien propriétaire. Arrivé sur place, Émile Delarue n’a, cette fois, pas eu le temps d’argumenter. L’agriculteur a ouvert le feu. « S’il avait voulu, il aurait aussi pu me tirer dessus », souffle l’élu. Le meurtrier présumé s’est ensuite réfugié chez lui avant que n’intervienne le GIGN peu après 17 h.
L’agriculteur a été interpellé « sans difficulté, sans la moindre violence », a précisé Jean-Michel Rotaru, le substitut du procureur de Coutances. « Il était dans le déni et vivait comme un marginal. Il avait toujours dans le crâne l’idée qu’il récupérerait ses terres », racontent ses proches voisins. « Il avait peut-être du mal à l’avaler, mais rien n’explique ce geste. Rien ! » s’indigne le maire de Perriers. L’agriculteur était, hier, toujours placé en garde à vue. Il devrait être présenté à un juge d’instruction au cours de la journée. Le sexagénaire encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
 

Le militant de l'ETA était depuis des mois à la morgue

Le parquet de Toulouse a demandé un classement sans suite dans l'enquête sur les circonstances mystérieuses de la mort du militant de l'ETA Jon Anza, dont le corps était resté dix mois à la morgue d'un hôpital toulousain avant d'être finalement identifié en mars 2010, a-t-on appris hier de source proche du dossier.
«L'ensemble des faits vérifiés, établis par l'enquête et l'instruction, permet d'affirmer que la mort de Juan Maria Anza Ortunez n'a rien à voir avec une opération illégale de contre-terrorisme mais est la conséquence de son état de santé», conclut le parquet dans son réquisitoire définitif en date du 28 janvier.
À l'époque, l'organisation indépendantiste armée basque ETA avait avancé l'hypothèse d'un interrogatoire clandestin de la police espagnole qui aurait mal tourné.

Il s'était «évaporé»

Il revient à présent à la juge d'instruction Myriam Viargues de suivre ou non les réquisitions du parquet.
Jon Anza, 47 ans, atteint d'un cancer, avait disparu le 18 avril 2009 alors qu'il se rendait en train de Bayonne à Toulouse. Il n'avait pas rejoint sa compagne deux jours plus tard, comme convenu, et ne s'était pas non plus présenté à un important rendez-vous médical prévu le 24 avril à Bordeaux.
Le 15 mai 2009, sa famille alertait les autorités judiciaires, qui ouvraient une enquête pour disparition inquiétante.
De façon très inhabituelle, ETA avait identifié Jon Anza, dans les colonnes du quotidien basque Gara, comme l'un de ses membres actifs avec pour mission, au moment de sa disparition, de convoyer une forte somme d'argent à d'autres militants.
La trace du militant, évaporée lors du trajet Bayonne-Toulouse le 18 avril, avait refait surface le 29 avril, les pompiers prenant en charge un homme victime d'un malaise cardiaque dans une artère très passante du centre-ville de Toulouse.
Selon le parquet, Jon Anza aurait pendant ces dix jours été pris en charge par d'autres militants qui, pour «ne pas risquer de mettre en péril l'existence du réseau», avaient tardé à le déposer sur la voie publique afin qu'il soit secouru. Une thèse que les avocats de la famille contestent.
M. Anza, qui n'était porteur d'aucun document permettant de l'identifier sur le champ, était décédé le 11 mai 2009, à l'hôpital.
Ce n'est que 10 mois plus tard, en mars 2010, qu'un lien avait été établi entre le corps resté à la morgue et le militant, dont le signalement avait pourtant été transmis aux services de police.
Un laps de temps incompréhensible pour sa famille.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/23/1568154-l-etarra-etait-depuis-des-mois-a-la-morgue.html

samedi 23 février 2013

Drôme: le collégien blessé est décédé

Le collégien de 12 ans, grièvement blessé hier lors d'une mauvaise chute à la suite d'une bagarre avec un camarade dans l'enceinte de son établissement dans la Drôme, a succombé à ses blessures samedi après-midi. Souffrant d'un important traumatisme crânien, cet élève en 5ème au collège public Joseph-Bédier, "est décédé à 15h" à l'hôpital lyonnais où il avait été héliporté, a déclaré le procureur de la République de Valence, Antoine Paganelli.

"L'autopsie, qui sera réalisée lundi à Grenoble, dira si ce sont les coups qui ont provoqué le décès", a-t-il ajouté. Selon les derniers témoignages d'élèves, la bagarre "très brève" a eu lieu vers 13h "dans le couloir du réfectoire" de ce collège de la commune du Grand-Serre, et "le malaise n'a pas été immédiat", a souligné le magistrat.

Des poursuites pénales "quasi-certaines"

"Une ou deux minutes" après avoir reçu le coup de poing, le jeune Baptiste est sorti dans la cour de récréation, il a fait un malaise et sa tête a heurté le mur", a-t-il expliqué, soulignant que les "témoignages" des enfants étaient "évolutifs". Tombé à terre, l'enfant a dit ne pas pouvoir se relever, puis a été pris de vomissements, avant de faire un arrêt cardiaque. Il a été réanimé par le cuisinier du collège, puis héliporté entre la vie et la mort par les pompiers dans un hôpital de Lyon.

Agé aussi de 12 ans, le camarade auteur du coup de poing, a été entendu vendredi après-midi par les gendarmes avant d'être remis à ses parents, dans l'attente des suites de l'enquête. Il a obligation de répondre à toute convocation, a ajouté le procureur, selon lequel "il y aura de façon quasi certaine des poursuites pénales".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/23/97001-20130223FILWWW00487-drome-le-collegien-blesse-est-decede.php

COMPIEGNE Une marche blanche pour Emma

Il y a un an, la fillette décédait après avoir été hospitalisée à Compiègne. Les parents ont porté plainte. Ils n'ont toujours pas de nouvelle.

Triste anniversaire que celui célébré demain, en l'église de Lacroix-Saint-Ouen, près de Compiègne. Une messe sera donnée en hommage à Emma, décédée il y a un an à l'hôpital de Compiègne des suites d'une méningite et d'une pneumopathie qui n'ont pas été décelées. La messe sera suivie d'une marche blanche, au départ de l'église de Lacroix-Saint-Ouen à 11h30, suivi d'un lâcher de ballons. Le grand-père d'Emma, Avelino Da Silva, invite «toutes les personnes qui ont été touchées par cette histoire à venir rendre hommage à ma petite-fille

Un hommage qui permet également de montrer l'incompréhension des parents qui, un an après les faits, n'ont pas de nouvelles de la plainte qu'ils ont déposée pour homicide involontaire. Leur avocate, Me Bellier, indiquait dans nos colonnes récemment que «c'est un délai anormalement long, parce que la justice manque cruellement de moyens»

La première phase de l'enquête a montré qu'Emma souffrait d'une gastro-entérite, d'une déshydratation, d'une pneumopathie et d'une méningite. La deuxième phase doit dire s'il y a eu négligence de la part du personnel médical. «Si c'est le cas, nous pourrons poursuivre au pénal, sinon il faudra voir s'il y a eu un dysfonctionnement, comme un manque de personnel. Dans ce cas, nous irons devant le tribunal administratif», poursuit l'avocate.

Un groupe Facebook


Selon Avelino Da Silva, les parents attendent cette décision «pour pouvoir faire le deuil, entendre que ce ne sont pas eux, les fautifs, comme on a voulu leur faire croire en leur disant qu'ils auraient dû demander un contre-avis».

Un groupe Facebook a été créé par les parents de la petite fille afin de sensibiliser les anonymes et proches à la marche blanche qui aura lieu dimanche. Il s'appelle «Marche blanche et lâcher de ballons pour notre ange Emma».

http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Une-marche-blanche-pour-Emma

Il refuse un contrôle de police et meurt

Le passager d'un véhicule qui en a percuté un autre après avoir refusé un contrôle de police est décédé dans la nuit de vendredi à samedi à Marseille, a-t-on appris auprès du parquet. Une enquête a été confiée à la Sûreté départementale pour faire la lumière sur les circonstances de l'accident et le comportement des policiers, aucune anomalie n'ayant été relevée en l'état, selon la même source.

Les faits se sont produits sur un grand boulevard dans le quatrième arrondissement de Marseille. Les policiers repèrent un véhicule suspect - volé, il avait une vitre cassée à l'arrière selon une source proche de l'enquête - et activent leur gyrophare pour le contrôler, mais il refuse et part à vive allure. En grillant un feu rouge, il percute une autre voiture. Le passager avant de la voiture volée, né en 1986, est mort sur le coup, ses trois autres occupants, issus comme lui de la communauté des gens du voyage mais plus jeunes - l'un est mineur - ont été légèrement blessés, de même que l'automobiliste percuté

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/23/97001-20130223FILWWW00395-il-refuse-un-controle-de-police-et-meurt.php

Aunac (16) : tué en percutant un poteau électrique

Un automobiliste de 38 ans est mort à la mi-journée dans un accident sur la départementale 102, à Aunac, près de Ruffec.
A 12h20, il a perdu le contrôle de sa Peugeot 206 dans une courbe sur la route de la Garenne, en mordant d'abord l'accotement droit avant de contrebraquer et percuter un poteau électrique, côté gauche.
Les secours, pompiers et Smur, n'ont pu le réanimer. Domicilié au village du Grand Madieu, il était père de deux enfants.

http://www.sudouest.fr/2013/02/22/aunac-16-tue-en-percutant-un-poteau-electrique-975231-821.php

Elle meurt à cause d'une cigarette

Une femme est morte hier soir à son domicile d'Arcueil (Val-de-Marne), intoxiquée après un début d'incendie causée par une cigarette mal éteinte, a-t-on appris samedi de source policière.

Agée de 48 ans, la victime qui vivait seule dans son appartement, aurait laissé se consumer une cigarette sur son canapé provoquant un départ de feu et une épaisse fumée qui lui aurait été fatale, selon les premiers éléments de l'enquête confiée au commissariat du Kremlin-Bicêtre.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/23/97001-20130223FILWWW00358-elle-meurt-a-cause-d-un-cigarette.php

Seine-et-Marne : une marche en hommage aux trois enfants tués

Le rassemblement est prévu samedi à 15h sur la place de l'église de Dampmart après ce qui paraît être un triple infanticide. La mère des victimes a été interpellée à Paris vendredi après-midi après avoir été recherchée plusieurs heures par les enquêteurs.
"Tout le monde les connaissait ici. C'est l'incompréhension". Voilà bien résumé par une voisine le climat dans la petite commune de Dampart en Seine-Maritime où trois frères de 17 et 9 ans et une sœur de 11 ans ont été retrouvés morts vendredi matin à leur domicile. Les autopsies, qui doivent avoir lieu samedi matin à l'institut médico-légal de Paris, devront déterminer les circonstances exactes de la mort, même si une source judiciaire a déjà indiqué que les enfants avaient « a priori été égorgés ».

C'était « une famille discrète » et « sans problème », a expliqué une voisine à l'AFP. La mère "était gentille et serviable", a témoigné un camarade de classe de l'aîné âgé de 17 ans, précisant cependant que ce dernier disait avoir "des problèmes". "Mais il ne voulait pas nous dire lesquels. Il arrivait en retard et certains jours, il n'était pas là", a expliqué ce camarade. Plusieurs connaissances des victimes se sont présentés vendredi en fin d'après-midi devant le domicile de la famille. Une rose blanche est depuis lors posée sur le portail, au-dessus les scellés de la police.

D'après une source judiciaire, le père de famille, médecin spécialiste dans la commune de Lagny-sur-Marne, "dit qu'il est rentré du travail, qu'il a découvert ses enfants comme ça et a avisé la police". Selon des témoignages de voisins, le père est sorti "en hurlant" de la maison, tôt vendredi matin.

Arrivés sur place, les secours ont d'abord trouvé le corps d'une fillette de 11 ans, puis celui de son frère de 9 ans, qui présentaient de nombreuses blessures à l'arme blanche. L'aîné, encore en vie à l'arrivée des secours, a finalement succombé. Le père, en état de choc, « a été pris en charge médicalement" dans la matinée, avant de pouvoir être entendu. Outre la mère, des proches chez qui elle se trouvait au moment de son interpellation, dans le XXe arrondissement de Paris, ont été appréhendés et placés en garde à vue

L'enquête a été confiée à la direction régionale de la police judiciaire de Versailles, les enquêteurs privilégiant clairement la piste du drame familial.

Couple retrouvé mort à Angerville-la-Martel: drame conjugal confirmé

L'autopsie des deux corps du couple âgé de 57 et 59 ans a confirmé la thèse du drame conjugual. Il semblerait que ce soit le mari qui ait tué sa femme avant de se donner la mort. Le couple de commerçants de Fécamp était assez connu.
L'alerte avait été donnée par des amis inquiets de ne plus avoir de nouvelles. Les gendarmes avaient retrouvé le couple tué par arme à feu dans une chambre à l'étage de la villa verrouillé de l'intérieur.
La police poursuit les investigations


http://haute-normandie.france3.fr/2013/02/22/couple-retrouve-mort-angerville-la-martel-drame-conjugal-conjugue-204913.html

Zakaria Batti condamné à 25 ans de réclusion pour la mort du petit garçon

Reconnu coupable d'avoir porté des coups mortels à un petit garçon de trois ans, en juillet 2009, à Pamiers, Zakaria Batti a été condamné hier à 25 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de l'Ariège.
Seul contre tous. Muré dans ses «mensonges». Pointé du doigt par l'avocat général, par les avocats des parents et des proches de ce petit garçon tué de coups violents, en juillet 2009, à Pamiers. Et son propre avocat, Me Pierre Alfort, du barreau de Toulouse, qui ne cachait pas son agacement devant le comportement de son client, et qui l'avait même supplié, imploré de dire enfin la vérité. Sans succès. Hier, vers 12 h 30, lorsque la cour d'assises a rendu son verdict, le condamnant à 25 ans de réclusion criminelle pour la mort violente d'un enfant de trois ans, Zakaria Batti s'est contenté de demander «comment on fait appel». Et de s'en prendre à la cour, estimant qu'il n'avait pas eu un procès équitable (lire ci-contre). Le jeune homme de 29 ans a présenté, une nouvelle fois, ce visage fermé qui a été le sien durant trois journées d'audience.

Des certitudes plus que des doutes

À tour de rôle, l'avocat général Olivier Caracotch et l'avocat de la défense Pierre Alfort avaient fait part de leurs «certitudes». «S'il est une certitude, c'est que l'auteur des coups mortels qui ont entraîné la mort de ce petit garçon, c'est bien Zakaria Batti, avait souligné le magistrat. C'est un enfant qui était maltraité depuis plusieurs semaines déjà, auquel Zakaria Batti avait fracturé deux côtes. L'enfant l'appelait «papa», mais il le craignait. Il ne voulait plus que sa mère parte travailler.» À son tour, l'avocat de Zakaria Batti a fait part de ses certitudes : «Zakaria, vous nous avez fatigués, agacés, épuisés, a martelé Me Pierre Alfort. Vous avez été absent de votre propre procès. Votre attitude, c'est une forme de suicide judiciaire. Vous vous êtes emmuré vivant dans vos certitudes».

Impossible à assumer

Pour l'avocat, cette attitude n'a qu'une explication possible : «Ce qu'il a fait, Zakaria Batti ne peut pas l'assumer, c'est beaucoup trop dur. A ses propres yeux, aux yeux de sa famille, il ne peut pas l'assumer». Et de poursuivre : «Cet enfant, Zakaria Batti l'aimait, on ne peut pas le contester». Il concluait par cette invitation aux jurés : «Faîtes en sorte d'être justes». Cet appel à la modération n'a pas été entendu, force est de le constater. A l'énoncé du verdic, Zakaria Batti est resté de marbre. Les proches de la petite victime, eux, ont laissé s'échapper leur émotion.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/22/1567311-zakaria-batti-condamne-a-25-ans-de-reclusion-pour-la-mort-du-petit-garcon.html

vendredi 22 février 2013

Un enfant de 3 ans renversé par un car

Un petit garçon de trois ans, qui voulait rejoindre sa mère, est mort cet après-midi à Saint-Jean-de Thurac (Lot-et-Garonne) sous les yeux de celle-ci, renversé par le car scolaire devant lequel il traversait, a-t-on appris auprès des pompiers. Vers 17h00, l'enfant et ses camarades, scolarisés dans les villages alentours, venaient de sortir de l'autocar, et leur accompagnateur avait fait signe au chauffeur de redémarrer. Celui-ci n'a pu éviter le petit garçon, qui traversait au même moment pour rejoindre sa mère qu'il avait aperçue de l'autre côté de la rue. L'enfant est décédé peu après à l'hôpital d'Agen.

Une enquête pour homicide involontaire a été ouverte par le parquet d'Agen. En début de soirée, le chauffeur et l'accompagnateur étaient entendus par les gendarmes. Les dépistages d'alcool et de stupéfiants effectués sur le conducteur se sont avérés négatifs, tandis que, selon les premiers éléments de l'enquête, le véhicule était en règle, selon le parquet.

Une cellule psychologique a été mise en place pour prendre en charge les autres témoins du drame. Le chauffeur a reçu l'aide d'un infirmier en psychiatrie. La maman, en état de choc, a été hospitalisée.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/22/97001-20130222FILWWW00686-un-enfant-de-3-ans-renverse-par-un-car.php

Enfants égorgés: la mère de famille retrouvée à Paris

La mère de famille, dont les trois enfants ont été retrouvés égorgés ce matin à leur domicile de Dampmart (Seine-et-Marne) et qui avait disparue, a été retrouvée dans le XXe arrondissement de Paris, selon BFM TV qui cite des sources proches de l'enquête. C'est grâce à son téléphone portable que les enquêteurs l'auraient localisée. Ils vont maintenant l'interroger.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/22/97001-20130222FILWWW00506-enfants-egorges-la-mere-de-famille-retrouvee-a-paris.php

Haute-Saône : mort noyé près de sa voiture immergée

L’eau était à 3 °C mais particulièrement trouble. Une vraie difficulté pour les plongeurs haut-saônois que d’évoluer dans ce milieu aquatique à la recherche d’un homme de 46 ans.
Ce jeudi, c’est vers 7 h 15 que l’alerte est donnée. Une Peugeot 208 a été retrouvée, les feux allumés, dans la Saône, à quelques centaines de mètres de l’écluse de Montureux-lès-Baulay.
Selon toutes vraisemblances, son conducteur en a perdu le contrôle alors qu’il circulait sur la voie communale dite d’Hatre Moulin, une route étroite entre les communes de Fouchécourt et Montureux-lès-Baulay, au nord-ouest de Vesoul. Aucune trace de freinage n’a été relevée.

À 10 mètres du véhicule

D’abord, c’est dans les buissons alentour que les pompiers et les gendarmes de la communauté de brigades de Port-sur-Saône ont cherché le conducteur. Car à l’intérieur de l’habitacle, il n’y avait personne.
C’est en effet la portière ouverte côté conducteur que la citadine, récente, a été sondée. Son occupant a donc trouvé la force de s’en échapper. Malheureusement pour lui, Denis Cocagne, un habitant de Saint-Marcel, a été découvert entre deux eaux dans la matinée par les plongeurs. À 10 mètres de la voiture. Noyé.
Une fois le corps repêché, les autorités se sont occupées de sortir la voiture. Les services de la Navigation ont dépêché sur le site une barge qui sert d’ordinaire à draguer le fond de la Saône. Équipée d’une grue, l’embarcation a pu repêcher la voiture pour la déposer sur la berge.
L’enquête en cours, l’autopsie notamment, devra s’attacher à déterminer s’il s’agit d’un acte volontaire, accidentel ou d’un malaise. Deux dernières hypothèses que laisse supposer la présence de la victime hors du véhicule.

http://www.estrepublicain.fr/faits-divers/2013/02/21/haute-saone-un-homme-de-46-ans-retrouve-entre-deux-eaux

Haute-Saône : la nounou blessée par balles est décédée

Une nourrice qui avait été grièvement blessée par balle par son voisin octogénaire, fin janvier en Haute-Saône, est décédée après plusieurs semaines dans le coma, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.
Elle est décédée jeudi après-midi au centre hospitalier régional de Besançon, Une nourrice de 52 ans qui avait été grièvement blessée par balle par son voisin octogénaire fin janvier est décédée après plusieurs semaines dans le coma, a indiqué vendredi le parquet de Vesoul.

Le 31 janvier, peu avant midi, elle avait été prise pour cible par son voisin, un chasseur de 86 ans connu dans le village comme un homme irascible posant des problèmes de voisinage. Armé d'un fusil de chasse, il avait visé la tête de sa victime qui venait de sortir de chez elle avec un enfant dans une poussette. L'assistante maternelle, qui se rendait à la descente du car scolaire pour aller chercher des enfants dont elle avait la garde, avait été touchée par plusieurs  projectiles.

L'octogénaire avait été mis en examen pour "tentative d'assassinat" sur la nourrice et "mise en danger d'autrui", concernant l'enfant en sa compagnie. Il a été écroué. Suite au décès de la victime, il doit être reconvoqué devant le juge  d'instruction pour être mis en examen pour "assassinat". L'homme "ne regrette pas vraiment et donne l'impression d'avoir réalisé un acte de chasse", avait indiqué le procureur de Vesoul Jean-François Parietti au moment des faits, précisant que le tireur "en voulait à la victime, sans vraiment dire pourquoi, ni donner d'explication rationnelle sur son passage à l'acte".

Seine-et-Marne. Trois enfants retrouvés égorgés, la mère recherchée

C'est le père de famille, médecin, qui a fait la terrible découverte à son domicile de Dampmart, dans le 77, en rentrant vendredi matin de son cabinet médical. Ses trois enfants ont été égorgés. Son épouse est activement recherchée.
Selon nos informations, c'est le père de famille qui a fait la terrible découverte en rentrant de son cabinet médical vendredi matin, vers 7h30. Le médecin a retrouvé ses trois enfants égorgés à son domicile à Dampmart, en Seine-et-Marne. A son arrivée, la fillette de 10 ans et son frère de 16 ans étaient déjà décédés. Une jeune fille de 17 ans, également atteinte de graves plaies au cou a été retrouvée dans un état critique mais est décédée peu après malgré l'arrivée du Samu et de la police. Toujours selon nos informations, la mère n'était plus au domicile et était activement recherchée par la police.

La planche perce son pare-brise, un conducteur tué sur l'A64

Un homme de 42 ans a trouvé la mort hier, sur l'A64 à Toulouse, au volant de sa camionnette. Une planche de bois s'est planté dans son pare-brise avant de l'atteindre. Une enquête est ouverte.
Un accident dramatique de la circulation s'est produit hier après-midi, sur l'autoroute A64, dans le sens Tarbes-Toulouse, au niveau de l'échangeur de Bordelongue. Un homme de 42 ans a perdu la vie au volant de sa camionnette après qu'une planche de bois a transpercé son pare-brise.
Il était un peu plus de 16 heures et la victime, qui venait de Portet-sur-Garonne, se trouvait à environ 500 mètres de l'échangeur. Soudain, pour une raison indéterminée, une planche de bois a traversé l'autoroute et s'est littéralement plantée dans le pare-brise, côté conducteur, touchant le père de famille au cou.
Très sévèrement blessé, la victime a parcouru quelques centaines de mètres avant que son véhicule ne s'immobilise dans le virage du périphérique extérieur de Bordelongue.
Les sapeurs-pompiers et le SAMU sont arrivés très rapidement sur les lieux mais la victime, José Herrero, un habitant de Villematier, dans le Nord du département, est décédé très peu de temps après l'accident. Il était seul à bord de sa voiture.
Les circonstances dans lesquelles cette planche a atteri sur son véhicule restaient mystérieuses hier. Elle se serait détachée du chargement d'un camion qui roulait en sens inverse sur l'A64. Le conducteur de ce véhicule ne s'est sans doute pas aperçu du drame qui se jouait et a poursuivi sa route.

Des accidents similaires cette année

Hier soir, sur place les policiers ont procédé aux premières constatations et entendu des témoins de l'accident. Les agents des Autoroutes du Sud de la France sécurisaient la zone. A cette heure de pointe, un bouchon de plusieurs kilomètres s'est formé sur l'A 64 et le périphérique extérieur.
Depuis le début de l'année, deux accidents du même type se sont produits sur les routes de Haute-Garonne. Le vendredi 4 janvier à Ondes, le hayon d'un fourgon s'était écrasé sur la voiture d'un homme de 42 ans. Transporté à l'hôpital, il était mort des suites de ses blessures. Un accident similaire était arrivé le lundi 14 janvier à Saint-Jean. Le hayon latéral d'un camion-benne était tombé sur une conductrice de 36 ans qui avait été gravement blessée.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/22/1567290-la-planche-perce-son-pare-brise-un-conducteur-tue-sur-l-a64.html

Bellefontaine. Un enfant de 3 ans chute du huitième étage

Un enfant de 3 ans se trouve entre la vie et la mort à l'hôpital Purpan. Mardi il a échappé à la surveillance de sa mère et est tombé du 8e étage, dans un immeuble de Bellefontaine, à Toulouse.
Un drame de la vie s'est joué en quelques secondes hier en début d'après-midi à Toulouse, passage Paul-Gauguin. Au 8e étage, dans un appartement noyé par le soleil de la cité Bellefontaine, une maman âgée de 39 ans était occupée dans la cuisine. Pendant ce temps, son fils de 3 ans jouait dans sa chambre. Seulement l'enfant ne s'est pas contenté de ses jouets habituels. Et, curieux, il a profité des fenêtres ouvertes pour se retrouver sur le balcon. Un premier pas qui l'a incité à aller voir plus loin.
Il a réussi à escalader le garde-corps et s'est retrouvé quelques secondes face au vide avant de basculer. Il a alors chuté vingt mètres plus bas…
Une femme qui se trouvait au pied de l'immeuble mais qui n'a pas vu la chute de l'enfant s'est approchée pour le relever, pensant simplement qu'il venait de tomber de sa hauteur… Ce témoin a rapidement compris que les conséquences étaient beaucoup plus graves. Les pompiers, alertés à 14 h 48, et une équipe du Smur pédiatrique 31 sont immédiatement intervenus. L'enfant, qui souffrait de multiples traumatismes et fractures, a été médicalisé sur place par l'équipe d'urgentistes avant d'être transporté vers l'hôpital des Enfants de Purpan, escorté par des motards de la police. Il a été hospitalisé aux urgences avec un pronostic vital «engagé». Sa maman, très choquée, a également été transportée à l'hôpital.
Un officier de police judiciaire s'est déplacé pour réaliser une enquête et des constatations dans l'appartement. La thèse de la chute accidentelle ne semblait faire aucun doute hier soir. Lors du drame, l'enfant se trouvait seul avec sa mère.
Fin janvier, dans le quartier de Croix-Daurade à Toulouse, un enfant de 18 mois a lui aussi échappé à la surveillance de sa mère. Une fois sur le balcon, il a réussi à passer sous des canisses avant de tomber. Une chute d'environ 3 mètres heureusement sans trop de gravité. Mais ces deux accidents en moins de trois semaines montrent qu'il ne faut jamais laisser un enfant sans surveillance.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/20/1564756-un-enfant-de-3-ans-chute-du-huitieme-etage.html